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MADEIRA.5  - JARDIM TROPICAL do MONTE, memorable

 

 

The Panoramic Cable Car is a cool way to get around Funchal, from the ocean side up to the Botanical Garden and Monte Tropical Garden. The landscapes are vertiginous, suspended like a speck of dust above the sometimes very deep slopes.


 

You have to walk a little between the different stations, that of the Botanical Garden and that of the tropical garden. The agapanthus accompany us again this time.

 

 

 

A LOOK AT AFRICA

 

The tropical garden of the Palace of Monte comes in several themes, crosses several continents and is approached from above. The Museum offers, on two floors, an "African passion" collection of more than 1000 Zimbabwean sculptures from the 70s. It welcomes us with its orange ochre. Time stops, bathes us in an atmosphere from elsewhere.

 
 
 

As soon as we cross the spatio-temporal door, we are guided along a path like that of the cross, but this one tells us the story of the garden.

 

Downward views make us want to continue. We cut through the tropical vegetation and have fun with some childish hide-and-seek.

 

 

 

THE ORIENTAL GARDEN

 

Very quickly, we teleport to an oriental garden, inspired by China and Japan. Bridges, gates, red barriers play with lush vegetation and accompany us at a leisurely pace.

 

 

The red thread takes us through water points,

 

and invites us into secret lodges with strong symbols.


 

Inspired by the fabulous Terracotta Army of Qin Shi Huang discovered in 1974 in his mausoleum in northern China, there is a double line of very colorful soldiers, perched on a platform, looking far away. Even if we are far from the thousands of statues dating back 2,200 years, these remain nevertheless impressive.

 

 

A little further on, there is a succession of paintings inspired by travel and the discovery of new continents. All square, they fit into forward or backward volumes in a random way.

 

 

THE ITALIAN GARDEN

 

At the heart of the vegetation, the gaze draws us towards an escape.

 

Azulejos set the scene for us. There will be water. We discover here a large collection of these Portuguese earthenware dating from the 15th to the 19th century. They were collected by José Berardo and constitute the 2nd largest collection of its kind.


 

But, let's follow Ness, who has fun with a leaf that she imagines to conquer new lands like the boats of yesteryear. Her improvised ship descends the waves of a levada, sometimes a little wild.

 

 

There is still time to take a curious look in this romantic cave.

 

We discover the basin of the successive balconies, as in the theater, in as many framed windows on fabulous shows.

 

 

Thus we observe niches with inspired sculptures, framed with moldings and ivy, follies.



 

The Monte Palace was erected in 1897 by one of the prosperous families of Funchal, the Guilherme Rodrigues, taking inspiration from the palaces on the banks of the Rhine. The location was ideal, far from the hustle and bustle of the city, with a breathtaking view of the ocean and cradled in a green setting with infinite natural riches.


 

It was a century later, around 1987, that José Berardo acquired the property and set up the museum, the open-air collections and created these romantic settings. He undertakes to develop the place as a playful route. It was possible to spray yourself thanks to the water cannons and the jets installed on the various terraces. The games took place in these romantic settings with Italian inspirations.



 

In the basin, there is a bit of Japan, just to make a link between the different atmospheres. The sacred koi approach in search of a small silver coin.

 

From the terrace of the house, you can still see shards of ocean.

 

Monte, José Berardo has installed an impressive number of plants from all over the world, from the cycads of Africa to the heathers of Scotland and the azaleas of Bruges.

 

 

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See you next week, February 11, to discover the arboretum park of fabulous hotels.

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MADÈRE.5  - JARDIM TROPICAL do MONTE, mémorable

 

 

Le téléphérique panoramique est une façon sympa de se déplacer à Funchal, du bord d’océan vers les hauts, vers le Jardin botanique et vers le jardin tropical de Monte. Les paysages y sont vertigineux, suspendus tel un grain de poussière au-dessus des déclives parfois très profondes.


 

Il faut un peu marcher entre les différentes gares, celle du Jardin botanique et celle du jardin tropical. Les agapanthes nous accompagnent encore cette fois.

 

 

 

UN REGARD SUR L'AFRIQUE

 

Le jardin tropical du palais de Monte se décline en plusieurs thèmes, traverse plusieurs continents et s’aborde par le haut. Le Musée propose, sur deux étages, une collection  « La passion africaine » regroupant plus de 1000 sculptures zimbabwéennes des années 70s. Il nous accueille de son ocre orangé. Le temps s’arrête, nous baigne dans une atmosphère d’ailleurs.

 
 
 

À peine la porte spatio-temporelle franchie, nous voici guidés dans un chemin tel celui de croix, mais celui-ci nous raconte l’histoire du jardin.

 

Des vues vers le bas nous donnent l’envie de poursuivre. On pourfend la végétation tropicale et l’on s’en amuse de quelques cache-cache enfantins.

 

 

 

LE JARDIN ORIENTAL

 

Très vite, on se téléporte dans un jardin oriental, inspiré de Chine et du Japon. Les ponts, les portiques, les barrières rouges jouent avec une végétation luxuriante et nous accompagnent à un rythme tranquille.

 

 

Le fil rouge nous fait traverser des points d’eau,

 

et nous invite dans des loges secrètes aux symboles forts.


 

Inspirée de la fabuleuse armée de Terre cuite de Qin Shi Huang découverte en 1974 dans son mausolée au nord de la Chine, on trouve un double alignement de soldats très colorés, juchés sur une estrade, le regard porté loin. Même si nous sommes loin des milliers de statues datant de 2.200 ans, celles-ci restent néanmoins impressionnantes.

 

 

Un peu plus loin, il s’agit d’une succession de tableaux inspirés des voyages et des découvertes de nouveaux continents. Tous carrés, ils s’intègrent dans des volumes avancés ou reculés de façon aléatoires.

 

 

LE JARDIN ITALIEN

 

Au cœur de la végétation, le regard nous attire vers une échappée.

 

Des azulejos nous plantent le décor. Il y aura de l’eau. Nous découvrons ici une large collection de ces faïences portugaises datant du 15e au 19e siècle. Elles ont été rassemblées par José Berardo et constituent la 2e plus grande collection du genre.


