Ce vendredi 9 novembre 2018, à 19h00, au Jardin Botanique de Liège, se tiendra une conférence de Cédric Pollet.
Il va nous parler des jardins d'hiver.
Nous avons hâte d'y assister. D'ailleurs dépêchez-vous, il reste encore quelques places.
Les réservations se font par mail à l'adresse suivante: danielalbert@skynet.be.
Cette conférence est organisée par l'association 'Le Sécateur', un regroupement de passionnés des jardins.
Nous profitons de l'occasion pour parler de ce livre. Comme beaucoup, nous ne sommes pas insensibles à la qualité de ce livre, autant pour les photos, que pour l'histoire qui y est racontée; mais surtout pour la richesse des jardins présentés.
Nous avons eu la chance d'en visiter un bon nombre, remarquables. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous procurer le livre et d'organiser les visites de ces lieux.
Si le livre est un enchantement, se retrouver dans ces paradis est une extase.
Nous allons d'ailleurs programmer, autant que faire se peut, la visite des jardins cités, que nous n'avons pas encore foulés.
Si les 4 coups de cœur son particulièrement bien choisis: L'Etang de Launay, le Jardin du Bois Marquis, Sir Harrold Hillier Gardens, Bressingham Gardens; les autres jardins cités ne sont pas en reste. Nous ne pouvons que conseiller de visiter Wisley, Savill Garden, Rosemoor, Le Vasterival, entre autre.
Pour les visites:
Etang de Launay, il faut contacter les pépinières Hennebelle qui organisent régulièrement et en automne-hiver, les visites guidées du jardin, par Jean-François Dantec, lui même. La prochaine est organisée le 26/10 ! http://www.hennebelle.com
Jardin du Bois Marquis, il faut contacter Monsieur Christian Peyron directement (+33 6 08 99 02 01)
Le Vasterival, plusieurs visites sont programmées dans l'agenda, dont une sur les écorces le 09/11. https://www.vasterival.fr
Les jardins anglais sont ouverts librement au public.
Le livre de Cédric Pollet est enivrant et inspirant.
Que de bonnes idées pour donner du relief à son jardin en hiver. Ce que nous aimons à souligner, c'est l'importance des conifères.
'Jardins d'hiver' est le troisième et dernier livre d'une trilogie sur les écorces. Il est donc normal que l'accent soit tout spécialement donné aux arbres et arbustes dotés de cette qualité décorative.
Mais Cédric nous donne à comprendre, que ces éléments sont encore mieux mis en valeur avec d'autres plantes, comme les graminées, les bruyères, mais aussi les feuillages persistants dont les conifères de taillent la plus belle part.
La deuxième partie du livre est consacrée aux belles plantes d'hiver, en commençant par les écorces et bois colorés, mais on y parle aussi de floraisons, de fruits, de feuillages, de plumets ou d'ombelles séchées. Son approche des jardins d'hiver, en extérieur, est incontestablement bien fournie, riche d'exemples et de mises en situation.
Un jardin d'hiver est multiple, et sera d'autant plus beau, s'il est varié. Si les premiers jardins d'hiver étaient principalement de conifères, comme le raconte Cédric Pollet, les jardiniers ont bien compris, que les belles écorces pouvaient s'y démarquer d'avantage.
Ce que nous retenons
Si on suit l'évolution du jardin d'hiver depuis ces 30 dernières années, dans le livre, nous constatons que les français avaient d'abord, uniquement, retenu l'intérêt des belles écorces, en oubliant un peu, les plantes originaires de ces jardins: les conifères.
Nous sommes personnellement ravis, lorsque nous visitons l'Etang de Launay, que Jean Louis Dantec, dont le jardin a plus ou moins le même âge que le nôtre (quelques années de plus), utilise avec goût, et sans vraiment de retenue, les conifères.
Si l'histoire nous montre ces variations subtiles d'intérêt, nous sommes convaincus, aujourd'hui, que nous pouvons trouver le véritable équilibre, pour un jardin harmonieux et moins exclusif.
Petit bémol
Exclusivité franco-française.
Les nombreuses plantes citées dans l'ouvrage, sont assez compliquées à se procurer. Et surtout auprès des pépiniéristes cités en fin de l'ouvrage, qui ne sont, d'ailleurs que français. Les mordus le savent et sortent, des frontières pour aller dénicher les perles en Angleterre, en Belgique et aux Pay-Bas, principalement. Tous les propriétaires de ces jardins magnifiques le font, nous pouvons vous le certifier. C'est un peu dommage de taire l'information.
A noter, par exemple, que Stone Lane Gardens, cités et photographiés dans les jardins visités de l'ouvrage, est également une pépinière pointue dans les bouleaux à écorce, justement. Mais cela n'est pas précisé.
Conclusion
Cet ouvrage est un véritable bijou, un must-have incontestable de votre bibliothèque. Il est truffé d'informations, d'histoires touchantes, d'exemples magnifiques et surtout d'images sensibles et justes.
Mais il faut aussi pouvoir le lire entre les lignes, car il recèle d'innombrables trésors tus.