Plants

Notre collection « biodiversité » vous propose des plantes naturelles nées dans les jardins du Florilège

Comment devenir acteur de la biodiversité ? Planter est certainement une des actions les plus efficaces pour améliorer la qualité de notre environnement. Oui, mais pas n’importe comment. Aux jardins du Florilège, on y réfléchit depuis pas mal de temps et on vous explique comment faire. 

C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place notre collection « Biodiversité ». Dans notre boutique en ligne, vous reconnaîtrez facilement les plantes de la sélection grâce à ce logo. 

Nous avons donné un nouveau nom à chacun des groupes observés. Il est important de les identifier. Vous les découvrirez sous l'appellation florilegii, en latin qui signifie « du Florilège ». Dans notre e-shop, vous pouvez faire une sélection sur base de ce nom et vous obtiendrez la collection complète.

 

Devenir acteur de la biodiversité - plantons en variation des plantes naturelles

Le monde végétal accueille, nourrit, abrite, protège le monde animal et plus encore. Il draine, équilibre, filtre, stabilise les sols ou régule les températures. Nous pourrions éviter un nombre impressionnant de catastrophes climatiques, si nous n’avions pas autant dénaturé la Terre.

Pour favoriser la biodiversité, il est important de se laisser guider par la nature. L’observation est le meilleur moyen de comprendre son fonctionnement. Il suffit, ensuite, de reproduire ses actions, ou de la laisser faire.

Toutes les plantes se reproduisent. Cette caractéristique fait d’elles des êtres vivants à part entière. A ce titre, nous devons les respecter autant que n’importe quelle autre vie. Il ne faut pas l’oublier. 

Elles mettent en place des mécanismes parfois très originaux pour donner naissance à leur progéniture. Comme dans le règne animal, chaque bébé plante possède sa carte génétique qui le distingue de tous les autres. Ce sont ces plantes-là, uniques, que nous devons cultiver et implanter dans nos jardins. Il est donc préférable d’éviter les plantes horticoles. Elles sont, en réalité, des clones issus d’une seule et même plante mère.

Mais comment se procurer ces sujets originaux qui vont nous surprendre ?

 

Prélever les jeunes plantes dans la nature

La façon la plus simple est de parcourir les chemins de campagne et les forêts. 

Il faut être prévoyant et organiser plusieurs balades au fil de l’année. La meilleure saison pour récupérer les jeunes sujets est l’automne, lorsque les feuilles tombent. Les plantes vont entrer dans leur repos hivernal. Elles ne demandent plus beaucoup d’énergie et peuvent se passer de substrat, d’eau et de lumière pendant quelques jours, voire quelques semaines. C’est pourquoi il est important de partir en repérage avant la récolte, au printemps, en été, et parfois même en hiver. La plante varie énormément au fil des saisons. Les jeunes feuilles présentent parfois des couleurs attractives, différentes de celles de l’été. Les fleurs apparaissent à des moments distincts en fonction des genres de plantes. D’autres espèces, au feuillage persistant, s'observent mieux en hiver alors que la plupart ont perdu leur parure.

Lorsque le moment est venu, munissez-vous d’une bêche et d’un grand sac afin de transporter votre récolte. Sélectionnez uniquement les très jeunes sujets. Ils se développent généralement en surnombre et une éclaircie est toujours profitable. Ils s’adapteront aussi plus facilement dans votre jardin et leur croissance sera favorisée.

Mais attention, il est important de se renseigner sur la législation en vigueur. Certaines zones sont protégées et aucune plante ne peut alors être prélevée. D’autres plantes sont sur des listes de sauvegarde et vous ne pouvez pas les déterrer, où que ce soit.  Votre commune pourra vous renseigner ou le garde forestier.

 

Récolter les graines

Une façon plus respectueuse est de récolter les graines. Il faut alors comprendre le processus de reproduction de la plante qui nous attire et choisir le bon moment pour en récolter les fruits. Chaque plante développe ses fleurs et donc ses fruits. Les fleurs sont parfois insignifiantes ou étonnantes. Par exemple, les chatons des saules ou des noisetiers sont en réalité, les fleurs mâles. Les fleurs femelles, pratiquement invisibles, donneront la noisette.

Les cônes de pin, ou les carottes des conifères renferment des centaines de graines. 

Ces dernières sont mûres lorsque le fruit vient de tomber. Cela se passe à l’automne ou au printemps suivant. A nouveau l’observation pendant la belle saison est importante. Elle permet de comprendre facilement à quel moment nous pouvons partir à la cueillette. Une graine ou un fruit à point sont secs et se détachent facilement. La plupart des graines peuvent se conserver plusieurs années avant de les semer. Chaque graine, si elle est fécondée, donnera une plante unique. Lorsqu’elle germera et grandira, il est possible qu’elle vous réserve quelques surprises avec une couleur ou une forme inattendue. Récolter les graines n’endommage pas la plante mère pour autant qu’on soit délicat. Prenons-en soin.