 

Mais, suivons Ness, qui s’amuse d’une feuille qu’elle imagine à la conquête de nouvelles terres tels les bateaux d’autrefois. Son navire improvisé dévale les flots d’une levada, parfois un peu sauvage.

 

 

Le temps encore de jeter un petit œil curieux dans cette grotte romantique.

 

Nous découvrons le bassin des balcons successifs, comme au théâtre, en autant de fenêtres cadrées sur des spectacles fabuleux.

 

 

Ainsi on observe des niches aux sculptures inspirées, encadrées de moulures et de lierre, des folies.



 

Le Palais Monte fut érigé en 1897 par une des familles prospères de Funchal, les Guilherme Rodrigues, en s’inspirant des palais en bord de Rhin. L’endroit était idéal, loin de la cohue de la ville, disposant d’une vue imprenable sur l’océan et bercé dans un écrin de verdure aux richesses naturelles infinies.


 

C’est un siècle plus tard, vers 1987, que José Berardo acquiert la propriété et met en place, le musée, les collections à ciel ouvert et crée ces décors romantiques. Il entreprend d’aménager l’endroit comme un parcours ludique.  Il était possible de s’asperger grâce aux canons à eau et aux jets installés sur les différentes terrasses. Les jeux se déroulaient dans ces écrins romantiques aux inspirations italiennes.


 

Dans le bassin, on retrouve un peu de Japon, histoire de faire un lien entre les différentes atmosphères. Les koïs sacrés s’approchent en quête d’une petite pièce d’argent.

 

De la terrasse de la maison, l’on aperçoit encore des éclats d’océan.

 

Monte, José Berardo a installé une quantité impressionnante de plantes venues du monde entier, des cycas d’Afrique aux bruyères d’ Écosse en passant par les azalées de Bruges.

 

 

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Rendez-vous la semaine prochaine, le 11 février,  pour découvrir le parc arboretum de fabuleux hôtels.

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MADEIRE.4 – JARDIM BOTÂNICO, the essential

The two essential parks of Funchal are undoubtedly the Botanical Garden, but also and above all the Monte Tropical Garden.

 

Today we take you to the Botanical Gardens and soar high, with breathtaking views of the ocean. It is one of the very appreciable facets of the city, wherever we are, the panoramic views open generously.

 

 

Jardim Botânico da Madeira

 

Created at the end of the 18th century on the initiative of João Francisco de Oliveira under the guidance of Dr. Domingos Vandelli, director of the Lisbon Botanical Garden, the garden is conducive to the observation and acclimatization of tropical and subtropical plants. It represents a perfect complement to continental gardens which welcome plants adapted to temperate climates.

From the entrance, the colonial house welcomes us from its side. It protects the collections of the Natural History Museum founded by father and naturalist Ernest Schmitz at the end of the 19th century.

 

In particular, you can see this fragment of a fossilized heather trunk.

 

It dominates the park which is articulated in various levels arranged in the abrupt slope.

 

 

We meander in the shade of the trees and we discover the paired pebble paths. Here, the white and black marbles have given way to pyroclastite, a rock mainly derived from volcanic materials.

 

 

We tumble from time to time on terraces, always in the shade,

 

where the water sometimes invites itself, calm, encumbered with slow greenery.

 

From there, the projections towards the ocean are numerous.


 

 

One of the most famous terraces is that of the Choreographed Gardens. The colored carpet is made up of a mosaic of beef plant (Iresina herbsii), a perennial plant with particularly colorful foliage of red, pink, purple, green, bronze or even yellow. With us, it behaves as an annual.


 

 

There are tropical plants such as dragon trees and yuccas.

 

And also cacti in large varieties.

 

 

Our favorites of the moment - August 2021

In Madeira, orchids are varied and plentiful, here are two examples:

 

This spider orchid comes from Central and South America. It perfectly aligns its many flowers on its flexible, arching stems and presents its graceful ballerinas, if one pays enough attention to it.

 

Rather than stretching, this one organizes its flowers into dense and generous pompoms. You have to take advantage of it, because it only lasts a few days. Arrived from Tanzania, it likes the shade where it evaporates its discreet perfume.

 

Cordylines are also numerous and are pleased to be there. This is an opportunity to observe its red and shiny fruits.

 

The Mickey Mouse tree gets its name from its distinctive fruits, which are regularly flanked by two to several shiny black berries. The flowers are first yellow-gold and later turn red. The fruits appear olive green. The colorful appeal of this small tree lasts all season long.

 

Golden wonder is a perennial plant with spikes of black buds that burst into golden yellow. The leaves have a peanut smell.

 

The Glory lily, one of the rare climbing bulbs, offers its attractive flower, all in bright, flamboyant pink. Of South African origin, the petals are exhibited in so many sparks that stand out from the dull and shaded foliage. Contemplation reaches its blossoming when one can observe all the stages of the development of its flower bud. A delight.

 

The delicate pompoms and scent of Callisia fragrans.

 

The Botanical Garden is cultural and also presents the picturesque houses of Santana, characterized by their triangular shape whose roof descends to the ground in a single movement. They are found in the southeast of the island in the municipality of the same name.

 

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MADÈRE.4 – JARDIM BOTÂNICO, l’essentiel

Les deux parcs essentiels de Funchal sont incontestablement le Jardin botanique, mais aussi et surtout le jardin tropical de Monte.

 

Aujourd'hui, nous vous emmenons au Jardin botanique et nous prenons de la hauteur, avec des vues imprenables sur l’océan. C’est une des facettes très appréciables de la ville, où que nous soyons, les panoramiques s’ouvrent généreusement.

 

 

Jardim Botânico da Madeira

 

Créé à la fin du XVIIIe siècle à l’initiative de João Francisco de Oliveira sous la guidance du Dr Domingos Vandelli, directeur du Jardin botanique de Lisbonne, le jardin est propice à l’observation et à l’acclimatation des plantes tropicales et subtropicales. Il représente un complément parfait aux jardins continentaux qui accueillent les plantes adaptées au climat tempéré.

