Nos jardins

Notre collection « biodiversité » vous propose des plantes naturelles nées dans les jardins du Florilège

Comment devenir acteur de la biodiversité ? Planter est certainement une des actions les plus efficaces pour améliorer la qualité de notre environnement. Oui, mais pas n’importe comment. Aux jardins du Florilège, on y réfléchit depuis pas mal de temps et on vous explique comment faire. 

C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place notre collection « Biodiversité ». Dans notre boutique en ligne, vous reconnaîtrez facilement les plantes de la sélection grâce à ce logo. 

Nous avons donné un nouveau nom à chacun des groupes observés. Il est important de les identifier. Vous les découvrirez sous l'appellation florilegii, en latin qui signifie « du Florilège ». Dans notre e-shop, vous pouvez faire une sélection sur base de ce nom et vous obtiendrez la collection complète.

 

Devenir acteur de la biodiversité - plantons en variation des plantes naturelles

Le monde végétal accueille, nourrit, abrite, protège le monde animal et plus encore. Il draine, équilibre, filtre, stabilise les sols ou régule les températures. Nous pourrions éviter un nombre impressionnant de catastrophes climatiques, si nous n’avions pas autant dénaturé la Terre.

Pour favoriser la biodiversité, il est important de se laisser guider par la nature. L’observation est le meilleur moyen de comprendre son fonctionnement. Il suffit, ensuite, de reproduire ses actions, ou de la laisser faire.

Toutes les plantes se reproduisent. Cette caractéristique fait d’elles des êtres vivants à part entière. A ce titre, nous devons les respecter autant que n’importe quelle autre vie. Il ne faut pas l’oublier. 

Elles mettent en place des mécanismes parfois très originaux pour donner naissance à leur progéniture. Comme dans le règne animal, chaque bébé plante possède sa carte génétique qui le distingue de tous les autres. Ce sont ces plantes-là, uniques, que nous devons cultiver et implanter dans nos jardins. Il est donc préférable d’éviter les plantes horticoles. Elles sont, en réalité, des clones issus d’une seule et même plante mère.

Mais comment se procurer ces sujets originaux qui vont nous surprendre ?

 

Prélever les jeunes plantes dans la nature

La façon la plus simple est de parcourir les chemins de campagne et les forêts. 

Il faut être prévoyant et organiser plusieurs balades au fil de l’année. La meilleure saison pour récupérer les jeunes sujets est l’automne, lorsque les feuilles tombent. Les plantes vont entrer dans leur repos hivernal. Elles ne demandent plus beaucoup d’énergie et peuvent se passer de substrat, d’eau et de lumière pendant quelques jours, voire quelques semaines. C’est pourquoi il est important de partir en repérage avant la récolte, au printemps, en été, et parfois même en hiver. La plante varie énormément au fil des saisons. Les jeunes feuilles présentent parfois des couleurs attractives, différentes de celles de l’été. Les fleurs apparaissent à des moments distincts en fonction des genres de plantes. D’autres espèces, au feuillage persistant, s'observent mieux en hiver alors que la plupart ont perdu leur parure.

Lorsque le moment est venu, munissez-vous d’une bêche et d’un grand sac afin de transporter votre récolte. Sélectionnez uniquement les très jeunes sujets. Ils se développent généralement en surnombre et une éclaircie est toujours profitable. Ils s’adapteront aussi plus facilement dans votre jardin et leur croissance sera favorisée.

Mais attention, il est important de se renseigner sur la législation en vigueur. Certaines zones sont protégées et aucune plante ne peut alors être prélevée. D’autres plantes sont sur des listes de sauvegarde et vous ne pouvez pas les déterrer, où que ce soit.  Votre commune pourra vous renseigner ou le garde forestier.

 

Récolter les graines

Une façon plus respectueuse est de récolter les graines. Il faut alors comprendre le processus de reproduction de la plante qui nous attire et choisir le bon moment pour en récolter les fruits. Chaque plante développe ses fleurs et donc ses fruits. Les fleurs sont parfois insignifiantes ou étonnantes. Par exemple, les chatons des saules ou des noisetiers sont en réalité, les fleurs mâles. Les fleurs femelles, pratiquement invisibles, donneront la noisette.

Les cônes de pin, ou les carottes des conifères renferment des centaines de graines. 

