FALL open GARDEN 2024

Join us in May 2024 for our traditional spring open days.

SAVE THE DATE :

Our FALL open GARDEN

will be

on the Saturday the 12th and the Sunday the 13th of October

10am to 6pm.

 

 

EN

JOURNÉES PORTES OUVERTES D'AUTOMNE 2024

Retrouvez nous en octobre 2024 pour nos traditionnelles portes ouvertes d'automne.

SAVE THE DATE :

Nos PORTES OUVERTES d' AUTOMNE

se dérouleront

les samedi 12 et dimanche 13 octobre

de 10h00 à 18h00.

 

 

FR

SPRING open GARDEN 2024

Join us in May 2024 for our traditional spring open days.

SAVE THE DATE :

Our SPRING open GARDEN

will be

on the Saturday the 25th and the Sunday the 26th of may

10am to 6pm.

 

EN

JOURNÉES PORTES OUVERTES DE PRINTEMPS 2024

Retrouvez nous en mai 2024 pour nos traditionnelles portes ouvertes de printemps.

SAVE THE DATE :

Nos PORTES OUVERTES de PRINTEMPS

se dérouleront

les samedi 25 et dimanche 26 mai

de 10h00 à 18h00.

 

FR

Notre collection « biodiversité » vous propose des plantes naturelles nées dans les jardins du Florilège

Comment devenir acteur de la biodiversité ? Planter est certainement une des actions les plus efficaces pour améliorer la qualité de notre environnement. Oui, mais pas n’importe comment. Aux jardins du Florilège, on y réfléchit depuis pas mal de temps et on vous explique comment faire. 

C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place notre collection « Biodiversité ». Dans notre boutique en ligne, vous reconnaîtrez facilement les plantes de la sélection grâce à ce logo. 

Nous avons donné un nouveau nom à chacun des groupes observés. Il est important de les identifier. Vous les découvrirez sous l'appellation florilegii, en latin qui signifie « du Florilège ». Dans notre e-shop, vous pouvez faire une sélection sur base de ce nom et vous obtiendrez la collection complète.

 

Devenir acteur de la biodiversité - plantons en variation des plantes naturelles

Le monde végétal accueille, nourrit, abrite, protège le monde animal et plus encore. Il draine, équilibre, filtre, stabilise les sols ou régule les températures. Nous pourrions éviter un nombre impressionnant de catastrophes climatiques, si nous n’avions pas autant dénaturé la Terre.

Pour favoriser la biodiversité, il est important de se laisser guider par la nature. L’observation est le meilleur moyen de comprendre son fonctionnement. Il suffit, ensuite, de reproduire ses actions, ou de la laisser faire.

Toutes les plantes se reproduisent. Cette caractéristique fait d’elles des êtres vivants à part entière. A ce titre, nous devons les respecter autant que n’importe quelle autre vie. Il ne faut pas l’oublier. 

Elles mettent en place des mécanismes parfois très originaux pour donner naissance à leur progéniture. Comme dans le règne animal, chaque bébé plante possède sa carte génétique qui le distingue de tous les autres. Ce sont ces plantes-là, uniques, que nous devons cultiver et implanter dans nos jardins. Il est donc préférable d’éviter les plantes horticoles. Elles sont, en réalité, des clones issus d’une seule et même plante mère.

Mais comment se procurer ces sujets originaux qui vont nous surprendre ?

 

Prélever les jeunes plantes dans la nature

La façon la plus simple est de parcourir les chemins de campagne et les forêts. 

Il faut être prévoyant et organiser plusieurs balades au fil de l’année. La meilleure saison pour récupérer les jeunes sujets est l’automne, lorsque les feuilles tombent. Les plantes vont entrer dans leur repos hivernal. Elles ne demandent plus beaucoup d’énergie et peuvent se passer de substrat, d’eau et de lumière pendant quelques jours, voire quelques semaines. C’est pourquoi il est important de partir en repérage avant la récolte, au printemps, en été, et parfois même en hiver. La plante varie énormément au fil des saisons. Les jeunes feuilles présentent parfois des couleurs attractives, différentes de celles de l’été. Les fleurs apparaissent à des moments distincts en fonction des genres de plantes. D’autres espèces, au feuillage persistant, s'observent mieux en hiver alors que la plupart ont perdu leur parure.

Lorsque le moment est venu, munissez-vous d’une bêche et d’un grand sac afin de transporter votre récolte. Sélectionnez uniquement les très jeunes sujets. Ils se développent généralement en surnombre et une éclaircie est toujours profitable. Ils s’adapteront aussi plus facilement dans votre jardin et leur croissance sera favorisée.

