Notre collection « biodiversité » vous propose des plantes naturelles nées dans les jardins du Florilège
Crédit image : IA Midjourney
Comment devenir acteur de la biodiversité ? Planter est certainement une des actions les plus efficaces pour améliorer la qualité de notre environnement. Oui, mais pas n’importe comment. Aux jardins du Florilège, on y réfléchit depuis pas mal de temps et on vous explique comment faire.
C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place notre collection « Biodiversité ». Dans notre boutique en ligne, vous reconnaîtrez facilement les plantes de la sélection grâce à ce logo.
Nous avons donné un nouveau nom à chacun des groupes observés. Il est important de les identifier. Vous les découvrirez sous l'appellation florilegii, en latin qui signifie « du Florilège ». Dans notre e-shop, vous pouvez faire une sélection sur base de ce nom et vous obtiendrez la collection complète.
Devenir acteur de la biodiversité - plantons en variation des plantes naturelles
Le monde végétal accueille, nourrit, abrite, protège le monde animal et plus encore. Il draine, équilibre, filtre, stabilise les sols ou régule les températures. Nous pourrions éviter un nombre impressionnant de catastrophes climatiques, si nous n’avions pas autant dénaturé la Terre.
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Pour favoriser la biodiversité, il est important de se laisser guider par la nature. L’observation est le meilleur moyen de comprendre son fonctionnement. Il suffit, ensuite, de reproduire ses actions, ou de la laisser faire.
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Toutes les plantes se reproduisent. Cette caractéristique fait d’elles des êtres vivants à part entière. A ce titre, nous devons les respecter autant que n’importe quelle autre vie. Il ne faut pas l’oublier.
Elles mettent en place des mécanismes parfois très originaux pour donner naissance à leur progéniture. Comme dans le règne animal, chaque bébé plante possède sa carte génétique qui le distingue de tous les autres. Ce sont ces plantes-là, uniques, que nous devons cultiver et implanter dans nos jardins. Il est donc préférable d’éviter les plantes horticoles. Elles sont, en réalité, des clones issus d’une seule et même plante mère.
Mais comment se procurer ces sujets originaux qui vont nous surprendre ?
Prélever les jeunes plantes dans la nature
La façon la plus simple est de parcourir les chemins de campagne et les forêts.
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Il faut être prévoyant et organiser plusieurs balades au fil de l’année. La meilleure saison pour récupérer les jeunes sujets est l’automne, lorsque les feuilles tombent. Les plantes vont entrer dans leur repos hivernal. Elles ne demandent plus beaucoup d’énergie et peuvent se passer de substrat, d’eau et de lumière pendant quelques jours, voire quelques semaines. C’est pourquoi il est important de partir en repérage avant la récolte, au printemps, en été, et parfois même en hiver. La plante varie énormément au fil des saisons. Les jeunes feuilles présentent parfois des couleurs attractives, différentes de celles de l’été. Les fleurs apparaissent à des moments distincts en fonction des genres de plantes. D’autres espèces, au feuillage persistant, s'observent mieux en hiver alors que la plupart ont perdu leur parure.
Lorsque le moment est venu, munissez-vous d’une bêche et d’un grand sac afin de transporter votre récolte. Sélectionnez uniquement les très jeunes sujets. Ils se développent généralement en surnombre et une éclaircie est toujours profitable. Ils s’adapteront aussi plus facilement dans votre jardin et leur croissance sera favorisée.
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Mais attention, il est important de se renseigner sur la législation en vigueur. Certaines zones sont protégées et aucune plante ne peut alors être prélevée. D’autres plantes sont sur des listes de sauvegarde et vous ne pouvez pas les déterrer, où que ce soit. Votre commune pourra vous renseigner ou le garde forestier.
Récolter les graines
Une façon plus respectueuse est de récolter les graines. Il faut alors comprendre le processus de reproduction de la plante qui nous attire et choisir le bon moment pour en récolter les fruits. Chaque plante développe ses fleurs et donc ses fruits. Les fleurs sont parfois insignifiantes ou étonnantes. Par exemple, les chatons des saules ou des noisetiers sont en réalité, les fleurs mâles. Les fleurs femelles, pratiquement invisibles, donneront la noisette.
chatons de noisetier - l'inflorescence mâle noisettes - le fruit
Les cônes de pin, ou les carottes des conifères renferment des centaines de graines.
Picea orientalis 'Skyland' - cônes à pollen Picea orientalis 'Skyland' - cônes à graines
Picea orientalis 'Aureospicata' - inflorescences femelles Picea orientalis 'Aureospicata' - fruits matures
Ces dernières sont mûres lorsque le fruit vient de tomber. Cela se passe à l’automne ou au printemps suivant. A nouveau l’observation pendant la belle saison est importante. Elle permet de comprendre facilement à quel moment nous pouvons partir à la cueillette. Une graine ou un fruit à point sont secs et se détachent facilement. La plupart des graines peuvent se conserver plusieurs années avant de les semer. Chaque graine, si elle est fécondée, donnera une plante unique. Lorsqu’elle germera et grandira, il est possible qu’elle vous réserve quelques surprises avec une couleur ou une forme inattendue. Récolter les graines n’endommage pas la plante mère pour autant qu’on soit délicat. Prenons-en soin.