Ces dernières sont mûres lorsque le fruit vient de tomber. Cela se passe à l’automne ou au printemps suivant. A nouveau l’observation pendant la belle saison est importante. Elle permet de comprendre facilement à quel moment nous pouvons partir à la cueillette. Une graine ou un fruit à point sont secs et se détachent facilement. La plupart des graines peuvent se conserver plusieurs années avant de les semer. Chaque graine, si elle est fécondée, donnera une plante unique. Lorsqu’elle germera et grandira, il est possible qu’elle vous réserve quelques surprises avec une couleur ou une forme inattendue. Récolter les graines n’endommage pas la plante mère pour autant qu’on soit délicat. Prenons-en soin.

 

Profiter des plantules naturelles de notre jardin

Afin d’éviter d’endommager la nature et de piétiner les plantes qui nous intéressent moins, nous pouvons aussi faire notre shopping dans les jardins.

Si nous débutons, allons voir chez ce voisin qui a déjà de grands arbres ou de belles touffes de fleurs. Certains arboretums ou jardins botaniques encouragent aussi cette pratique. Il faut bien entendu recevoir une autorisation préalable. C’est l’occasion de se renseigner sur la meilleure façon de procéder et de recevoir des conseils précieux.

Aux jardins du Florilège, c’est ce que nous faisons. Nous prélevons nos jeunes semis naturels sous les arbres mêmes et les rempotons. C’est notre collection Biodiversité. Notre arboretum accueille plus de 3000 variétés de plantes différentes, de quoi proposer de multiples hybrides naturels. Chaque germination offre sont lot de surprises et nous en sommes très souvent émerveillés. Les jardins du Florilège ouvrent leurs portes aux acteurs de la « biodiversité ». Il suffit de prendre rendez-vous. C’est une nouvelle occasion de se rencontrer, d’échanger et de partager.

 

Multiplier les plantes en culture intensive - évitons les productions horticoles

Afin de bien comprendre la différence entre les plantes naturelles et celles de culture, voici quelques pistes. Nous allons certainement nous faire des ennemis, mais si nous voulons retourner à la nature, nous n’avons pas le choix. Promouvoir la biodiversité implique logiquement de s’opposer à la société de la grande consommation et à leurs bénéficiaires.

Les horticulteurs multiplient des plantes sélectionnées avec soin. Elles ont été repérées dans la nature, dans les jardins, forcées par hybridation humaine, ou développées en laboratoires. 

Elles ont été choisies pour leurs différentes qualités :

  • couleurs ;
  • ​formes ;
  • taille ;
  • Abondance de fleurs ou de fruits ;
  • goût pour les comestibles ;
  • parfum ;
  • rusticité ;
  • résistance aux maladies ;
  • entretien réduit ;

Lorsqu’un sujet est retenu, il devient la plante mère et il est nommé. Toutes les plantules du même nom en sont des reproductions à l’identique, des clones. 

La multiplication peut se faire suivant plusieurs méthodes, mais elles génèrent toutes des individus issus d’une seule et même plante. Bye bye la biodiversité.

 

Le bouturage

Il suffit de découper un rameaux, un bout de racine, de le planter ailleurs et une plante complète se reforme à partir d’un fragment de la plante originale. Les hortensias, les conifères à écailles comme le cyprès ou le thuya, les géranium, la lavande ou le lierre se multiplient facilement de la sorte. Certaines plantes comme le sassafras, le peuplier et surtout les bambous se bouturent naturellement par leurs racines ou si une branche est recouverte de terre (ce qu'on appelle le marcottage). On dit qu’elles rejettent ou drageonnent. Il est possible de booster ce type de division en ajoutant des hormones de bouturage au nouveau substrat. Parfois il suffit de laisser une branche courte dans un verre d’eau pour voir apparaître de nouvelles racines.

 

La division

Cette technique se pratique surtout avec les vivaces ou les graminées. Lorsqu’une touffe devient grosse après quelques années de vie, elle peut être réduite à la bêche. Les fragments ainsi récoltés peuvent être plantés ailleurs. Il est important de réaliser cette pratique en dehors des périodes végétatives. L’automne est idéal. L’hiver reste possible s’il ne gèle pas. Il est préférable de ne pas pratiquer la division après le mois de mars.