Dès l’entrée, la maison coloniale nous accueille de son flanc. Elle protège les collections du Musée d’Histoire naturelle fondé par le père et naturaliste Ernest Schmitz à. La fin du XIXe siècle. 

 

On peut notamment y observer ce fragment de tronc de bruyère fossilisée.

 

Elle domine le parc qui s’articule en divers paliers aménagés dans la pente abrupte.

 

 

On sinue à l’ombre des arbres et l'on découvre les chemins de galets appareillés. Ici, les marbres blanc et noir ont cédé leur place à la pyroclastite, une roche principalement issue de matériaux volcaniques.

 

 

On déboule de temps à autre sur des terrasses, toujours à l’ombre,

 

où l’eau s’invite parfois, calme, encombrée de verdure lente.

 

De là, les projections vers l’océan sont nombreuses.


 

 

Une des terrasses les plus fameuses est celle des jardins chorégraphiés. Le tapis coloré est composé d’une mosaïque d’Irésine (Iresine herbsii), une plante vivace au feuillage particulièrement coloré de rouge, rose, pourpre, vert, bronze ou encore jaune. Chez nous, elle se comporte en annuelle.


 

 

On y rencontre les plantes tropicales comme les dragonniers et les yuccas.

 

Et aussi les cactus en grandes variétés.

 

 

Nos coups de cœurs du moment - Août 2021

À madère, les orchidées sont variées et nombreuses, en voici deux exemples :

 

Cette orchidée-araignée vient d’Amérique centrale et du Sud. Elle aligne parfaitement ses nombreuses fleurs sur ses tiges souples, arquées et présente ses ballerines gracieuses, si l'on y prête suffisamment attention.

 

Plutôt que de s’étirer, celle-ci organise ses fleurs en pompons denses et généreux. Il faut en profiter, car elle ne dure que quelques jours. Arrivée de Tanzanie, elle se plait à l’ombre où elle évapore son parfum discret.

 

Les cordylines sont également nombreuses et se plaisent à merveille. C’est l’occasion d’observer ses fruits rouges et brillants.

 

L’arbre Mickey Mouse doit ce nom à ses fruits particuliers, régulièrement flanqués de deux à plusieurs baies noir luisante. Les fleurs sont d’abord jaune-or et se teintent ensuite de rouge. Les fruits apparaissent en vert olive. L’attrait coloré de ce petit arbre dure tout au long de la saison.

 

Le Cassia popcorn ou Séné de Nairobi est une plante vivace aux épis de boutons noirs qui éclatent en jaune doré. Les feuilles ont une odeur de cacahuète.

 

Le lys de Malabar, un des rares bulbes grimpants, offre sa fleur attractive, tout en rose vif, flamboyant. D‘origine sud-africaine, les pétales s’exhibent en autant de flammèches qui se détachent des feuillages ternes et ombragés. La contemplation atteint son épanouissement lorsqu’on peut observer toutes les étapes du développement de son bouton floral. Un régal.

 

Les pompons et le parfum délicats du Callisia fragrans.

 

 

Le Jardin botanique est culturel et présente aussi les maisons pittoresques de Santana, caractérisées par leur forme triangulaire dont le toit descend au sol en un seul mouvement. On les retrouve au sud-est de l’île dans la municipalité du même nom.

 

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We land in Funchal (4), the capital of the Madeira archipelago. Its name comes from the word funcho in Portuguese which means fennel, a plant that was once found there in abundance. It grew there naturally before the colonists established themselves there massively. Today, it has just over 110,000 inhabitants.

 

The urban fabric interferes in the slopes, scatters its red roofs there.

 

What strikes you in Funchal is the nature and especially the plants that invite themselves everywhere: in the parks and gardens of course, but also in the streets, in the squares, around the hotels.

Let's take a little walk.

When the hotel is not in the city centre, what a pleasure to discover this enchantment on foot.

 

THE WALK

 

Private houses.

 

In the street, all the spaces are occupied.

 

Like this walkway that leads from one room to another in a restaurant. An aristolochia exposes its outrageous flowers. Botanical gardens around the world have never hosted such a subject.

 

The walk reveals as many spaces where the plants are remarkable, but also the Azulejos, these often blue earthenware, typical of the Portuguese tradition.

They appeared in Lisbon in the second half of the 16th century. They are found in large numbers in Madeira.

 

 

Squares, streets, what a collection!

The agathis, these rare conifers, endangered for certain varieties, are very pleasant.

Trees, shrubs, pour their impressive quantity of flowers, whatever the season. Everyone seems happy.

The African Tulip tree offers an infallible flowering from spring to autumn.

 

In Funchal, black and white mosaic floors are the norm and cover the squares, sidewalks, sometimes entire streets.

They come in as many geometric compositions.

 
  

 

 

THE PARKS

 

Each neighborhood has its own park and its share of discoveries along the slopes and winding streets:

 

JARDIM PANORÂMICO

 

To the west of the city, the panoramic garden is located directly on the coast and offers magnificent views of the ocean which it overlooks despite its proximity.

 

This is an opportunity to contemplate a phytolacca dioica with generous and suggestive shapes.

 

The flowers are there all year round because the climate is so constant. They add cheerfulness to the already abundant bright colors, those of the benches, doors and shutters, but also of the sculptures. Art is omnipresent.

 

 

PRAÇA DO POVO

Along the pier, between the old and the new port, another opportunity to throw the plants on the fly.


 

 

And to create with a strong will playful spaces that we all want to tread on while hopping.

 

 

 

JARDIM MUNICIPAL DO FUNCHAL


 

A little removed, behind the harbour, the municipal park is part of the urban frame. Surrounded by small shops and restaurants, it is pleasant to rest there. On Saturdays, local craftsmen invest it with their arbor and their handmade creations.

 

We discover there a Silk floss tree, native to Brazil, gigantic. It wasn't in bloom, but its woolly fruit was spectacular!

 

As everywhere else, the benches are personalized in the colors of the island.

 

PARQUE DE SANTA CATARINE

Just backing onto the harbour, the cliff climbs rapidly, offering a special playground for carefully fitted low walls and proliferating plants.