Profiter des plantules naturelles de notre jardin
Afin d’éviter d’endommager la nature et de piétiner les plantes qui nous intéressent moins, nous pouvons aussi faire notre shopping dans les jardins.
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Si nous débutons, allons voir chez ce voisin qui a déjà de grands arbres ou de belles touffes de fleurs. Certains arboretums ou jardins botaniques encouragent aussi cette pratique. Il faut bien entendu recevoir une autorisation préalable. C’est l’occasion de se renseigner sur la meilleure façon de procéder et de recevoir des conseils précieux.
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Aux jardins du Florilège, c’est ce que nous faisons. Nous prélevons nos jeunes semis naturels sous les arbres mêmes et les rempotons. C’est notre collection Biodiversité. Notre arboretum accueille plus de 3000 variétés de plantes différentes, de quoi proposer de multiples hybrides naturels. Chaque germination offre sont lot de surprises et nous en sommes très souvent émerveillés. Les jardins du Florilège ouvrent leurs portes aux acteurs de la « biodiversité ». Il suffit de prendre rendez-vous. C’est une nouvelle occasion de se rencontrer, d’échanger et de partager.
Multiplier les plantes en culture intensive - évitons les productions horticoles
Afin de bien comprendre la différence entre les plantes naturelles et celles de culture, voici quelques pistes. Nous allons certainement nous faire des ennemis, mais si nous voulons retourner à la nature, nous n’avons pas le choix. Promouvoir la biodiversité implique logiquement de s’opposer à la société de la grande consommation et à leurs bénéficiaires.
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Les horticulteurs multiplient des plantes sélectionnées avec soin. Elles ont été repérées dans la nature, dans les jardins, forcées par hybridation humaine, ou développées en laboratoires.
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Elles ont été choisies pour leurs différentes qualités :
- couleurs ;
- formes ;
- taille ;
- Abondance de fleurs ou de fruits ;
- goût pour les comestibles ;
- parfum ;
- rusticité ;
- résistance aux maladies ;
- entretien réduit ;
- …
Lorsqu’un sujet est retenu, il devient la plante mère et il est nommé. Toutes les plantules du même nom en sont des reproductions à l’identique, des clones.
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La multiplication peut se faire suivant plusieurs méthodes, mais elles génèrent toutes des individus issus d’une seule et même plante. Bye bye la biodiversité.
Le bouturage
Il suffit de découper un rameaux, un bout de racine, de le planter ailleurs et une plante complète se reforme à partir d’un fragment de la plante originale. Les hortensias, les conifères à écailles comme le cyprès ou le thuya, les géranium, la lavande ou le lierre se multiplient facilement de la sorte. Certaines plantes comme le sassafras, le peuplier et surtout les bambous se bouturent naturellement par leurs racines ou si une branche est recouverte de terre (ce qu'on appelle le marcottage). On dit qu’elles rejettent ou drageonnent. Il est possible de booster ce type de division en ajoutant des hormones de bouturage au nouveau substrat. Parfois il suffit de laisser une branche courte dans un verre d’eau pour voir apparaître de nouvelles racines.
La division
Cette technique se pratique surtout avec les vivaces ou les graminées. Lorsqu’une touffe devient grosse après quelques années de vie, elle peut être réduite à la bêche. Les fragments ainsi récoltés peuvent être plantés ailleurs. Il est important de réaliser cette pratique en dehors des périodes végétatives. L’automne est idéal. L’hiver reste possible s’il ne gèle pas. Il est préférable de ne pas pratiquer la division après le mois de mars.
Le greffage
Pour les plantes les plus récalcitrantes, la greffe peut être pratiquée. Attention, une main experte obtiendra de meilleurs résultats. Il faut donc s'entraîner et s’équiper du matériel adéquat, parfaitement stérilisé. Couteau à greffer, liens élastiques ou rubans biodégradables, hormones, mastic de cicatrisation sont souvent employés. Il faut d’abord sélectionner des porte-greffes vigoureux. Les greffons seront ensuite insérés directement sur ces bases, telle une opération chirurgicale. Plusieurs méthodes existent. Les jeunes plantes ainsi formées doivent être chouchoutées pendant les premières semaines dans des serres étroites. C’est ainsi que l’évapotranspiration de la plante facilitera la reprise du greffon. Toutefois, attention au développement des champignons filamenteux et à assurer la circulation de l’air au minimum. Cette période est cruciale avant de sortir les jeunes plantes à l’extérieur.
La greffe se pratique sur la plupart des espèces ligneuses, notamment les fruitiers, mais aussi les roses.