 

Le greffage

Pour les plantes les plus récalcitrantes, la greffe peut être pratiquée. Attention, une main experte obtiendra de meilleurs résultats. Il faut donc s'entraîner et s’équiper du matériel adéquat, parfaitement stérilisé. Couteau à greffer, liens élastiques ou rubans biodégradables, hormones, mastic de cicatrisation sont souvent employés. Il faut d’abord sélectionner des porte-greffes vigoureux. Les greffons seront ensuite insérés directement sur ces bases, telle une opération chirurgicale. Plusieurs méthodes existent. Les jeunes plantes ainsi formées doivent être chouchoutées pendant les premières semaines dans des serres étroites. C’est ainsi que l’évapotranspiration de la plante facilitera la reprise du greffon. Toutefois, attention au développement des champignons filamenteux et à assurer la circulation de l’air au minimum. Cette période est cruciale avant de sortir les jeunes plantes à l’extérieur.

La greffe se pratique sur la plupart des espèces ligneuses, notamment les fruitiers, mais aussi les roses.

La culture in vitro

Il s’agit certainement de la méthode la plus assistée. Elle peut se pratiquer sur n’importe quelle partie de la plante, sur des fragments minuscules. En fonction des genres de plantes, on utilisera les feuilles, les tiges ou les racines. Ces échantillons sont plongés dans un milieu nutritif dont les composants auront fait l’objet de multiples essais laboratoires. Ces bains de cultures varient d’un type de plante à l’autre et nécessitent une connaissance approfondie du sujet pour obtenir des résultats intéressants. Même si ce mode de reproduction peut s’appliquer à la grande majorité du règne végétal, elle relève d’une expertise nécessaire et de locaux dédiés répondant à des normes strictes.

Nous l’avons compris, tous ces modes de multiplication tuent la biodiversité puisqu’il s’agit de restreindre un genre végétal à quelques variétés sélectionnées. Il faut réapprendre aujourd’hui ce qu’est la nature, oublier les floraisons exubérantes ou les plantes parfaites de la culture. Nous le remarquons de plus en plus, ces plantes de laboratoire sont tellement conditionnées pour être vendables, qu'elles dépérissent rapidement une fois qu’elles ont consommé les réserves de leur pot. Elles ne savent plus ce qu’est la pleine terre, n’y d’aller y puiser ce dont elles ont besoin. En réalité, elles ne sont pas créées pour vivre dans nos jardins, mais seulement être belles dans les rayons des jardineries. Une quantité invraisemblable de plantes sont ainsi jetées, et remplacées sans relâche, chaque année. Vous parlez d’un commerce écologique !

Revenons dès maintenant aux semis naturels, spontanés.

 

Découvrir des plantes uniques dans notre e-boutique - Sélectionnons ce qu’il y a de meilleur pour notre jardin

Pour savoir comment trouver facilement notre nouvelle sélection sur notre site internet, n’hésitez pas à visionner la vidéo sur Youtube. Le mot clé florilegii, un clic et le tour est joué.

Dans les jardins du Florilège, nous trouvons des conifères, bien sûr, mais aussi des feuillus et d’autres surprises : Abies, picea, Taxus, Cotinus, Sassafras, Acer griseum, Buxus, Quercus, crataegus, Zelkova et encore tant d’autres.

Les parents de ces bébés ne sont pas toujours identifiés avec certitude. Un oiseau, notre renard ou le vent se chargent parfois de les éloigner considérablement de leurs géniteurs. Il faudrait procéder à une analyse génétique pour déterminer leur genre au moins, mais nous ne souhaitons pas nous engager sur cette voie. Laissons l'œuvre de la nature et les charmes du hasard opérer et fonctionnons au coup de cœur.

Dès le plus jeune âge, certaines caractéristiques attractives sont repérables.

  • une forme colonnaire ;
  • ​un port compact ;
  • des nouvelles pousses jaunes ;
  • un feuillage printanier ocre ;
  • des rameaux tortueux ;

Certains de nos petits protégés sont déjà très prometteurs.

En voici quelques uns en vrac, à se faire livrer ou à venir chercher. En cliquant sur le nom, vous ouvrez directement la fiche dans notre boutique en ligne.