Mais attention, il est important de se renseigner sur la législation en vigueur. Certaines zones sont protégées et aucune plante ne peut alors être prélevée. D’autres plantes sont sur des listes de sauvegarde et vous ne pouvez pas les déterrer, où que ce soit.  Votre commune pourra vous renseigner ou le garde forestier.

 

Récolter les graines

Une façon plus respectueuse est de récolter les graines. Il faut alors comprendre le processus de reproduction de la plante qui nous attire et choisir le bon moment pour en récolter les fruits. Chaque plante développe ses fleurs et donc ses fruits. Les fleurs sont parfois insignifiantes ou étonnantes. Par exemple, les chatons des saules ou des noisetiers sont en réalité, les fleurs mâles. Les fleurs femelles, pratiquement invisibles, donneront la noisette.

Les cônes de pin, ou les carottes des conifères renferment des centaines de graines. 

Ces dernières sont mûres lorsque le fruit vient de tomber. Cela se passe à l’automne ou au printemps suivant. A nouveau l’observation pendant la belle saison est importante. Elle permet de comprendre facilement à quel moment nous pouvons partir à la cueillette. Une graine ou un fruit à point sont secs et se détachent facilement. La plupart des graines peuvent se conserver plusieurs années avant de les semer. Chaque graine, si elle est fécondée, donnera une plante unique. Lorsqu’elle germera et grandira, il est possible qu’elle vous réserve quelques surprises avec une couleur ou une forme inattendue. Récolter les graines n’endommage pas la plante mère pour autant qu’on soit délicat. Prenons-en soin.

 

Profiter des plantules naturelles de notre jardin

Afin d’éviter d’endommager la nature et de piétiner les plantes qui nous intéressent moins, nous pouvons aussi faire notre shopping dans les jardins.

Si nous débutons, allons voir chez ce voisin qui a déjà de grands arbres ou de belles touffes de fleurs. Certains arboretums ou jardins botaniques encouragent aussi cette pratique. Il faut bien entendu recevoir une autorisation préalable. C’est l’occasion de se renseigner sur la meilleure façon de procéder et de recevoir des conseils précieux.

Aux jardins du Florilège, c’est ce que nous faisons. Nous prélevons nos jeunes semis naturels sous les arbres mêmes et les rempotons. C’est notre collection Biodiversité. Notre arboretum accueille plus de 3000 variétés de plantes différentes, de quoi proposer de multiples hybrides naturels. Chaque germination offre sont lot de surprises et nous en sommes très souvent émerveillés. Les jardins du Florilège ouvrent leurs portes aux acteurs de la « biodiversité ». Il suffit de prendre rendez-vous. C’est une nouvelle occasion de se rencontrer, d’échanger et de partager.

 

Multiplier les plantes en culture intensive - évitons les productions horticoles

Afin de bien comprendre la différence entre les plantes naturelles et celles de culture, voici quelques pistes. Nous allons certainement nous faire des ennemis, mais si nous voulons retourner à la nature, nous n’avons pas le choix. Promouvoir la biodiversité implique logiquement de s’opposer à la société de la grande consommation et à leurs bénéficiaires.

Les horticulteurs multiplient des plantes sélectionnées avec soin. Elles ont été repérées dans la nature, dans les jardins, forcées par hybridation humaine, ou développées en laboratoires. 

Elles ont été choisies pour leurs différentes qualités :

  • couleurs ;
  • ​formes ;
  • taille ;
  • Abondance de fleurs ou de fruits ;
  • goût pour les comestibles ;
  • parfum ;
  • rusticité ;
  • résistance aux maladies ;
  • entretien réduit ;

Lorsqu’un sujet est retenu, il devient la plante mère et il est nommé. Toutes les plantules du même nom en sont des reproductions à l’identique, des clones. 

La multiplication peut se faire suivant plusieurs méthodes, mais elles génèrent toutes des individus issus d’une seule et même plante. Bye bye la biodiversité.

 

Le bouturage

Il suffit de découper un rameaux, un bout de racine, de le planter ailleurs et une plante complète se reforme à partir d’un fragment de la plante originale. Les hortensias, les conifères à écailles comme le cyprès ou le thuya, les géranium, la lavande ou le lierre se multiplient facilement de la sorte. Certaines plantes comme le sassafras, le peuplier et surtout les bambous se bouturent naturellement par leurs racines ou si une branche est recouverte de terre (ce qu'on appelle le marcottage). On dit qu’elles rejettent ou drageonnent. Il est possible de booster ce type de division en ajoutant des hormones de bouturage au nouveau substrat. Parfois il suffit de laisser une branche courte dans un verre d’eau pour voir apparaître de nouvelles racines.