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La culture in vitro
Il s’agit certainement de la méthode la plus assistée. Elle peut se pratiquer sur n’importe quelle partie de la plante, sur des fragments minuscules. En fonction des genres de plantes, on utilisera les feuilles, les tiges ou les racines. Ces échantillons sont plongés dans un milieu nutritif dont les composants auront fait l’objet de multiples essais laboratoires. Ces bains de cultures varient d’un type de plante à l’autre et nécessitent une connaissance approfondie du sujet pour obtenir des résultats intéressants. Même si ce mode de reproduction peut s’appliquer à la grande majorité du règne végétal, elle relève d’une expertise nécessaire et de locaux dédiés répondant à des normes strictes.
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Nous l’avons compris, tous ces modes de multiplication tuent la biodiversité puisqu’il s’agit de restreindre un genre végétal à quelques variétés sélectionnées. Il faut réapprendre aujourd’hui ce qu’est la nature, oublier les floraisons exubérantes ou les plantes parfaites de la culture. Nous le remarquons de plus en plus, ces plantes de laboratoire sont tellement conditionnées pour être vendables, qu'elles dépérissent rapidement une fois qu’elles ont consommé les réserves de leur pot. Elles ne savent plus ce qu’est la pleine terre, n’y d’aller y puiser ce dont elles ont besoin. En réalité, elles ne sont pas créées pour vivre dans nos jardins, mais seulement être belles dans les rayons des jardineries. Une quantité invraisemblable de plantes sont ainsi jetées, et remplacées sans relâche, chaque année. Vous parlez d’un commerce écologique !
Revenons dès maintenant aux semis naturels, spontanés.
Découvrir des plantes uniques dans notre e-boutique - Sélectionnons ce qu’il y a de meilleur pour notre jardin
Pour savoir comment trouver facilement notre nouvelle sélection sur notre site internet, n’hésitez pas à visionner la vidéo sur Youtube. Le mot clé florilegii, un clic et le tour est joué.
Dans les jardins du Florilège, nous trouvons des conifères, bien sûr, mais aussi des feuillus et d’autres surprises : Abies, picea, Taxus, Cotinus, Sassafras, Acer griseum, Buxus, Quercus, crataegus, Zelkova et encore tant d’autres.
Les parents de ces bébés ne sont pas toujours identifiés avec certitude. Un oiseau, notre renard ou le vent se chargent parfois de les éloigner considérablement de leurs géniteurs. Il faudrait procéder à une analyse génétique pour déterminer leur genre au moins, mais nous ne souhaitons pas nous engager sur cette voie. Laissons l'œuvre de la nature et les charmes du hasard opérer et fonctionnons au coup de cœur.
Dès le plus jeune âge, certaines caractéristiques attractives sont repérables.
- une forme colonnaire ;
- un port compact ;
- des nouvelles pousses jaunes ;
- un feuillage printanier ocre ;
- des rameaux tortueux ;
Certains de nos petits protégés sont déjà très prometteurs.
En voici quelques uns en vrac, à se faire livrer ou à venir chercher. En cliquant sur le nom, vous ouvrez directement la fiche dans notre boutique en ligne.
Abies koreana ‘Silberlocke Florilegii’
Dans le genre Abies, nous retenons ce magnifique semis de l’Abies koreana ‘Silberlocke’. Ce conifère est particulièrement productif en inflorescences femelles, alors que les cônes à pollen se font plutôt rares. Non loin, un Abies alba ‘Pendula’ lui donne peut-être le change. Quoi qu'il en soit, notre petit présente toutes les caractéristiques de sa mère. Les aiguilles sont courtes, généreusement courbées et laissent entrevoir leur revers parfaitement blanc. Ce sont les bandes de stomates, ces pores qui permettent les échanges avec l’environnement extérieur, qui arborent cette couleur franche.
Picea florilegii ‘Bella B.’
Les épicéas sont bien représentés dans nos jardins. Nous avons nommé ‘Bella B.’ une série de sujets typiquement nains, à la croissance lente et aux rameaux serrés. Certains optent pour un port déjà bien conique et d’autres sont plus arrondis. Cette sélection promet de belles surprises dans les petits jardins ou sur une terrasse en pot ou encore en jardinière.
Picea florilegii ‘Blond Beauty’
Une belle surprise dans les épicéas, encore. Avec ses nouvelles pousses jaune crème sur des rameaux roses, ce petit sujet promet un émerveillement à chaque printemps. A moins qu’il ne développe une branche maîtresse robuste, il devrait rester arbustif et de taille modérée.
Picea orientalis florilegii ‘Bealis’
Voici un habitué des Jardins du Florilège. Les branches du Picea orientalis ‘Albospicata’ sont régulièrement alourdies de centaines de cônes mâles et femelles. De temps à autre, les graines naturellement fécondées proposent de très jolis petits conifères aux aiguilles serrées, très foncées et aux nouvelles pousses jaune crème intense.
N'hésitez pas à retrouver toute notre sélection biodiversité dans notre boutique en ligne.