 

 

Here, the sun is almost always there, even when the highs are found under the clouds. The opportunity for games of shadow and light.

 

 

And then we go up, for a grandiose spectacle towards the ocean.

Up there, a fragment of paradise welcomes us at the edge of a stretch of fresh, calm, green water. And more plants.

 

 

The Golden Wonder, is in full bloom.

 

And then we come back down. After this shimmering walk, what a pleasure to reach the restaurant at the bottom, facing the harbour: Gruta.


 

The menu is rich, for quick cooking with ease, but with varied tastes and colours.

 

 

 

THE OLD TOWN

 

The old port, the old fort.

The fortress of Santiago, all in bright ocher, draws the eye. Currently, it houses the Museum of Contemporary Art. In the past, it mainly exercised a military role, notably during the Peninsular War against Napoleonic France. It was founded in the 16th century.

 

 

Here too, man had fun with character taming the forces of nature with concrete blows, all in shapes thrown at random.

 

 

The old town is an opportunity to choose a restaurant among dozens where local specialties entice passers-by at every step. Rua Santa Maria is full of them. Between seafood, Portuguese specialties, fish from the market, the choice is vast, while remaining extremely respectful of wallets.


 

One of our favorite dishes is the tuna steak. It has nothing in common with the one we know on the continent, even if it is obtained fresh. Accompanied by a typical sauce, vegetables sprinkled with herbs and sweet potatoes, it is a treat.

 

The old buildings display frescoes of all kinds: Experienced artists or amateurs rub shoulders in a benevolent uproar.

Where the plants still mingle.

 

 

But it is the doors that amaze more with their colorful proposals.

  
  
  

And also frescoed walls that perfectly sum up the atmosphere and philosophy of the island.

 

Here, we love plants, but also animals and it is not uncommon to observe judicious refuges out of reach. Ness is delighted.

 

 

 

THE FARMERS' MARKET

 

 

One of the must-see places in Funchal is undoubtedly the Mercado dos Lavradores, meaning the farmers' market, perfect for discovering an array of unusual fruits and vegetables.

 

 

Open every day from 7 a.m. to 7 p.m., except Saturdays when the activity stops at 2 p.m., please note that it is closed on Sundays.

 

 

It is set up on two floors and the stalls open onto an interior courtyard. In the back are the fishermen offering the fruit of their morning outing on the high seas.

 

 

Passion fruits are undoubtedly our most beautiful discovery, taste of peach or pineapple, they are much less acidic than those we find at home.v

Guavas and mangoes in other sizes, with varied, intense tastes.

Even more exotic and unusual.

 

We didn't know that the fruit of the Swiss Cheese Plant, this well-known plant in our apartments, was so tasty with its banana taste.

 

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Nous débarquons à Funchal (4), la capitale de l’archipel de Madère. Son nom vient du mot funcho en portugais qui signifie fenouil, une plante qu’on y trouvait, jadis, en abondance. Elle y poussait naturellement avant que les colons ne s’y implantent massivement. Aujourd’hui, elle compte un peu plus de 110.000 habitants.

 

Le tissu urbain s’immisce dans les pentes, y égraine ses toits rouges.

 

Ce qui frappe à Funchal, c’est la nature et surtout les plantes qui s’invitent partout : dans les parcs et les jardins bien sûr, mais aussi dans les rues, sur les places, autour des hôtels.

Faisons un petit tour.

Lorsque l’hôtel n’est pas au centre-ville, quel plaisir de découvrir cet enchantement à pied.

 

LA PROMENADE

 

Maisons de particuliers.

 

Dans la rue, tous les espaces sont investis.

 

Comme cette passerelle qui mène d’une salle à l’autre d’un restaurant. Une aristoloche expose ses fleurs outrageuses. Les jardins botaniques du monde entier n’ont jamais accueilli un tel sujet.

 

La promenade fait découvrir autant d’espaces où les plantes sont remarquables, mais aussi les Azulejos, ces faïences souvent bleues, typiques de la tradition portugaise.

Elles sont apparues à Lisbonne dans la seconde moitié du 16ème siècle. On les retrouve en nombre à Madère.

 

 

Les places, les rues, quelle collection !

Les agathis, ces conifères rares, en voie de disparition pour certaines variétés, se plaisent à merveille.

 Les arbres, les arbustes, déversent leur quantité impressionnante de fleurs, quelle que soit la saison. Tous semblent épanouis.

Le Tulipier du Gabon offre une floraison infaillible du printemps à l’automne.

 

A Funchal, les dallages de mosaïques noir et blanc sont la norme et courent les places, les trottoirs, les rues entières parfois.

Ils se déclinent en autant de compositions géométriques.

 
  

 

 

LES PARCS

 

Chaque quartier accueille son parc et son lot de découvertes aux détours des pentes et des rues sinueuses :

 

JARDIM PANORÂMICO

 

À l’ouest de la ville, le jardin panoramique s’implante à même la côte et offre de magnifiques vues sur l’océan qu’il surplombe malgré sa proximité.

 

C’est l’occasion de contempler un phytolacca dioica aux formes généreuses et suggestives.

 

Les fleurs s’installent toute l’année tellement le climat y est constant. Elles ajoutent en gaieté aux couleurs vives déjà abondantes, celles des  bancs, des portes et des volets, mais aussi des sculptures. L’art est omniprésent.

 

 

PRAÇA DO POVO

Le long de la jetée, entre l’ancien et le nouveau port, encore une occasion de jeter les plantes à la volée.


 

 

Et de créer d’une volonté forte des espaces ludiques que nous avons tous envie de fouler en sautillant.

 

 

 

JARDIM MUNICIPAL DO FUNCHAL


 

Un peu retiré, derrière le port, le parc municipal s’inscrit dans le tissu urbain. Entouré de petits commerces et restaurants, il est agréable de s’y reposer. Les samedis, les artisans locaux l’investissent de leur tonnelle et de leurs réalisations faites main.

 

Nous y découvrons un Kapok ou arbre à soie, originaire du Brésil, gigantesque. Il n’était pas en fleur, mais son fruit laineux était spectaculaire !