 

La division

Cette technique se pratique surtout avec les vivaces ou les graminées. Lorsqu’une touffe devient grosse après quelques années de vie, elle peut être réduite à la bêche. Les fragments ainsi récoltés peuvent être plantés ailleurs. Il est important de réaliser cette pratique en dehors des périodes végétatives. L’automne est idéal. L’hiver reste possible s’il ne gèle pas. Il est préférable de ne pas pratiquer la division après le mois de mars.

 

Le greffage

Pour les plantes les plus récalcitrantes, la greffe peut être pratiquée. Attention, une main experte obtiendra de meilleurs résultats. Il faut donc s'entraîner et s’équiper du matériel adéquat, parfaitement stérilisé. Couteau à greffer, liens élastiques ou rubans biodégradables, hormones, mastic de cicatrisation sont souvent employés. Il faut d’abord sélectionner des porte-greffes vigoureux. Les greffons seront ensuite insérés directement sur ces bases, telle une opération chirurgicale. Plusieurs méthodes existent. Les jeunes plantes ainsi formées doivent être chouchoutées pendant les premières semaines dans des serres étroites. C’est ainsi que l’évapotranspiration de la plante facilitera la reprise du greffon. Toutefois, attention au développement des champignons filamenteux et à assurer la circulation de l’air au minimum. Cette période est cruciale avant de sortir les jeunes plantes à l’extérieur.

La greffe se pratique sur la plupart des espèces ligneuses, notamment les fruitiers, mais aussi les roses.

La culture in vitro

Il s’agit certainement de la méthode la plus assistée. Elle peut se pratiquer sur n’importe quelle partie de la plante, sur des fragments minuscules. En fonction des genres de plantes, on utilisera les feuilles, les tiges ou les racines. Ces échantillons sont plongés dans un milieu nutritif dont les composants auront fait l’objet de multiples essais laboratoires. Ces bains de cultures varient d’un type de plante à l’autre et nécessitent une connaissance approfondie du sujet pour obtenir des résultats intéressants. Même si ce mode de reproduction peut s’appliquer à la grande majorité du règne végétal, elle relève d’une expertise nécessaire et de locaux dédiés répondant à des normes strictes.

Nous l’avons compris, tous ces modes de multiplication tuent la biodiversité puisqu’il s’agit de restreindre un genre végétal à quelques variétés sélectionnées. Il faut réapprendre aujourd’hui ce qu’est la nature, oublier les floraisons exubérantes ou les plantes parfaites de la culture. Nous le remarquons de plus en plus, ces plantes de laboratoire sont tellement conditionnées pour être vendables, qu'elles dépérissent rapidement une fois qu’elles ont consommé les réserves de leur pot. Elles ne savent plus ce qu’est la pleine terre, n’y d’aller y puiser ce dont elles ont besoin. En réalité, elles ne sont pas créées pour vivre dans nos jardins, mais seulement être belles dans les rayons des jardineries. Une quantité invraisemblable de plantes sont ainsi jetées, et remplacées sans relâche, chaque année. Vous parlez d’un commerce écologique !

Revenons dès maintenant aux semis naturels, spontanés.

 

Découvrir des plantes uniques dans notre e-boutique - Sélectionnons ce qu’il y a de meilleur pour notre jardin

Pour savoir comment trouver facilement notre nouvelle sélection sur notre site internet, n’hésitez pas à visionner la vidéo sur Youtube. Le mot clé florilegii, un clic et le tour est joué.

Dans les jardins du Florilège, nous trouvons des conifères, bien sûr, mais aussi des feuillus et d’autres surprises : Abies, picea, Taxus, Cotinus, Sassafras, Acer griseum, Buxus, Quercus, crataegus, Zelkova et encore tant d’autres.

Les parents de ces bébés ne sont pas toujours identifiés avec certitude. Un oiseau, notre renard ou le vent se chargent parfois de les éloigner considérablement de leurs géniteurs. Il faudrait procéder à une analyse génétique pour déterminer leur genre au moins, mais nous ne souhaitons pas nous engager sur cette voie. Laissons l'œuvre de la nature et les charmes du hasard opérer et fonctionnons au coup de cœur.

Dès le plus jeune âge, certaines caractéristiques attractives sont repérables.

  • une forme colonnaire ;
  • ​un port compact ;
  • des nouvelles pousses jaunes ;
  • un feuillage printanier ocre ;
  • des rameaux tortueux ;

Certains de nos petits protégés sont déjà très prometteurs.

En voici quelques uns en vrac, à se faire livrer ou à venir chercher. En cliquant sur le nom, vous ouvrez directement la fiche dans notre boutique en ligne.

