Retour

Vous voici dans notre cinquième article sur Madère. Si vous avez raté le début, pas de soucis, il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous :

Lire le premier article sur Madère
Lire le deuxième article sur Marère
Lire le troisième article sur Madère
Lire le quatrième article sur Madère

 

MADÈRE.5  - JARDIM TROPICAL do MONTE, mémorable

 

 

Le téléphérique panoramique est une façon sympa de se déplacer à Funchal, du bord d’océan vers les hauts, vers le Jardin botanique et vers le jardin tropical de Monte. Les paysages y sont vertigineux, suspendus tel un grain de poussière au-dessus des déclives parfois très profondes.


 

Il faut un peu marcher entre les différentes gares, celle du Jardin botanique et celle du jardin tropical. Les agapanthes nous accompagnent encore cette fois.

 

 

 

UN REGARD SUR L'AFRIQUE

 

Le jardin tropical du palais de Monte se décline en plusieurs thèmes, traverse plusieurs continents et s’aborde par le haut. Le Musée propose, sur deux étages, une collection  « La passion africaine » regroupant plus de 1000 sculptures zimbabwéennes des années 70s. Il nous accueille de son ocre orangé. Le temps s’arrête, nous baigne dans une atmosphère d’ailleurs.

 
 
 

À peine la porte spatio-temporelle franchie, nous voici guidés dans un chemin tel celui de croix, mais celui-ci nous raconte l’histoire du jardin.

 

Des vues vers le bas nous donnent l’envie de poursuivre. On pourfend la végétation tropicale et l’on s’en amuse de quelques cache-cache enfantins.

 

 

 

LE JARDIN ORIENTAL

 

Très vite, on se téléporte dans un jardin oriental, inspiré de Chine et du Japon. Les ponts, les portiques, les barrières rouges jouent avec une végétation luxuriante et nous accompagnent à un rythme tranquille.

 

 

Le fil rouge nous fait traverser des points d’eau,

 

et nous invite dans des loges secrètes aux symboles forts.


 

Inspirée de la fabuleuse armée de Terre cuite de Qin Shi Huang découverte en 1974 dans son mausolée au nord de la Chine, on trouve un double alignement de soldats très colorés, juchés sur une estrade, le regard porté loin. Même si nous sommes loin des milliers de statues datant de 2.200 ans, celles-ci restent néanmoins impressionnantes.

 

 

Un peu plus loin, il s’agit d’une succession de tableaux inspirés des voyages et des découvertes de nouveaux continents. Tous carrés, ils s’intègrent dans des volumes avancés ou reculés de façon aléatoires.

 

 

LE JARDIN ITALIEN

 

Au cœur de la végétation, le regard nous attire vers une échappée.

 

Des azulejos nous plantent le décor. Il y aura de l’eau. Nous découvrons ici une large collection de ces faïences portugaises datant du 15e au 19e siècle. Elles ont été rassemblées par José Berardo et constituent la 2e plus grande collection du genre.


 

Mais, suivons Ness, qui s’amuse d’une feuille qu’elle imagine à la conquête de nouvelles terres tels les bateaux d’autrefois. Son navire improvisé dévale les flots d’une levada, parfois un peu sauvage.

 

 

Le temps encore de jeter un petit œil curieux dans cette grotte romantique.

 

Nous découvrons le bassin des balcons successifs, comme au théâtre, en autant de fenêtres cadrées sur des spectacles fabuleux.

 

 

Ainsi on observe des niches aux sculptures inspirées, encadrées de moulures et de lierre, des folies.



 

Le Palais Monte fut érigé en 1897 par une des familles prospères de Funchal, les Guilherme Rodrigues, en s’inspirant des palais en bord de Rhin. L’endroit était idéal, loin de la cohue de la ville, disposant d’une vue imprenable sur l’océan et bercé dans un écrin de verdure aux richesses naturelles infinies.


 

C’est un siècle plus tard, vers 1987, que José Berardo acquiert la propriété et met en place, le musée, les collections à ciel ouvert et crée ces décors romantiques. Il entreprend d’aménager l’endroit comme un parcours ludique.  Il était possible de s’asperger grâce aux canons à eau et aux jets installés sur les différentes terrasses. Les jeux se déroulaient dans ces écrins romantiques aux inspirations italiennes.


 

Dans le bassin, on retrouve un peu de Japon, histoire de faire un lien entre les différentes atmosphères. Les koïs sacrés s’approchent en quête d’une petite pièce d’argent.

 

De la terrasse de la maison, l’on aperçoit encore des éclats d’océan.

 

Monte, José Berardo a installé une quantité impressionnante de plantes venues du monde entier, des cycas d’Afrique aux bruyères d’ Écosse en passant par les azalées de Bruges.

 

 

Vous avez aimé cet article ? Découvrez nos autres articles sur Madère en cliquant sur les liens ci-dessous :

Lire le premier article sur Madère
Lire le deuxième article sur Madère
Lire le troisième article sur Madère
Lire le quatrième article sur Madère

 

Rendez-vous la semaine prochaine, le 11 février,  pour découvrir le parc arboretum de fabuleux hôtels.