 

Profiter des plantules naturelles de notre jardin

Afin d’éviter d’endommager la nature et de piétiner les plantes qui nous intéressent moins, nous pouvons aussi faire notre shopping dans les jardins.

Si nous débutons, allons voir chez ce voisin qui a déjà de grands arbres ou de belles touffes de fleurs. Certains arboretums ou jardins botaniques encouragent aussi cette pratique. Il faut bien entendu recevoir une autorisation préalable. C’est l’occasion de se renseigner sur la meilleure façon de procéder et de recevoir des conseils précieux.

Aux jardins du Florilège, c’est ce que nous faisons. Nous prélevons nos jeunes semis naturels sous les arbres mêmes et les rempotons. C’est notre collection Biodiversité. Notre arboretum accueille plus de 3000 variétés de plantes différentes, de quoi proposer de multiples hybrides naturels. Chaque germination offre sont lot de surprises et nous en sommes très souvent émerveillés. Les jardins du Florilège ouvrent leurs portes aux acteurs de la « biodiversité ». Il suffit de prendre rendez-vous. C’est une nouvelle occasion de se rencontrer, d’échanger et de partager.

 

Multiplier les plantes en culture intensive - évitons les productions horticoles

Afin de bien comprendre la différence entre les plantes naturelles et celles de culture, voici quelques pistes. Nous allons certainement nous faire des ennemis, mais si nous voulons retourner à la nature, nous n’avons pas le choix. Promouvoir la biodiversité implique logiquement de s’opposer à la société de la grande consommation et à leurs bénéficiaires.

Les horticulteurs multiplient des plantes sélectionnées avec soin. Elles ont été repérées dans la nature, dans les jardins, forcées par hybridation humaine, ou développées en laboratoires. 

Elles ont été choisies pour leurs différentes qualités :

  • couleurs ;
  • ​formes ;
  • taille ;
  • Abondance de fleurs ou de fruits ;
  • goût pour les comestibles ;
  • parfum ;
  • rusticité ;
  • résistance aux maladies ;
  • entretien réduit ;

Lorsqu’un sujet est retenu, il devient la plante mère et il est nommé. Toutes les plantules du même nom en sont des reproductions à l’identique, des clones. 

La multiplication peut se faire suivant plusieurs méthodes, mais elles génèrent toutes des individus issus d’une seule et même plante. Bye bye la biodiversité.

 

Le bouturage

Il suffit de découper un rameaux, un bout de racine, de le planter ailleurs et une plante complète se reforme à partir d’un fragment de la plante originale. Les hortensias, les conifères à écailles comme le cyprès ou le thuya, les géranium, la lavande ou le lierre se multiplient facilement de la sorte. Certaines plantes comme le sassafras, le peuplier et surtout les bambous se bouturent naturellement par leurs racines ou si une branche est recouverte de terre (ce qu'on appelle le marcottage). On dit qu’elles rejettent ou drageonnent. Il est possible de booster ce type de division en ajoutant des hormones de bouturage au nouveau substrat. Parfois il suffit de laisser une branche courte dans un verre d’eau pour voir apparaître de nouvelles racines.

 

La division

Cette technique se pratique surtout avec les vivaces ou les graminées. Lorsqu’une touffe devient grosse après quelques années de vie, elle peut être réduite à la bêche. Les fragments ainsi récoltés peuvent être plantés ailleurs. Il est important de réaliser cette pratique en dehors des périodes végétatives. L’automne est idéal. L’hiver reste possible s’il ne gèle pas. Il est préférable de ne pas pratiquer la division après le mois de mars.

 

Le greffage

Pour les plantes les plus récalcitrantes, la greffe peut être pratiquée. Attention, une main experte obtiendra de meilleurs résultats. Il faut donc s'entraîner et s’équiper du matériel adéquat, parfaitement stérilisé. Couteau à greffer, liens élastiques ou rubans biodégradables, hormones, mastic de cicatrisation sont souvent employés. Il faut d’abord sélectionner des porte-greffes vigoureux. Les greffons seront ensuite insérés directement sur ces bases, telle une opération chirurgicale. Plusieurs méthodes existent. Les jeunes plantes ainsi formées doivent être chouchoutées pendant les premières semaines dans des serres étroites. C’est ainsi que l’évapotranspiration de la plante facilitera la reprise du greffon. Toutefois, attention au développement des champignons filamenteux et à assurer la circulation de l’air au minimum. Cette période est cruciale avant de sortir les jeunes plantes à l’extérieur.