 

Abies koreana ‘Silberlocke Florilegii’

Dans le genre Abies, nous retenons ce magnifique semis de l’Abies koreana ‘Silberlocke’. Ce conifère est particulièrement productif en inflorescences femelles, alors que les cônes à pollen se font plutôt rares. Non loin, un Abies alba ‘Pendula’ lui donne peut-être le change. Quoi qu'il en soit, notre petit présente toutes les caractéristiques de sa mère. Les aiguilles sont courtes, généreusement courbées et laissent entrevoir leur revers parfaitement blanc. Ce sont les bandes de stomates, ces pores qui permettent les échanges avec l’environnement extérieur, qui arborent cette couleur franche.

 

Picea florilegii ‘Bella B.’

Les épicéas sont bien représentés dans nos jardins. Nous avons nommé ‘Bella B.’ une série de sujets typiquement nains, à la croissance lente et aux rameaux serrés. Certains optent pour un port déjà bien conique et d’autres sont plus arrondis. Cette sélection promet de belles surprises dans les petits jardins ou sur une terrasse en pot ou encore en jardinière.

 

Picea florilegii ‘Blond Beauty’

Une belle surprise dans les épicéas, encore. Avec ses nouvelles pousses jaune crème sur des rameaux roses, ce petit sujet promet un émerveillement à chaque printemps. A moins qu’il ne développe une branche maîtresse robuste, il devrait rester arbustif et de taille modérée.

 

Picea orientalis florilegii ‘Bealis’

Voici un habitué des Jardins du Florilège. Les branches du Picea orientalis ‘Albospicata’ sont régulièrement alourdies de centaines de cônes mâles et femelles. De temps à autre, les graines naturellement fécondées proposent de très jolis petits conifères aux aiguilles serrées, très foncées et aux nouvelles pousses jaune crème intense.

 

N'hésitez pas à retrouver toute notre sélection biodiversité dans notre boutique en ligne.

Here you are in our fifth article on Madeira. If you missed the start, no worries, just click on the links below:

Read the first article on Madeira
Read the second article on Madeira
Read the third article on Madeira
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MADEIRA.5  - JARDIM TROPICAL do MONTE, memorable

 

 

The Panoramic Cable Car is a cool way to get around Funchal, from the ocean side up to the Botanical Garden and Monte Tropical Garden. The landscapes are vertiginous, suspended like a speck of dust above the sometimes very deep slopes.


 

You have to walk a little between the different stations, that of the Botanical Garden and that of the tropical garden. The agapanthus accompany us again this time.

 

 

 

A LOOK AT AFRICA

 

The tropical garden of the Palace of Monte comes in several themes, crosses several continents and is approached from above. The Museum offers, on two floors, an "African passion" collection of more than 1000 Zimbabwean sculptures from the 70s. It welcomes us with its orange ochre. Time stops, bathes us in an atmosphere from elsewhere.

 
 
 

As soon as we cross the spatio-temporal door, we are guided along a path like that of the cross, but this one tells us the story of the garden.

 

Downward views make us want to continue. We cut through the tropical vegetation and have fun with some childish hide-and-seek.

 

 

 

THE ORIENTAL GARDEN

 

Very quickly, we teleport to an oriental garden, inspired by China and Japan. Bridges, gates, red barriers play with lush vegetation and accompany us at a leisurely pace.

 

 

The red thread takes us through water points,

 

and invites us into secret lodges with strong symbols.


 

Inspired by the fabulous Terracotta Army of Qin Shi Huang discovered in 1974 in his mausoleum in northern China, there is a double line of very colorful soldiers, perched on a platform, looking far away. Even if we are far from the thousands of statues dating back 2,200 years, these remain nevertheless impressive.

 

 

A little further on, there is a succession of paintings inspired by travel and the discovery of new continents. All square, they fit into forward or backward volumes in a random way.

 

 

THE ITALIAN GARDEN

 

At the heart of the vegetation, the gaze draws us towards an escape.

 

Azulejos set the scene for us. There will be water. We discover here a large collection of these Portuguese earthenware dating from the 15th to the 19th century. They were collected by José Berardo and constitute the 2nd largest collection of its kind.


 

But, let's follow Ness, who has fun with a leaf that she imagines to conquer new lands like the boats of yesteryear. Her improvised ship descends the waves of a levada, sometimes a little wild.

 

 

There is still time to take a curious look in this romantic cave.

 

We discover the basin of the successive balconies, as in the theater, in as many framed windows on fabulous shows.

 

 

Thus we observe niches with inspired sculptures, framed with moldings and ivy, follies.



 

The Monte Palace was erected in 1897 by one of the prosperous families of Funchal, the Guilherme Rodrigues, taking inspiration from the palaces on the banks of the Rhine. The location was ideal, far from the hustle and bustle of the city, with a breathtaking view of the ocean and cradled in a green setting with infinite natural riches.