 

Comme partout ailleurs, les bancs y sont personnalisés aux couleurs de l’île.

 

PARQUE DE SANTA CATARINE

Juste adossé au port, la falaise grimpe rapidement, offrant un terrain de jeu particulier aux murets appareillés avec soin et aux plantes prolifères.


 

 

Ici, le soleil est presque toujours de la partie, même lorsque les hauts se retrouvent sous les nuages. L’occasion pour des jeux d’ombre et de Lumière.

 

 

Et puis on monte, pour un spectacle grandiose vers l’océan.

Là-haut, un fragment de paradis nous accueille au bord d’une étendue d’eau douce, calme, verte. Et encore des plantes.

 

 

Le séné, ou arbre candelabre, est en pleine floraison.

 

Et puis, on redescend. Après cette promenade chatoyante, quel plaisir de rejoindre le restaurant tout en bas, face au port : Le Gruta.


 

La carte est riche, pour une cuisine rapide en toute simplicité, mais aux goûts et aux couleurs variés.

 

 

 

LA VIEILLE VILLE

 

Le vieux port, le vieux fort.

La forteresse de Santiago, tout en ocre vif, appelle le regard. Actuellement, elle abrite le musée d’art contemporain. Autrefois, elle a principalement exercé un rôle militaire, notamment lors de la guerre péninsulaire contre la France Napoléonienne. Elle a été fondée au 16ème siècle.

 

 

Ici aussi, l’homme s’est amusé avec caractère à dompter les forces de la nature à coups de béton, tout en formes jetées au hasard.

 

 

La vieille ville, c’est l’occasion de choisir un resto parmi des dizaines où les spécialités locales allèchent les passants à chaque pas. La rua Santa Maria en regorge. Entre fruits de mer, spécialités portugaises, poissons du marché, le choix est vaste, tout en restant extrêmement respectueux des portefeuilles.


 

Un de nos plats préférés est le steak de thon. Il n’a rien de commun avec celui que nous connaissons sur le continent, même si on l’obtient frais. Accompagné d’une sauce typique, de légumes saupoudrés d’aromates et de patates douces, c’est un régal.

 

Les vieilles bâtisses arborent des fresques en tout genre : Artistes confirmés ou amateurs se côtoient dans un chahut bienveillant.

Où les plantes se mêlent encore.

 

 

Mais ce sont les portes qui émerveillent davantage avec leurs propositions colorées.

  
  
  

Et aussi des murs aux fresques résumant parfaitement l’atmosphère et la philosophie de l’île.

 

Ici, on aime les plantes, mais aussi les animaux et il n’est pas rare d’observer de judicieux refuges hors de portée. Ness est ravie.

 

 

 

LE MARCHE DES PRODUCTEURS

 

 

Un des lieux incontournables à Funchal est incontestablement le Mercado dos Lavradores, entendez le marché des producteurs, parfait pour y découvrir un éventail de fruits et de légumes inhabituels.

 

 

Ouvert tous les jours de 7 à 19h, sauf le samedi où l’activité s’arrête à 14h, bien noter qu’il est fermé le dimanche.

 

 

Il s’installe sur deux étages et les échoppes s’ouvrent sur une cour intérieure. À l’arrière, on retrouve les pêcheurs proposant le fruit de leur sortie matinale en haute mer.

 

 

Les fruits de la passion sont sans nul doute notre plus belle découverte, goût de pêche ou d'ananas, ils sont nettement moins acidulés que ceux que nous trouvons chez nous.

Les goyaves et mangues dans d'autres tailles, aux goûts variés, intenses.

Plus exotiques et inhabituels encore.

 

Nous ne savions pas que le fruit du faux philodendron, cette plante bien connue de nos appartements, était si savoureux avec son goût de banane.

 

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The island is ideal for hiking, with family, friends, or alone, amateurs or seasoned. We present  3 excursions that we had the pleasure of carrying out as a family.

 

STROLL 1 - Levada da Serra do Faial – August

 

The first follows the Levada da Serra do Faial, one of those precious canals on the island.

 

A little to the north-east of Funchal, the capital, we find ourselves at the edge of the built-up areas alongside this trickle of water which plunges its meanders into lush corners.

 

Very quickly, we sink into this forest which oscillates between real nature and a garden paradise.

 

The agapanthus flourish there wonderfully. There are never too many, however, like all imported species, they proliferate.


Originally from Australia and South Africa, they paint here paintings of controlled nature, romantic as one pleases.
  

 

Here and there, the trees are spaced out and the views emerge on the beauties of the island where the red roofs, the slopes and the ocean are dotted.


   

 

Plants catch our curious eyes. The colors, the shapes of the flowers are captivating.

 

And then, we are surprised to find there, in an impressive size, a tree which for our temperate, continental habits, is only a bast shrub, the Clethra.

It is also an opportunity to observe the mimosas more closely.

 

From time to time, our journey offers us intimate face-to-face meetings, where time stops and suspends us in elsewhere.

An abandoned house. There are plenty of them on the island, but this one has retained all of its charm despite the fire that caused its occupants to flee.

And then a sheepfold, perhaps, accompanied by its Echium nervosum.

 

 

STROLL 2 -  Hike of the 25 fonts - October

 

Start at the top of the island, in its center. This walk is unquestionably the most beautiful in terms of discovering nature in its purest state. Since it is very popular, it is best to tread its paths outside of busy seasons. October is the perfect month for this.

 

Barely deposited on the mountainside, we follow the guide and we rush into the forest, humid, rich, strong. The smells, the vapors envelop us and impregnate us. The path is still paved, the only element that connects us to our world.

 

The gaze is invited in the distance towards landscapes worthy of Jurassic Park.

 

The cascade of the 25 fonts pours its water, in multiple jets, along the vertical slopes of a verdant rock of laurels and arborescent heather clinging.

 

And then the vegetation engulfs us, the Laurus novocanariensis and the calluna scoparia 'Maderincola' bend down, lie down, invite us into the throat of the primary forest, under its glottis, for the time of a descent.