La greffe se pratique sur la plupart des espèces ligneuses, notamment les fruitiers, mais aussi les roses.

La culture in vitro

Il s’agit certainement de la méthode la plus assistée. Elle peut se pratiquer sur n’importe quelle partie de la plante, sur des fragments minuscules. En fonction des genres de plantes, on utilisera les feuilles, les tiges ou les racines. Ces échantillons sont plongés dans un milieu nutritif dont les composants auront fait l’objet de multiples essais laboratoires. Ces bains de cultures varient d’un type de plante à l’autre et nécessitent une connaissance approfondie du sujet pour obtenir des résultats intéressants. Même si ce mode de reproduction peut s’appliquer à la grande majorité du règne végétal, elle relève d’une expertise nécessaire et de locaux dédiés répondant à des normes strictes.

Nous l’avons compris, tous ces modes de multiplication tuent la biodiversité puisqu’il s’agit de restreindre un genre végétal à quelques variétés sélectionnées. Il faut réapprendre aujourd’hui ce qu’est la nature, oublier les floraisons exubérantes ou les plantes parfaites de la culture. Nous le remarquons de plus en plus, ces plantes de laboratoire sont tellement conditionnées pour être vendables, qu'elles dépérissent rapidement une fois qu’elles ont consommé les réserves de leur pot. Elles ne savent plus ce qu’est la pleine terre, n’y d’aller y puiser ce dont elles ont besoin. En réalité, elles ne sont pas créées pour vivre dans nos jardins, mais seulement être belles dans les rayons des jardineries. Une quantité invraisemblable de plantes sont ainsi jetées, et remplacées sans relâche, chaque année. Vous parlez d’un commerce écologique !

Revenons dès maintenant aux semis naturels, spontanés.

 

Découvrir des plantes uniques dans notre e-boutique - Sélectionnons ce qu’il y a de meilleur pour notre jardin

Pour savoir comment trouver facilement notre nouvelle sélection sur notre site internet, n’hésitez pas à visionner la vidéo sur Youtube. Le mot clé florilegii, un clic et le tour est joué.

Dans les jardins du Florilège, nous trouvons des conifères, bien sûr, mais aussi des feuillus et d’autres surprises : Abies, picea, Taxus, Cotinus, Sassafras, Acer griseum, Buxus, Quercus, crataegus, Zelkova et encore tant d’autres.

Les parents de ces bébés ne sont pas toujours identifiés avec certitude. Un oiseau, notre renard ou le vent se chargent parfois de les éloigner considérablement de leurs géniteurs. Il faudrait procéder à une analyse génétique pour déterminer leur genre au moins, mais nous ne souhaitons pas nous engager sur cette voie. Laissons l'œuvre de la nature et les charmes du hasard opérer et fonctionnons au coup de cœur.

Dès le plus jeune âge, certaines caractéristiques attractives sont repérables.

  • une forme colonnaire ;
  • ​un port compact ;
  • des nouvelles pousses jaunes ;
  • un feuillage printanier ocre ;
  • des rameaux tortueux ;

Certains de nos petits protégés sont déjà très prometteurs.

En voici quelques uns en vrac, à se faire livrer ou à venir chercher. En cliquant sur le nom, vous ouvrez directement la fiche dans notre boutique en ligne.

 

Abies koreana ‘Silberlocke Florilegii’

Dans le genre Abies, nous retenons ce magnifique semis de l’Abies koreana ‘Silberlocke’. Ce conifère est particulièrement productif en inflorescences femelles, alors que les cônes à pollen se font plutôt rares. Non loin, un Abies alba ‘Pendula’ lui donne peut-être le change. Quoi qu'il en soit, notre petit présente toutes les caractéristiques de sa mère. Les aiguilles sont courtes, généreusement courbées et laissent entrevoir leur revers parfaitement blanc. Ce sont les bandes de stomates, ces pores qui permettent les échanges avec l’environnement extérieur, qui arborent cette couleur franche.

 

Picea florilegii ‘Bella B.’

Les épicéas sont bien représentés dans nos jardins. Nous avons nommé ‘Bella B.’ une série de sujets typiquement nains, à la croissance lente et aux rameaux serrés. Certains optent pour un port déjà bien conique et d’autres sont plus arrondis. Cette sélection promet de belles surprises dans les petits jardins ou sur une terrasse en pot ou encore en jardinière.