 

Abies koreana ‘Silberlocke Florilegii’

Dans le genre Abies, nous retenons ce magnifique semis de l’Abies koreana ‘Silberlocke’. Ce conifère est particulièrement productif en inflorescences femelles, alors que les cônes à pollen se font plutôt rares. Non loin, un Abies alba ‘Pendula’ lui donne peut-être le change. Quoi qu'il en soit, notre petit présente toutes les caractéristiques de sa mère. Les aiguilles sont courtes, généreusement courbées et laissent entrevoir leur revers parfaitement blanc. Ce sont les bandes de stomates, ces pores qui permettent les échanges avec l’environnement extérieur, qui arborent cette couleur franche.

 

Picea florilegii ‘Bella B.’

Les épicéas sont bien représentés dans nos jardins. Nous avons nommé ‘Bella B.’ une série de sujets typiquement nains, à la croissance lente et aux rameaux serrés. Certains optent pour un port déjà bien conique et d’autres sont plus arrondis. Cette sélection promet de belles surprises dans les petits jardins ou sur une terrasse en pot ou encore en jardinière.

 

Picea florilegii ‘Blond Beauty’

Une belle surprise dans les épicéas, encore. Avec ses nouvelles pousses jaune crème sur des rameaux roses, ce petit sujet promet un émerveillement à chaque printemps. A moins qu’il ne développe une branche maîtresse robuste, il devrait rester arbustif et de taille modérée.

 

Picea orientalis florilegii ‘Bealis’

Voici un habitué des Jardins du Florilège. Les branches du Picea orientalis ‘Albospicata’ sont régulièrement alourdies de centaines de cônes mâles et femelles. De temps à autre, les graines naturellement fécondées proposent de très jolis petits conifères aux aiguilles serrées, très foncées et aux nouvelles pousses jaune crème intense.

 

N'hésitez pas à retrouver toute notre sélection biodiversité dans notre boutique en ligne.

WINTER OCCUPATIONS

During the winter months, we find ourselves somewhat frustrated at not being able to garden. Most of the work was finalized in the fall and we like to let the vegetation rest under the carpets of fallen leaves.

We then take advantage of a beautiful, bright day to walk around and appreciate the spaces. This is an opportunity to discover the garden and its occupants differently. The low winter sun sheds new light, highlighting well exposed plants like stars on a podium.

 

The star needles of Sciadopitys catch the eye:

   
Sciadopitys verticillata 'Perlenglanz'

   
Sciadopitys verticillata 'Gold Star'

 

This gives us the desire to go browse around the cold greenhouse, where the nursery collection is stored for the winter. The colored shades are particularly beautiful this year, with the fawn, bronze and golden hues.

 

In winter, the colors are particularly warm with the rust, remnants of the autumn just passed, the old roses, the browns, on which stand out the bright greens and emerald blue of the persistent ones. The light stays cold and bathes the paintings in a unique atmosphere.

  

Colorful conifers are resplendent in this season, this is the case of Pinus wallichiana 'Zebrina'. The tight branches of some bare deciduous trees are expressed with force.

 

                                                                                        ***

It is also an opportunity to appreciate the work carried out during the season, as the low size of this Abies pinsapo 'Kelleris', the renewed place, at its foot, will allow us to install new plants in the spring, some perennial shadows like the Epimedium, or even some Kalmias. Our collection has really grown in recent years, enough to color the month of June. They enjoy wonderfully with conifers.

  
The sun plays with the textures of the bark, a real pleasure for the eyes.

 

                                                                                        ***

 

Here is the new path that we created last spring, it has integrated well since, especially under the dead leaves. The Picea abies 'Acrocona' growing too large, we could not condemn it or prune it in any way. It is beautiful as well, so no question of bullying it. We preferred to sacrifice the Picea abies 'Kamon', which we have in duplicate, and divert the path. It was quite a job, but what a pleasure to open up new perspectives in the garden.

 

 

Picea abies 'Kamon'  vs Picea abies 'Acrocona'

 

Work at our own pace, which lasted more than a month, a few hours here and there.
We chose a winding path, which respects the slope. We will not install a step.

  

The path starts on the upper plateau (which we have named racetrack by its shape), between the large yew hedge and the Betula utilis 'Doorenbos'. In this place we placed old slabs, flat and rectangular, of blue stone. We had collected them in another refurbished garden and have already placed them elsewhere in our garden. It is always useful to keep this type of material in a chosen place, out of sight. This is inevitably useful, one day or another.