 

It was a century later, around 1987, that José Berardo acquired the property and set up the museum, the open-air collections and created these romantic settings. He undertakes to develop the place as a playful route. It was possible to spray yourself thanks to the water cannons and the jets installed on the various terraces. The games took place in these romantic settings with Italian inspirations.



 

In the basin, there is a bit of Japan, just to make a link between the different atmospheres. The sacred koi approach in search of a small silver coin.

 

From the terrace of the house, you can still see shards of ocean.

 

Monte, José Berardo has installed an impressive number of plants from all over the world, from the cycads of Africa to the heathers of Scotland and the azaleas of Bruges.

 

 

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Read the first article on Madeira
Read the second article on Madeira
Read the third article on Madeira
Read the fourth article on Madeira

 

See you next week, February 11, to discover the arboretum park of fabulous hotels.

Vous voici dans notre cinquième article sur Madère. Si vous avez raté le début, pas de soucis, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :

Lire le premier article sur Madère
Lire le deuxième article sur Marère
Lire le troisième article sur Madère
Lire le quatrième article sur Madère

 

MADÈRE.5  - JARDIM TROPICAL do MONTE, mémorable

 

 

Le téléphérique panoramique est une façon sympa de se déplacer à Funchal, du bord d’océan vers les hauts, vers le Jardin botanique et vers le jardin tropical de Monte. Les paysages y sont vertigineux, suspendus tel un grain de poussière au-dessus des déclives parfois très profondes.


 

Il faut un peu marcher entre les différentes gares, celle du Jardin botanique et celle du jardin tropical. Les agapanthes nous accompagnent encore cette fois.

 

 

 

UN REGARD SUR L'AFRIQUE

 

Le jardin tropical du palais de Monte se décline en plusieurs thèmes, traverse plusieurs continents et s’aborde par le haut. Le Musée propose, sur deux étages, une collection  « La passion africaine » regroupant plus de 1000 sculptures zimbabwéennes des années 70s. Il nous accueille de son ocre orangé. Le temps s’arrête, nous baigne dans une atmosphère d’ailleurs.

 
 
 

À peine la porte spatio-temporelle franchie, nous voici guidés dans un chemin tel celui de croix, mais celui-ci nous raconte l’histoire du jardin.

 

Des vues vers le bas nous donnent l’envie de poursuivre. On pourfend la végétation tropicale et l’on s’en amuse de quelques cache-cache enfantins.

 

 

 

LE JARDIN ORIENTAL

 

Très vite, on se téléporte dans un jardin oriental, inspiré de Chine et du Japon. Les ponts, les portiques, les barrières rouges jouent avec une végétation luxuriante et nous accompagnent à un rythme tranquille.

 

 

Le fil rouge nous fait traverser des points d’eau,

 

et nous invite dans des loges secrètes aux symboles forts.


 

Inspirée de la fabuleuse armée de Terre cuite de Qin Shi Huang découverte en 1974 dans son mausolée au nord de la Chine, on trouve un double alignement de soldats très colorés, juchés sur une estrade, le regard porté loin. Même si nous sommes loin des milliers de statues datant de 2.200 ans, celles-ci restent néanmoins impressionnantes.

 

 

Un peu plus loin, il s’agit d’une succession de tableaux inspirés des voyages et des découvertes de nouveaux continents. Tous carrés, ils s’intègrent dans des volumes avancés ou reculés de façon aléatoires.

 

 

LE JARDIN ITALIEN

 

Au cœur de la végétation, le regard nous attire vers une échappée.

 

Des azulejos nous plantent le décor. Il y aura de l’eau. Nous découvrons ici une large collection de ces faïences portugaises datant du 15e au 19e siècle. Elles ont été rassemblées par José Berardo et constituent la 2e plus grande collection du genre.


 

Mais, suivons Ness, qui s’amuse d’une feuille qu’elle imagine à la conquête de nouvelles terres tels les bateaux d’autrefois. Son navire improvisé dévale les flots d’une levada, parfois un peu sauvage.

 

 

Le temps encore de jeter un petit œil curieux dans cette grotte romantique.

 

Nous découvrons le bassin des balcons successifs, comme au théâtre, en autant de fenêtres cadrées sur des spectacles fabuleux.

 

 

Ainsi on observe des niches aux sculptures inspirées, encadrées de moulures et de lierre, des folies.



 

Le Palais Monte fut érigé en 1897 par une des familles prospères de Funchal, les Guilherme Rodrigues, en s’inspirant des palais en bord de Rhin. L’endroit était idéal, loin de la cohue de la ville, disposant d’une vue imprenable sur l’océan et bercé dans un écrin de verdure aux richesses naturelles infinies.