 

Often the water joins us, hurtles down the slopes, hops, bounces from a pebble to a grassy clump. The paths are narrowing, losing the last traces of civilization.

    

Trees become deformed, disordered, no longer obey the same rules. A last escape to remind us where we are.

 

At the crossroads, we fork obliquely and descend the slope.


This horned lady must have gotten lost, wedged between two strings of steep steps.
 

 

After more than an hour under the armfuls of heathers, the path finally opens onto the majestic Levada des 25 fontes. She continues to be rocked by the wooded arches. However, we still follow each other in single file, enjoying the last panoramas before succumbing to the cradle of the trickle of water.

 

 
 

 

After a long journey, adopting the peaceful rhythm of water, we reach our Grail, the waterfall of 25 fonts. In a setting of wet rocks and lush greenery, water oozes everywhere, spreads in exquisite mists, falls, crashes, splashes.

  

 

We pose. And then we leave by a new path, to attack the mountain. Our guide promised us more flatness, then.

 

It leads us under the rock, a shortcut. To pass from the north to the south of the island, and to transport the treasure to its destination, the aqueducts pass under the mountain. The water circulates there in the open or confined air, carrying with it ferns that colonize the walls.


We walked more than a kilometer and a half in the darkness, guided by the jolts of the wandering water. It sometimes spread at our feet, which we then lit up with our smartphones.
 

 

Once outside, we found the mountain, its mist and its flowers.

 

 

 

STROLL 3 -  Porto Moniz and ports - October

In Madeira, many hikes offer the express visit of typical places such as small fishing harbors, ancestral villages or breathtaking viewpoints.

 

The rugged, sometimes steep landscapes are reminiscent of distant islands, from another continent, such as Reunion Island for example. However, Madeira is less than 4 hours away by flight.

The houses cling to the sometimes steep slopes.

 

 

The paths intertwine to make you sick. They must remain practicable, always

  

 

And sometimes, the mist gets involved, veils desires, exacerbates the beautiful bark of the eucalyptus.

 

 

Port of Câmara de Lobos, place prized by Wiston Churchil, suspended for a moment, far from the London hustle and bustle, to paint.


  

 

All around the island, water flows into water, tirelessly. The waterfalls are powerful, impressive, full of foam. The shores are steep, the beaches probably non-existent.


  

 

And then we come to Moniz and its natural pools, from above. The panorama is incredible.

 

First, we weren't convinced. The world, the principle, the weather, we were between two showers, and perhaps the danger. Installed on the volcanic rock that tumbles into the ocean, setting foot is perilous and requires constant attention.

 

Also, we only had 2 hours, watch in hand, to eat and enjoy swimming. It was one o'clock.
Big mistake our reluctance. We chose the paying area because there was also a restaurant.

 

What pleasures it is to enjoy these natural pools with these ocean waves which suddenly rush over the piers. A thousand times better than the wave pools at Sian Park in Tenerife or those in Florida.

 

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Vous voici dans notre deuxième article sur Madère. Si vous avez raté le début, pas de soucis, il vous suffit de cliquer sur le lien ci dessous :

Lire le premier article sur Madère

 

L'île est idéale pour les randonnées, en famille, entre amis, ou seul, amateurs ou chevronnés. Nous vous présentons 3 excursions que nous avons eu le plaisir de réaliser en famille.

 

BALADE 1 - Levada da Serra do Faial – août

 

La première suit la Levada da Serra do Faial, un de ces canaux précieux de l’île. 

 

Un peu au nord est de Funchal, la capitale, on se retrouve à la limite des zones bâties à côtoyer ce filet d’eau qui plonge ses méandres dans des coins luxuriants.

 

Très vite, nous nous enfonçons dans cette forêt qui oscille entre nature réelle et jardin paradis.

 

Les agapanthes s’y épanouissent à merveille. Il n’y en a jamais trop, pourtant, comme toutes les espèces importées, elles prolifèrent.


Originaires d’Australie et d’Afrique du Sud, elles peignent ici des tableaux de nature maitrisée, romantiques à souhait.
  

 

Ça et là, les arbres s’espacent et les vues se dégagent sur les beautés de l’île où se parsèment les toits rouges, les pentes et l’océan.


   

 

Les plantes accrochent nos regards curieux. Les couleurs, les formes des fleurs sont captivantes.

 

Et puis, l’on s’étonne de trouver là, dans une taille impressionnante, un arbre qui pour nos habitudes tempérées, continentales, n’est qu'un arbuste filasse, le Clethra.

C’est aussi l’occasion d’observer de plus près les mimosas.

 

De temps à autre, notre parcours nous offre des face-à-face intimistes, là où le temps s’arrête et nous suspend dans des ailleurs.

Une maison abandonnée. Il y en a beaucoup sur l’île, mais celle-ci a conservé tout son charme malgré l’incendie qui a fait fuir ses occupants.

Et puis une bergerie, peut-être, accompagnée de son Echium nervosum.

 

 

BALADE 2 -  Randonnée des 25 fontes - octobre

 

Départ au sommet de l'île, en son centre. Cette balade est incontestablement la plus belle en matière de découverte de la nature à l’état pure. Puisqu’elle est très prisée, il est préférable de fouler ses sentiers en dehors des saisons d’affluence. Le mois d’octobre est idéal en ce sens.

 

A peine déposés à flanc de montagne, on suit le guide et on s’engouffre dans la forêt, humide, riche, forte. Les odeurs, les vapeurs nous enveloppent et nous imprègnent. Le chemin est encore goudronné, seul élément qui nous relie à notre monde.

 

Le regard s’invite au loin vers des paysages dignes de Jurassic Park.

 

La cascade des 25 fontes déverse son eau, en de multiples jets, le long des pentes verticales d'une roche verdoyante de lauriers et de bruyères arborescentes agrippés.

 

Et puis la végétation nous engloutit, les Laurus novocanariensis et les calluna scoparia 'Maderincola' se courbent, se couchent, nous invitent dans la gorge de la forêt primaire, sous sa glotte, le temps d'une descente.