We continue with the borders of large natural stones, shale sandstone, which we recovered from the demolition of an old barn. We prefer to place a geotextile in order to limit the mixing of stone and earth. We do not wish to build a foundation, or a foundation in lean concrete, in order to let the earth breathe as much as possible and to preserve, as much as possible, our little ecosystem. We know that time will make fun of our work and distort it, but it is a voluntary choice to let this path settle as naturally as possible. We will see later, when it comes to restoring it eventually.

For the filling, this time we chose shale scales. Finally, we are not convinced of this choice and will one day place a new thickness of a much finer stone, as we have at the foot of the path.

 

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We continue our little walk. We have not yet cut the hydrangeas and so much the better because they bring a nice volumetry and a lively glow. We will do this next March.

 

With this sun, certain small details are amplified and become real treasures, such as these rubies thrown on the antlers of Sorbus sargentiana. The buds are ready for spring, but not too fast, please.

 

 

Or the immaculate buds of Abies x koreocarpa 'Auweiler'.

 

We are also pleased to see that many plants are full of flower buds, such as witch hazel or Rhododendron. Spring will be really promising.

 

Coming back to the house, the Abies veitchii 'Rumburk' takes center stage. What a splendor! From the top of its stem, it stands out well and offers a nice candor.

  

 

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This year, we will focus on the path that leads to the nursery. Regularly used, it becomes very muddy and the grass hardly grows there any more.

 

We are going to try another technique and chose the pebble mosaic. Long ago, in an English nursery, we bought a book on the subject. This year, it will serve us well because it is very rich in explanations and methods to follow.

 

 

 

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While waiting for winter to end, we will soon begin our visits to our producer friends, just to find some nuggets, which we will offer you in the spring. In short, it is difficult to get bored when you are bitten by plants and gardens.

  

OCCUPATIONS D'HIVER

Durant les mois d'hiver, on se retrouve quelque peu frustrés de ne pouvoir jardiner. Le gros du travail a été finalisé en automne et nous aimons laisser la végétation se reposer sous les tapis de feuilles mortes.

On profite alors d'une belle journée lumineuse pour se promener, apprécier les espaces. C'est l'occasion de découvrir différemment le jardin et ses occupants. Le soleil bas d'hiver offre une nouvelle lumière, mettant en évidence, comme des stars sur un podium, les plantes bien exposées.

 

Les plumets étoilés des Sciadopitys attirent l'œil:

   
Sciadopitys verticillata 'Perlenglanz'

   
Sciadopitys verticillata 'Gold Star'

 

Voilà qui nous donne l'envie d'aller fureter du côté de la serre froide, où la collection de pépinière est entreposée pour passer l'hiver. Les nuances colorées sont particulièrement belles cette année, avec les teintes fauve, bronze et doré.

 

En hiver, les couleurs sont particulièrement chaudes avec les rouilles, restes de l'automne à peine passé, les vieux roses, les bruns, sur lesquels, se détachent le vert éclatant et bleu émeraude des persistants. La lumière reste froide et baigne les tableaux dans une atmosphère unique. 

  

Les conifères colorés sont resplendissants en cette saison, c'est le cas du Pinus wallichiana 'Zebrina'. La ramure serrée de certains feuillus dénudés s'exprime avec force.

 

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C'est aussi l'occasion d'apprécier le travail réalisé pendant la saison, comme la taille basse de cet Abies pinsapo 'Kelleris', la place renouvelée, à son pied, va nous permettre d'installer de nouvelles plantes au printemps, quelques vivaces d'ombres comme les Epimedium, ou encore quelques Kalmias. Notre collection s'agrandit vraiment depuis quelques années, de quoi colorer le mois de juin. Ils se plaisent à merveille avec les conifères.

  
Le soleil joue avec les textures des écorces, un réel plaisir pour les yeux.

 

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Voici le nouveau chemin que nous avons créé au printemps dernier, il s'est bien intégré depuis, surtout sous les feuilles mortes. Le picea abies 'Acrocona' prenant trop d'ampleur, nous ne pouvions le condamner ou le tailler d'une quelconque façon. Il est beau ainsi, donc pas question de l'emputer. Nous avons préféré sacrifier le Picea abies 'Kamon' ,que nous avons en double, et dévier le chemin. Ce fut un sacré travail, mais quel plaisir de dégager de nouvelles perspectives dans le jardin.