 

C’est un siècle plus tard, vers 1987, que José Berardo acquiert la propriété et met en place, le musée, les collections à ciel ouvert et crée ces décors romantiques. Il entreprend d’aménager l’endroit comme un parcours ludique.  Il était possible de s’asperger grâce aux canons à eau et aux jets installés sur les différentes terrasses. Les jeux se déroulaient dans ces écrins romantiques aux inspirations italiennes.


 

Dans le bassin, on retrouve un peu de Japon, histoire de faire un lien entre les différentes atmosphères. Les koïs sacrés s’approchent en quête d’une petite pièce d’argent.

 

De la terrasse de la maison, l’on aperçoit encore des éclats d’océan.

 

Monte, José Berardo a installé une quantité impressionnante de plantes venues du monde entier, des cycas d’Afrique aux bruyères d’ Écosse en passant par les azalées de Bruges.

 

 

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Rendez-vous la semaine prochaine, le 11 février,  pour découvrir le parc arboretum de fabuleux hôtels.

Here you are in our fourth article on Madeira. If you missed the start, no worries, just click on the links below:

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MADEIRE.4 – JARDIM BOTÂNICO, the essential

The two essential parks of Funchal are undoubtedly the Botanical Garden, but also and above all the Monte Tropical Garden.

 

Today we take you to the Botanical Gardens and soar high, with breathtaking views of the ocean. It is one of the very appreciable facets of the city, wherever we are, the panoramic views open generously.

 

 

Jardim Botânico da Madeira

 

Created at the end of the 18th century on the initiative of João Francisco de Oliveira under the guidance of Dr. Domingos Vandelli, director of the Lisbon Botanical Garden, the garden is conducive to the observation and acclimatization of tropical and subtropical plants. It represents a perfect complement to continental gardens which welcome plants adapted to temperate climates.

From the entrance, the colonial house welcomes us from its side. It protects the collections of the Natural History Museum founded by father and naturalist Ernest Schmitz at the end of the 19th century.

 

In particular, you can see this fragment of a fossilized heather trunk.

 

It dominates the park which is articulated in various levels arranged in the abrupt slope.

 

 

We meander in the shade of the trees and we discover the paired pebble paths. Here, the white and black marbles have given way to pyroclastite, a rock mainly derived from volcanic materials.

 

 

We tumble from time to time on terraces, always in the shade,

 

where the water sometimes invites itself, calm, encumbered with slow greenery.

 

From there, the projections towards the ocean are numerous.


 

 

One of the most famous terraces is that of the Choreographed Gardens. The colored carpet is made up of a mosaic of beef plant (Iresina herbsii), a perennial plant with particularly colorful foliage of red, pink, purple, green, bronze or even yellow. With us, it behaves as an annual.


 

 

There are tropical plants such as dragon trees and yuccas.

 

And also cacti in large varieties.

 

 

Our favorites of the moment - August 2021

In Madeira, orchids are varied and plentiful, here are two examples:

 

This spider orchid comes from Central and South America. It perfectly aligns its many flowers on its flexible, arching stems and presents its graceful ballerinas, if one pays enough attention to it.

 

Rather than stretching, this one organizes its flowers into dense and generous pompoms. You have to take advantage of it, because it only lasts a few days. Arrived from Tanzania, it likes the shade where it evaporates its discreet perfume.

 

Cordylines are also numerous and are pleased to be there. This is an opportunity to observe its red and shiny fruits.

 

The Mickey Mouse tree gets its name from its distinctive fruits, which are regularly flanked by two to several shiny black berries. The flowers are first yellow-gold and later turn red. The fruits appear olive green. The colorful appeal of this small tree lasts all season long.

 

Golden wonder is a perennial plant with spikes of black buds that burst into golden yellow. The leaves have a peanut smell.

 

The Glory lily, one of the rare climbing bulbs, offers its attractive flower, all in bright, flamboyant pink. Of South African origin, the petals are exhibited in so many sparks that stand out from the dull and shaded foliage. Contemplation reaches its blossoming when one can observe all the stages of the development of its flower bud. A delight.

 

The delicate pompoms and scent of Callisia fragrans.

 

The Botanical Garden is cultural and also presents the picturesque houses of Santana, characterized by their triangular shape whose roof descends to the ground in a single movement. They are found in the southeast of the island in the municipality of the same name.

 

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Vous voici dans notre quatrième article sur Madère. Si vous avez raté le début, pas de soucis, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :

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MADÈRE.4 – JARDIM BOTÂNICO, l’essentiel

Les deux parcs essentiels de Funchal sont incontestablement le Jardin botanique, mais aussi et surtout le jardin tropical de Monte.