 

Souvent l’eau nous rejoint, dévale les pentes, sautille, rebondit d’un caillou à une touffe herbacée. Les chemins se rétrécissent, perdent les dernières traces de civilisation.

    

Les arbres se déforment, se désordonnent, n’obéissent plus aux mêmes règles. Une dernière échappée pour nous rappeler où nous sommes.

 

A la croisée des chemins, nous bifurquons à l’oblique et dévalons la pente.


Cette dame cornue a dû se perdre, coincée entre deux chapelets de marches abruptes.
 

 

Après plus d’une heure sous les brassées de lauriers, le chemin s’ouvre enfin sur la Levada des 25 fontes, majestueuse.  Elle continue de se faire bercer par les arches boisés. Nous nous suivons pourtant encore à la queue-leu-leu, appréciant les derniers panoramas avant de succomber dans le berceau du filet d’eau.

 

 
 

 

Après un long cheminement, adoptant le rythme paisible de l’eau, nous obtenons notre Graal, la cascade des 25 fontes. Dans un écrin de roches humides et de verdure luxuriante, l’eau suinte de partout, se répand en brumes exquises, chute, s’écrase, éclabousse.

  

 

Nous nous posons. Et puis nous repartons par un nouveau chemin, à l’assaut de la montagne. Notre guide nous a promis plus de platitude, ensuite.

 

Il nous conduit sous la roche, un raccourcis. Pour passer du nord au sud de l’ile, et pour acheminer le trésor à bon port, les aqueducs passent sous la montagne. L’eau y circule à l’air libre ou confiné, emportant avec elle des fougères qui colonisent les parois.


Nous avons marché plus d’un kilomètre et demi dans les ténèbres, guidés par les soubresauts de l’eau vagabonde. Elle se répandait parfois à nos pieds que nous éclairions alors de nos smartphones.
 

 

Une fois dehors, nous avons retrouvé la montagne, sa brume et ses fleurs

 

 

 

BALADE 3 -  Porto Moniz et les ports - octobre

A Madère, bon nombre de randonnées propose la visite expresse de lieux typiques comme les petits ports de pêches, les villages ancestraux ou encore des points de vues vertigineux.

 

Les paysages chahutés, parfois escarpés font penser aux îles lointaines, d’un autre continent, comme l’île de la Réunion par exemple. Pourtant, Madère se trouve à moins de 4 heures de vol.

Les maisons s’agrippent aux pentes parfois abruptes.

 

 

Les chemins s’entrelacent à s’en rendre malade. Ils doivent rester praticables, toujours

  

 

Et parfois, la brume s’en mêle, voile les convoitises, exacerbe les belles écorces des eucalyptus.

 

 

Port de Câmara de Lobos, endroit prisé par Wiston Churchil, un moment suspendu, loin de la cohue londonienne, pour peindre.


  

 

Tout autour de l’île, l’eau se jette dans l’eau, inlassablement. Les cascades sont puissantes, impressionnantes, toute en écume. Les rives sont abruptes, les plages sans doute inexistantes.


  

 

Et puis, nous arrivons à Moniz et ses piscines naturelles, par le haut. Le panorama est incroyable.

 

D’abord, nous n’étions pas convaincus. Le monde, le principe, la météo, nous étions entre deux averses, et le danger peut-être. Installées à même la roche volcanique qui déboule dans l’océan, poser le pied est périlleux et demande une attention de chaque instant.

 

Aussi, nous n'avions que 2 heures, montre en main, pour manger et profiter de la baignade. Il était treize heure.
Grande erreur que notre réticence. Nous avons choisi le domaine payant car il y avait aussi un restaurant.

 

Quels plaisirs que de jouir de ces piscines naturelles avec ces vagues océaniques qui s'invitent brutalement par dessus les jetées. Mille fois mieux que les piscines à vagues du Sian Park de Tenerife ou de celles de Floride.

 

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Here is our first article on the island of Madeira.

It stuck us so much that we want to tell you everything, so there will be several articles, at the rate of 1 per week, 1 every Saturday from today, January 7, 2023.

This first article is an introduction, we sweep you over the most important points of its history, its geography and its flora and fauna. Botany is unquestionably one of its most important characteristics.

 

A. HISTORY GEOGRAPHY

 

The Archipelago of Madeira is made up of four islands lost in the center of the Atlantic, at the level of Africa.


                                                                               source Google MAP

 

Madeira and Porto Santo are inhabited so Deserta Grande and Bugio constitute a preserved nature reserve. It is part of Macaronesia with the archipelagos of the Azores, the Canaries and the Cape Verde Islands.

 

 

Located beyond the columns of Hercules, beyond the reach of knowledge, this entity corresponded to the kingdom of the dead in antiquity. Some interpretations of Plato's Timaeus and Critias place the location of Atlantida, this mythically sunken land, there.

No wonder we find delicious water there that reminds us of this dark side of history.

 

In Madeira, water is essential, generated mainly by the transpiration of the Laurisilva, the primary forest in the north of the island, classified as World Heritage by Unesco. It is the largest surviving primary laurel forest. Other fragments are found in the Canary Islands and the Azores.


                                                                                    source whc.unesco.org

 

This water, an essential element for life, a true gift of nature, is carefully transported to places of culture and habitation by the Levadas, a link for many walks.

  

 

The water rushes down the mountain sides, threads and filters through an exuberant nature.

 

 

And then man accompanies it, since the 16th century, outlines canals for it, routes it in pipes, so many paths maintained, revised, monitored so much it is precious, fresh, rich.

  

 

He even digs the rock in tunnels, over several kilometers, and crosses the mountains.

 

It is also thanks to it that more than 70% of electricity is produced. In Madeira, energy is green and has been for centuries.

 

 

B. FLORA and FAUNA

 

Madeira attracts nature lovers and especially plants ones. It is plural in its diversity. A garden island per excellence, it is exuberant.

 

The south side, prized by man during his installation for its stable and mild climate all year round, has steep, landscaped and cultivated sides. As is often the case, man has deforested to better settle. It eroded the soil generating real risks of collapse.