 

 

Picea abies 'Kamon'  vs Picea abies 'Acrocona'

 

Un travail à notre rythme, qui a duré plus d'un mois, à raison de quelques heures de-ci de-là.
Nous avons choisi un chemin sinueux, qui respecte la pente. Nous n'installerons pas de marche.

  

Le chemin démarre sur le plateau supérieur (que nous avons nommé hippodrome par sa forme), entre la large haie d'if et le Betula utilis 'Doorenbos'. A cet endroit nous avons placé de vielles dalles, plates et rectangulaires, de pierre bleue. Nous les avions récupérées dans un autre jardin réaménagé et en avons déjà placé ailleurs dans notre jardin. Il est toujours utile de garder ce type de matériaux dans un endroit choisi, à l'abris des regards. Cela sert inévitablement, un jour ou l'autre.

Nous poursuivons avec des bordures de grosses pierres naturelles, du grès schisteux, que nous avons récupérées de la démolition d'une vieille grange. Nous préférons placer un géotextile afin de limiter le mélange de pierre et de terre. Nous ne souhaitons pas réaliser de fondation, ou d'assise en béton maigre, afin de laisser respirer la terre un maximum et de préserver, tant que faire se peut, notre petit écosystème. On sait que le temps s'amusera de notre travail et le déformera, mais c'est un choix volontaire que de laisser ce chemin s'installer le plus naturellement possible. On verra plus tard, quand il s'agira de le restaurer éventuellement.

Pour le remplissage, nous avons cette fois choisi des écailles de schiste. Finalement, nous ne sommes pas convaincus de ce choix et placerons un jour une nouvelle épaisseur d'un empierrement beaucoup plus fin, comme nous avons au pied du chemin.

 

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Nous poursuivons notre petite balade. Nous n'avons pas encore taillé les hydrangeas et tant mieux car ils apportent une belle volumétrie et un éclat vif. Nous ferons cela en mars prochain.

 

Avec ce soleil, certains petits détails s'amplifient et deviennent de véritables trésors, tels ces rubys jetés sur la ramure du Sorbus sargentiana. Les bourgeons sont fin prêts pour le printemps, mais pas trop vite s'il vous plaît.

 

 

Ou les bourgeons immaculés de l'Abies x koreocarpa 'Auweiler'.

 

Nous avons également le plaisir de constater que beaucoup de plantes regorgent de boutons floraux, comme les Hamamélis ou des Rhododendrons. Le printemps sera vraiment prometteur.

 

En revenant vers la maison, c'est l'Abies veitchii 'Rumburk' qui occupe la scène. Quel éclat ! Du haut de sa tige, il se détache bien et propose une belle candeur.

  

 

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Cette année, nous allons nous concentrer sur le chemin qui mène à la pépinière. Régulièrement utilisé, il devient très boueux et l'herbe n'y pousse plus guère.

 

Nous allons nous essayer à une autre technique et avons choisi la mosaique de galets. Il y a bien longtemps, dans une pépinière anglaise, nous avions acheté un livre sur le sujet. Cette année, il va bien nous servir car il est très riche en explications et en méthodes à suivre.

 

 

 

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En attendant que l'hiver finisse, nous allons bientot débuter nos visites à nos amis producteurs, histoire d'aller dénicher quelques pépites, que nous vous proposerons au printemps. Bref, il est difficile de s'ennuyer quand on est mordu des plantes et des jardins.

  

This weekend is our open house.

Since 2014, we open our gardens by appointment, but also twice a year during our open days. It is always a real pleasure to meet you there to talk around the plants and a glass very cool or hot, depending on the season.

In August 2010, Edwin Smits advises the visit of our gardens to the 'British Conifer Society' and the 'Nederlandse Coniferen Vereniging'. Edwin is an outstanding conifer farmer and breeder that we have used to visit for a long time. He knows our collection because we buy his plants and tell him about our plantations. He discovered it in 2010 and is really surprised to walk in a real landscaped garden. We welcome about thirty conifer lovers. Among them, Derek Spicer, co-author of the illustrious 'Encyclopedia of Conifers' of the Royal Horticultural Society, which will be released two years later. You find photos of our garden in this book in two volumes.

The breeder photographing one of his varieties: Thuja occidentalis 'Filip's Magic Moment'.

 

In September 2012, because they had been told only good, there are forty Americans who land at Bastogne, among them Tom Cox, from Cox Arboretum in Canton, Georgia. The praise is strong and encouragement to open our collections to the public is heard. They are unanimous, these lovers of conifers claim that our garden is the most beautiful they have visited during their journey in France and Belgium.