 

Picea florilegii ‘Blond Beauty’

Une belle surprise dans les épicéas, encore. Avec ses nouvelles pousses jaune crème sur des rameaux roses, ce petit sujet promet un émerveillement à chaque printemps. A moins qu’il ne développe une branche maîtresse robuste, il devrait rester arbustif et de taille modérée.

 

Picea orientalis florilegii ‘Bealis’

Voici un habitué des Jardins du Florilège. Les branches du Picea orientalis ‘Albospicata’ sont régulièrement alourdies de centaines de cônes mâles et femelles. De temps à autre, les graines naturellement fécondées proposent de très jolis petits conifères aux aiguilles serrées, très foncées et aux nouvelles pousses jaune crème intense.

 

N'hésitez pas à retrouver toute notre sélection biodiversité dans notre boutique en ligne.

Continuation of THE GINKGO BILOBA - unpredictable and sustainable 1/2

 

On the horticultural scene

On its arrival in Europe, the Ginkgo presents an interest mainly linked to its exoticism, its rarity and its botanical strangeness. It is, then, mainly cloned by cuttings. The only possible sowing is seed imported from Asia and it is worth its weight in gold, or ecu. In France, England and elsewhere in Europe, many trees are therefore male, identical to those of Utrecht, Kew, or Montpellier.

 

In 1814, a Swiss botanist, Augustin Pyrame de Candolle, informed that a female subject was listed near Geneva, in a private arboretum, that of Mr. Paul Gaussen de Chapeaurouge, on his property in Bourdigny. This tree, acquired in 1790, annually carries unfertilized eggs. In 1830, two branches of this Swiss tree were grafted in France, on young rootstocks. From then on, female branches will be taken and grafted directly onto old male subjects from various botanical gardens, including that of Montpellier or Leiden in the Netherlands.

This technique, which is spreading, guarantees the fertilization of the eggs. We therefore find this curiosity almost everywhere, notably at the University of Padua, or in Vienna, in the area of ​​Schönbrunn Palace.

This is also how it is easy to see that the female branches form their leaves, later than the male supporting foot, and are still green while all those of the tree take on their autumn color.

Despite this enormous longevity and its resistance to any test, the craze for the horticultural varieties of maidenhair is very recent. Twenty years ago, only a few varieties were known, listed and multiplied.
Since then, interest has grown, and new discoveries have multiplied over the years. In August 2010, Heidi Dieck, from the Herrenkamper Gärten nursery in Germany, described more or less 200 distinct varieties in her book 'Ginkgo, das Sortenbuch'. Many varieties are still little observed and described, this work is almost the only "recent" referencing.

More and more horticulturalists are falling in love with it, and attractive new varieties are blooming all over Europe, North America, but also in China. Funny thing, we see that the vast majority of new Chinese selections are females, while in the West, it is more the males that are popular. You just have to understand that Asians, fond of pits, consider it more like a fruit tree, beyond its symbolic aspect.

Today, our list of Ginkgo varieties reaches 400 references, excluding synonyms.

The ginkgo is a plant, from a horticultural point of view, particularly unstable. Fixing a variety and keeping some, over the seasons, all of its characteristics are rather random. To believe that this old 'owl' adapts and changes to the slightest climatic or environmental variation. Moreover, the same plant can have several different foliage forms or branches behaving in a completely heterogeneous manner. His own way of going through time and history.

In cultivation, moreover, it is better to let the Ginkgo fend for itself. Pampering your Ginkgo trees by dint of fertilizer, or under ideal conditions, causes them to lose their desirable characteristics. On the contrary, it is preferable to slow down their growth, in particular to preserve the variegated character of certain varieties. It is advisable to prune them, formwork, as roots. For older specimens, in the ground, a few spring spades in the ground, around the circumference of their roots, help to slow down.

Adding fertilizer systematically results in large, beautiful green to bluish leaves. If this turns out to be interesting for varieties like 'Jade Butterfly', 'Jagged Jade', 'Mascia, or' Select Wit ', selected for their very beautiful large green or blue leaves, it should also be avoided. for fastigiated varieties, like 'Blagon', 'Obelisk' or even 'Denise' which is particularly narrow. The fattening promotes the appearance of sturdy, rather horizontal side branches, which risks disfiguring the slender figures.

We have noticed that a potted Ginkgo grows little, if at all. He simply adapts to his living conditions. A Ginkgo plant can therefore easily find its place on a balcony and never become bulky.

When planting in the ground, it is essential to break up the root ball and free the hair from the roots. It is also necessary to make a large hole of random shape (especially not cylindrical) and loosen the soil around the foot as much as possible. Without these precautions, it will take longer for your Ginkgo to realize that it is no longer in its pot and start its normal growth. The roots must be allowed to extend their course naturally. It is very often observed that a freshly planted Ginkgo can take several years before it starts to grow. Following these last tips should reduce that lethargy time.