 

Fortunately in Madeira, it recovered early enough not to desert the island. There was an urgent need to stabilize the soil, under penalty of seeing all the efforts thrown into the sea. So, rather than letting nature take its course, which he considered too slow, he replanted a mass of robust, vigorous plants, such as Eucalyptus and Acacia. The entire south of the island is now invaded.


                                                               Eucalyptus globulus
 andAcacia mearnsii

 

When it rains a little (it never rains a whole day in Madeira), the whole forest turns into a place of intense aromatherapy. The vapors that emerge are captivating.

 

In winter, it is the acacia mimosas that take over for our enchantment with their subtle fragrance.

 

But this imported nature is terribly invasive, growing so fast that it leaves no room for native species. The South side is definitely transformed, beyond repair. This is why Madeirans persist today in preserving the peaks and valleys of the north unscathed. This is where we find the Laurisilva, one of the oldest primary forests in Europe.

 

We find there the Laurels, pines, Ulex, ferns

 
 

 

and also endemic blueberries: the vaccinum padifolium. They are larger and elongated, carried by real bushes 2m high. More acidic, their taste is less pronounced than that of our continental blueberries.

 

 

In Madeira, the largest endemic animals are rabbits, bats or pigeons. Today, there are also dogs, wild pigs or cows that come to graze peacefully on the heights. They have been introduced.

 

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Read our third article on Madeira
Read our fourth article on Madeira
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Voici notre premier article sur l'île de Madère.

Elle nous a tellement scotchés qu'on veut tout vous dire, alors il y aura plusieurs articles, au rythme de 1 par semaine, 1 tous les samedis à partir d'aujourd'hui, le 7 janvier 2023.

Ce premier article est une introduction, on vous balaye sur les points les plus importants de son histoire, de sa géographie et de sa flore et faune. La botanique est incontestablement une de ses caractéristiques les plus importantes.

 

A. HISTOIRE-GEO

 

L’Archipel de Madère est composé de quatre îles perdues au centre de l'Atlantique, à hauteur de l'Afrique.


                                                                               source Google MAP

 

Madère et Porto Santo sont habitées alors que Deserta Grande et Bugio constituent une réserve naturelle préservée. Il fait partie de la Macaronésie avec les archipels des Açores, des Canaries et des îles du Cap Vert.

 

 

Située au delà des colonnes d'Hercule, hors de porté de la connaissance, cette entité correspondait au royaume des morts dans l'Antiquité.  Certaines interprétations du Timée et du Critias de Platon y situent l'emplacement de l'Atlantide, cette terre mythiquement engloutie.

Pas étonnant d'y trouver une eau délicieuse qui nous rappelle cette part d'ombre de l'histoire.

 

A Madère, l'eau est primordiale, générée principalement par la transpiration de la Laurisilva, la foret primaire au nord de l'île, classée patrimoine mondial par l’Unesco.  Il s’agit de la plus grande forêt de lauriers primaire survivante. D’autres fragments se retrouvent aux Canaries et aux Açores.


                                                                                    source whc.unesco.org

 

Cette eau, élément essentiel à la vie, véritable cadeau de la nature, est acheminée précieusement vers les lieux de culture et d'habitation par les Levadas, trait d'union de bon nombre de balades.

  

 

L'eau dévale les flancs de montagne, se faufile et se filtre dans une nature exubérante.

 

 

Et puis l'homme l'accompagne, depuis le 16ème siècle, lui profile des canaux, l'achemine dans des tuyaux, autant de chemins entretenus, révisés, surveillés tellement elle est précieuse, fraiche, riche.

  

 

Il creuse même la roche en tunnels, sur plusieurs kilomètres, et traverse les montagnes.

 

C'est aussi grâce à elle que plus de 70% de l'électricité est produite. A madère l'énergie est verte et ce depuis des siècles.

 

 

B. FLORE et FAUNE

 

Madère attire les amoureux de nature et surtout de plantes. Elle est plurielle dans sa diversité. Île-jardin par excellence, elle est exubérante.

 

Le coté sud, prisé par l'homme lors de son installation pour son climat stable et clément toute l'année, présente des flancs abruptes, aménagés et cultivés. Comme c'est souvent le cas, l'homme a déforesté pour mieux s’installer. Il a érodé les sols générant des risques réels d’effondrements.

 

Heureusement à Madère, il s'est repris suffisamment tôt que pour ne pas désertifier l'île. Il y avait urgence de devoir stabiliser les sols, sous peine de voir tous les efforts jetés à la mer. Alors, plutôt que de laisser faire la nature qu'il jugeait trop lente, il a replanté en masse des plantes robustes, vigoureuses, comme l'Eucalyptus et l'Acacia. Tout le sud de l’île en est désormais envahi.


                                                               Eucalyptus globulus
et Acacia mearnsii

 

Lorsqu'il pleut un peu (il ne pleut jamais une journée entière à Madère), c'est toute la forêt qui se transforme en un lieu d'aromathérapie intense. Les vapeurs qui s'en dégagent sont envoutantes, enivrantes.

 

En hiver, ce sont les mimosas acacia qui prennent le relais pour notre enchantement avec leur parfum subtil.

 

Mais cette nature importée est terriblement envahissante, pousse tellement vite qu'elle ne laisse aucune place aux espèces indigènes. Le côté Sud est définitivement métamorphosé, irrécupérable. C'est pourquoi les Madériens s'obstinent aujourd'hui à préserver les sommets et les vallées du nord indemnes. C'est là qu'on retrouve la Laurisilva, une des forêts primaires les plus anciennes d'Europe.

 

On y retrouve les Lauriers, les bruyères, les pins, les Ulex, les fougères

 
 

 

et aussi des myrtilles endémiques : le vaccinum padifolium. Elles sont plus grosses et alongées, portées par de véritables buissons de 2m de haut. Plus acide, leur goût est moins prononcé que celui de nos myrtilles continentales.

 

 

A Madère, les animaux endémiques les plus gros sont des lapins, des chauves-souris ou des pigeons. Aujourd'hui, on y rencontre aussi des chiens, des cochons sauvages ou des vaches qui viennent paitre en toute quiétude sur les hauteurs. Ils ont été introduits.

 

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