In 2014, we condemn a long boarder to develop a small nursery. We open Les jardins du Florilège to the public. We participate in several plant fairs, including that of La feuillerie in Celles. We will have the pleasure of welcoming Palick Van Hövell for a private visit of our gardens.

In May, in Courson, we sneak up on Luc Noël and give our flyer to his fingers. The approach was not vein because in September he calls us to shoot a show of 'Jardins et Loisirs' (RTBF-Belgian television) the following week. It will go on air at the beginning of March 2015.

 

In August, we have the privilege of welcoming Brent J. Markus and Sam Pratt from Conifer Kingdom, a conifer nursery (Silverton / Oregon).

In January 2015 we join the 'Open Gardens of Belgium' Asbl founded by Jelena De Belder.

In May 2015, the city of Bastogne inaugurated the first 'Nature Admise' exhibition. It chooses Les Jardins du Florilège to organize the press conference dedicated to publicize the event. We are pleased to welcome Benoit Lutgen, mayor of the city and president of the cdH. This Sunday will be the 5th edition of the show, at Elisabeth Park.

 

 

 

At our spring open house, many surprises with these distinguished visitors:

Marc Knaepen and his wife.

Two Dutch coniferous producers : Wiel Linssen and Leon Meuter.

In November, not happy to have come once, Luc Noël offers us to shoot a new show in our gardens. Francis being abroad, Jardins et Loisirs relocates to Bastogne for Saint Nicolas. The show goes on TV on December 6, 2015.
 

 

In 2016 and 2017, we receive the visit of several journalists of the written press: Christian Ledeux of L'Ami des Jardins (the article appears in February 2018); Jean-Pierre Gabriel of Vif l'Express (the article was published in April 2017); Sarah Janssens of the Avenir and the Deuzio magazine (the article was published in December 2017) and Sonja Mathieu of the L'Esprit Jardin (The article was published in January 2018).
http://weekend.levif.be/lifestyle/maison/les-jardins-du-florilege-une-encyclopedie-vivante-a-decouvrir-durant-les-jardins-ouverts-de-belgique/article-normal-638493.html

In May 2017, a team of TV Lux comes to shoot a small report that passes a few days before the doors open:
https://www.tvlux.be/video/info/tourisme/les-jardins-du-florilege-s-ouvrent-au-public_26103.html

In April 2018, we received the circle of Belgian dendrologists with Pierre Lhoir of UCL, accompanied by Abraham Rammeloo, director of the arboretum of Kalmthout.

 

In May 2018, we welcome for a private visit of the well known Didier Willery and his wife.

Mais finalement, que les éloges viennent de personnes plus ou moins connues ou reconnues dans le monde des plantes, importe peu. Nous partageons notre passion avec autant de plaisir gourmand et sommes toujours aussi étonnés que notre travail anime vos cœurs et étonne votre raison. Apparemment, les jardins du Florilège sont riches en surprises et dépassent les attentes. Ce sont des notions qui nous dépassent complètement et nous sommes toujours ravis et surpris de vous écouter parler ou de vous lire à leur propos.

Alors rendez-vous samedi ou dimanche ! Nous sommes pressés de vous y retrouver.

Ce WE ce sont nos portes ouvertes.

Depuis 2014, nous ouvrons nos jardins sur rendez-vous, mais aussi deux fois par an lors de nos portes ouvertes. C’est toujours un réel plaisir de vous y retrouver nombreux pour tailler une bavette autour des plantes et d’un verre bien frais ou bien chaud, selon les saisons.

En août 2010, c’est Edwin Smits qui conseille la visite de nos jardins à la ‘British Conifer Society’ et à la ‘Nederlandse Coniferen Vereniging’. Edwin est un producteur et obtenteur de conifères hors pair que nous avons l’habitude de visiter depuis longtemps. Il connait notre collection par ce que nous lui achetons ses plantes et lui racontons nos plantations. Il la découvre donc en 2010 et est réellement surpris de se promener dans un véritable jardin paysager. Nous accueillons une trentaine de mordus des conifères. Parmis eux, Derek Spicer, co auteur de l’illustre ‘Encyclopedia of Conifers’ de la ‘Royal horticultural Society’, qui sortira deux ans plus tard. On retrouve des photos de notre jardin dans cet ouvrage en deux volumes.