 

Aujourd'hui, nous vous emmenons au Jardin botanique et nous prenons de la hauteur, avec des vues imprenables sur l’océan. C’est une des facettes très appréciables de la ville, où que nous soyons, les panoramiques s’ouvrent généreusement.

 

 

Jardim Botânico da Madeira

 

Créé à la fin du XVIIIe siècle à l’initiative de João Francisco de Oliveira sous la guidance du Dr Domingos Vandelli, directeur du Jardin botanique de Lisbonne, le jardin est propice à l’observation et à l’acclimatation des plantes tropicales et subtropicales. Il représente un complément parfait aux jardins continentaux qui accueillent les plantes adaptées au climat tempéré.

Dès l’entrée, la maison coloniale nous accueille de son flanc. Elle protège les collections du Musée d’Histoire naturelle fondé par le père et naturaliste Ernest Schmitz à. La fin du XIXe siècle. 

 

On peut notamment y observer ce fragment de tronc de bruyère fossilisée.

 

Elle domine le parc qui s’articule en divers paliers aménagés dans la pente abrupte.

 

 

On sinue à l’ombre des arbres et l'on découvre les chemins de galets appareillés. Ici, les marbres blanc et noir ont cédé leur place à la pyroclastite, une roche principalement issue de matériaux volcaniques.

 

 

On déboule de temps à autre sur des terrasses, toujours à l’ombre,

 

où l’eau s’invite parfois, calme, encombrée de verdure lente.

 

De là, les projections vers l’océan sont nombreuses.


 

 

Une des terrasses les plus fameuses est celle des jardins chorégraphiés. Le tapis coloré est composé d’une mosaïque d’Irésine (Iresine herbsii), une plante vivace au feuillage particulièrement coloré de rouge, rose, pourpre, vert, bronze ou encore jaune. Chez nous, elle se comporte en annuelle.


 

 

On y rencontre les plantes tropicales comme les dragonniers et les yuccas.

 

Et aussi les cactus en grandes variétés.

 

 

Nos coups de cœurs du moment - Août 2021

À madère, les orchidées sont variées et nombreuses, en voici deux exemples :

 

Cette orchidée-araignée vient d’Amérique centrale et du Sud. Elle aligne parfaitement ses nombreuses fleurs sur ses tiges souples, arquées et présente ses ballerines gracieuses, si l'on y prête suffisamment attention.

 

Plutôt que de s’étirer, celle-ci organise ses fleurs en pompons denses et généreux. Il faut en profiter, car elle ne dure que quelques jours. Arrivée de Tanzanie, elle se plait à l’ombre où elle évapore son parfum discret.

 

Les cordylines sont également nombreuses et se plaisent à merveille. C’est l’occasion d’observer ses fruits rouges et brillants.

 

L’arbre Mickey Mouse doit ce nom à ses fruits particuliers, régulièrement flanqués de deux à plusieurs baies noir luisante. Les fleurs sont d’abord jaune-or et se teintent ensuite de rouge. Les fruits apparaissent en vert olive. L’attrait coloré de ce petit arbre dure tout au long de la saison.

 

Le Cassia popcorn ou Séné de Nairobi est une plante vivace aux épis de boutons noirs qui éclatent en jaune doré. Les feuilles ont une odeur de cacahuète.

 

Le lys de Malabar, un des rares bulbes grimpants, offre sa fleur attractive, tout en rose vif, flamboyant. D‘origine sud-africaine, les pétales s’exhibent en autant de flammèches qui se détachent des feuillages ternes et ombragés. La contemplation atteint son épanouissement lorsqu’on peut observer toutes les étapes du développement de son bouton floral. Un régal.

 

Les pompons et le parfum délicats du Callisia fragrans.

 

 

Le Jardin botanique est culturel et présente aussi les maisons pittoresques de Santana, caractérisées par leur forme triangulaire dont le toit descend au sol en un seul mouvement. On les retrouve au sud-est de l’île dans la municipalité du même nom.

 

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We land in Funchal (4), the capital of the Madeira archipelago. Its name comes from the word funcho in Portuguese which means fennel, a plant that was once found there in abundance. It grew there naturally before the colonists established themselves there massively. Today, it has just over 110,000 inhabitants.

 

The urban fabric interferes in the slopes, scatters its red roofs there.

 

What strikes you in Funchal is the nature and especially the plants that invite themselves everywhere: in the parks and gardens of course, but also in the streets, in the squares, around the hotels.

Let's take a little walk.

When the hotel is not in the city centre, what a pleasure to discover this enchantment on foot.

 

THE WALK

 

Private houses.

 

In the street, all the spaces are occupied.

 

Like this walkway that leads from one room to another in a restaurant. An aristolochia exposes its outrageous flowers. Botanical gardens around the world have never hosted such a subject.