L'obtenteur photographiant une de ses obtentions: Thuja occidentalis 'Filip's Magic Moment'.

 

En Septembre 2012, parce qu’on ne leur en avait dit que du bien, ce sont quarante Américains qui débarquent à Bastogne, dont parmis eux Tom Cox, du Cox Arboretum à Canton en Géorgie. Les éloges ne tarissent pas et les encouragements à ouvrir nos collections au public se font entendre. Ils sont unanimes, ces passionnés de conifères affirment que notre jardin est le plus beau qu’ils aient visité lors de leur périple en France et en Belgique.

En 2014, nous condamnons un long parterre afin d’aménager une petite pépinière. Nous ouvrons les jardins du Florilège au public. Nous participons à plusieurs foires aux plantes, dont celle de la feuillerie à Celles. Nous aurons d’ailleurs le plaisir d’accueillir Palick Van Hövell pour une visite privée de nos jardins.

En mai, à Courson, nous rencontrons furtivement Luc Noël et lui glissons notre flyer entre les doigts. La démarche ne fut pas veine car en septembre il nous appelle pour tourner une émission de ‘Jardins et Loisirs’ (RTBF) la semaine suivante. Elle passera à l’antenne début mars 2015.

 

 

En août, nous avons le privilège d’accueillir Brent J. Markus et Sam Pratt de la pépinière ‘Conifer Kingdom’, spécialisée en conifères (Silverton/Oregon).

En janvier 2015 nous rejoignons les 'Jardins Ouverts de Belgique' Asbl fondée par Jelena De Belder.

En mai 2015, la ville de Bastogne inaugure le premier salon ‘Nature Admise’. Elle choisit les Jardins du Florilège pour organiser la conférence de Presse dédiée à faire connaitre l’Evénement. Nous avons le plaisir d’accueillir Benoit Lutgen, bourgmestre de la ville et président du cdH. Ce dimanche, ce sera la 5ème édition du salon, au parc Elisabeth.

 

 

Lors de nos portes ouvertes printanières, plusieurs surprises avec ces visiteurs de marque :

Marc Knaepen et son épouse.

Deux producteurs de conifères néerlandais : Wiel Linssen et Leon Meuter.

En novembre, non content d’être venu une fois, Luc Noël nous propose de tourner une nouvelle émission dans nos jardins. Francis étant à l’étranger, Jardins et Loisirs se délocalise à Bastogne pour la Saint Nicolas. L’émission passe le 6 décembre 2015.
 

En 2016 et 2017, nous recevons la visite de plusieurs journalistes de la presse écrite : Christian Ledeux de l’ami des jardins (l’article parait en février 2018) ; Jean-Pierre Gabriel du Vif l’Express (l'article parait en avril 2017) ; Sarah Janssens de l’Avenir et du magazine Deuzio (l’article parait en décembre 2017) et Sonja Mathieu de l’Esprit Jardin (L’article parait en janvier 2018).
http://weekend.levif.be/lifestyle/maison/les-jardins-du-florilege-une-encyclopedie-vivante-a-decouvrir-durant-les-jardins-ouverts-de-belgique/article-normal-638493.html

En mai 2017, une équipe de TV Lux vient tourner un petit reportage qui passe quelques jours avant les portes ouvertes:
https://www.tvlux.be/video/info/tourisme/les-jardins-du-florilege-s-ouvrent-au-public_26103.html

En avril 2018, nous recevons le cercle des dendrologues de Belgique avec Pierre Lhoir de l’UCL, accompagné d’Abraham Rammeloo, directeur de l’arboretum de Kalmthout.

 

En mai 2018, nous accueillons pour une visite privée Didier Willery et son épouse.

Mais finalement, que les éloges viennent de personnes plus ou moins connues ou reconnues dans le monde des plantes, importe peu. Nous partageons notre passion avec autant de plaisir gourmand et sommes toujours aussi étonnés que notre travail anime vos cœurs et étonne votre raison. Apparemment, les jardins du Florilège sont riches en surprises et dépassent les attentes. Ce sont des notions qui nous dépassent complètement et nous sommes toujours ravis et surpris de vous écouter parler ou de vous lire à leur propos.

Alors rendez-vous samedi ou dimanche ! Nous sommes pressés de vous y retrouver.