 

The walk reveals as many spaces where the plants are remarkable, but also the Azulejos, these often blue earthenware, typical of the Portuguese tradition.

They appeared in Lisbon in the second half of the 16th century. They are found in large numbers in Madeira.

 

 

Squares, streets, what a collection!

The agathis, these rare conifers, endangered for certain varieties, are very pleasant.

Trees, shrubs, pour their impressive quantity of flowers, whatever the season. Everyone seems happy.

The African Tulip tree offers an infallible flowering from spring to autumn.

 

In Funchal, black and white mosaic floors are the norm and cover the squares, sidewalks, sometimes entire streets.

They come in as many geometric compositions.

 
  

 

 

THE PARKS

 

Each neighborhood has its own park and its share of discoveries along the slopes and winding streets:

 

JARDIM PANORÂMICO

 

To the west of the city, the panoramic garden is located directly on the coast and offers magnificent views of the ocean which it overlooks despite its proximity.

 

This is an opportunity to contemplate a phytolacca dioica with generous and suggestive shapes.

 

The flowers are there all year round because the climate is so constant. They add cheerfulness to the already abundant bright colors, those of the benches, doors and shutters, but also of the sculptures. Art is omnipresent.

 

 

PRAÇA DO POVO

Along the pier, between the old and the new port, another opportunity to throw the plants on the fly.


 

 

And to create with a strong will playful spaces that we all want to tread on while hopping.

 

 

 

JARDIM MUNICIPAL DO FUNCHAL


 

A little removed, behind the harbour, the municipal park is part of the urban frame. Surrounded by small shops and restaurants, it is pleasant to rest there. On Saturdays, local craftsmen invest it with their arbor and their handmade creations.

 

We discover there a Silk floss tree, native to Brazil, gigantic. It wasn't in bloom, but its woolly fruit was spectacular!

 

As everywhere else, the benches are personalized in the colors of the island.

 

PARQUE DE SANTA CATARINE

Just backing onto the harbour, the cliff climbs rapidly, offering a special playground for carefully fitted low walls and proliferating plants.


 

 

Here, the sun is almost always there, even when the highs are found under the clouds. The opportunity for games of shadow and light.

 

 

And then we go up, for a grandiose spectacle towards the ocean.

Up there, a fragment of paradise welcomes us at the edge of a stretch of fresh, calm, green water. And more plants.

 

 

The Golden Wonder, is in full bloom.

 

And then we come back down. After this shimmering walk, what a pleasure to reach the restaurant at the bottom, facing the harbour: Gruta.


 

The menu is rich, for quick cooking with ease, but with varied tastes and colours.

 

 

 

THE OLD TOWN

 

The old port, the old fort.

The fortress of Santiago, all in bright ocher, draws the eye. Currently, it houses the Museum of Contemporary Art. In the past, it mainly exercised a military role, notably during the Peninsular War against Napoleonic France. It was founded in the 16th century.

 

 

Here too, man had fun with character taming the forces of nature with concrete blows, all in shapes thrown at random.

 

 

The old town is an opportunity to choose a restaurant among dozens where local specialties entice passers-by at every step. Rua Santa Maria is full of them. Between seafood, Portuguese specialties, fish from the market, the choice is vast, while remaining extremely respectful of wallets.


 

One of our favorite dishes is the tuna steak. It has nothing in common with the one we know on the continent, even if it is obtained fresh. Accompanied by a typical sauce, vegetables sprinkled with herbs and sweet potatoes, it is a treat.

 

The old buildings display frescoes of all kinds: Experienced artists or amateurs rub shoulders in a benevolent uproar.

Where the plants still mingle.

 

 

But it is the doors that amaze more with their colorful proposals.

  
  
  

And also frescoed walls that perfectly sum up the atmosphere and philosophy of the island.

 

Here, we love plants, but also animals and it is not uncommon to observe judicious refuges out of reach. Ness is delighted.

 

 

 

THE FARMERS' MARKET

 

 

One of the must-see places in Funchal is undoubtedly the Mercado dos Lavradores, meaning the farmers' market, perfect for discovering an array of unusual fruits and vegetables.

 

 

Open every day from 7 a.m. to 7 p.m., except Saturdays when the activity stops at 2 p.m., please note that it is closed on Sundays.

 

 

It is set up on two floors and the stalls open onto an interior courtyard. In the back are the fishermen offering the fruit of their morning outing on the high seas.

 

 

Passion fruits are undoubtedly our most beautiful discovery, taste of peach or pineapple, they are much less acidic than those we find at home.v

Guavas and mangoes in other sizes, with varied, intense tastes.

Even more exotic and unusual.

 

We didn't know that the fruit of the Swiss Cheese Plant, this well-known plant in our apartments, was so tasty with its banana taste.

 

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