 

 

40 varieties of Ginkgo

 

40 SHADES OF GREENS

‘All Gold’


The absolute dream. The only selection with yellow foliage all year round.
It buds yellow green and stays very yellow all summer. In the fall the leaves tend to curl and turn pale yellow.

 

‘Boleslow Chrobry’


Here a late summer leaf.
Butterfly-shaped with two well-spaced lobes, the leaves turn a sea-blue tint at the end of the season. The juvenile leaves are more whole and quite green.

 

‘Bernheim Arboretum’


A practically round sheet of 2 cut lobes.
This miniature form has a compact and irregular habit with small, round leaves. Its fall color is vibrant.

 

‘BZN’


With rather olive green foliage, its twigs are twisted.
Small, slow growing tree with random habit. The leaves are also thick and curled up.

 

‘Clica’ 


The leaves of this variety are particularly crumpled.
Small, slow growing tree with irrgular shape. The leaves are a beautiful bright green.

 

‘Freak’


Deep green, the leaves are particularly indented and very irregular.
Slow growing, the branches are horizontal to vertical.

 

‘Golden Girl’


Very nice selection with well-defined leaves and a very light green hue. They are regularly drooping, bringing an elegant touch.
Its growth is slow and regular.

 

‘Jagged Jade’


Without doubt one of the bluest Ginkgos. The color darkens as the season progresses to become creepy.
This rather shrubby variety can reach a few meters.

 

‘Kopista’


Dwarf variety with a rounded shape.
The leaves are polymorphic, entire, cut or atrophied. A beautiful emerald green, this is a male selection.

 

‘Little Joe’


Ginkgo with particularly small leaves, 2cm maximum.
This miniature Ginkgo grows in a small column. From year to year it varies from olive green to bluish green.

 

40 VARIEGATED VARIATIONS

‘Beijing Gold’


One of the most original variegation, in longitudinal spots rather than streaky.
This Ginkgo is completely white to creamy. The contrast of the variegation appears throughout the season.

 

‘Californian Sunset’


Variegated version of ‘Saratoga’.
The leaves are drooping, narrow, triangular and longitudinally streaked with yellow. The variegation is stable, on a rather erect tree. Robust growth.

 

‘Françoise’


This new belgian selection of Ginkgo is not yet on the market.
Its color gradient, from green to white, is particularly dazzling.

 

‘Löver’


The leaves of this Ginkgo are irregularly edged creamy white.
This characteristic is more or less marked from year to year.

 

'Majestic Butterfly’


Variety with variegated leaves of blue and yellow, sometimes green, but also cream.
Unfortunately this character is very unstable and can get lost.

 

‘PV4 Variegata’


The cream variegation of this Ginkgo is very original and sometimes offers broad light bands.
The leaf, in a semi-circle, is beautiful and regular.

 

‘Montezuma’


Very stable variegated variety.
The leaf in large irregular fan offers variations of yellow and green very interesting. Rather fastigiated port.

 

‘Peve Lobo’


Pretty wavy fan leaves, generously variegated with yellow and dark green, very contrasting.

 

‘Snow Cloud’


Variety introduced in the early 2010s, a delicate combination between 'Beijing Gold' and 'Löver'.
Very thin twigs, very slow growth, the leaves adopt the variegated mix of its two parents.

 

‘Sport Tit’


Mutation of the 'Tit' variety with original leaves, green, white, or shared between these two colors.

 

40 DIFFERENT MANNERS

‘Baldii’


Miniature selection with a fairly dense habit.
The leaves are generally small, jagged and irregular. The crown appears in a flattened ball. Stem grafted or not.

 

‘Fastigiata’


Particularly narrow and tall, this Ginkgo is a strong signal in any garden.
Most of its branches are vertical. It grows up to 15m.

 

‘Globus’


Variety with a dense and compact ball habit, reaching 1.5m to 2m in diameter.
The leaves are round and generous.

 

‘Horizontalis’


Ginkgo with a particularly broad crown, presenting mainly horizontal branches.
The graft point can be performed at different heights.

 

‘Kathinka’


Selection recently introduced to the market. Globular and very small version in a dense and regular ball.
Annual growth of 2 to 4cm.

 

‘Nutans Pendula’


Very interesting weeping version of Ginkgo with beautiful arching and drooping branches.
The leaves are polymorphic.

 

‘Obelisk’


Ginkgo with erect to ovoid habit. Its crown becomes denser with maturity. Its growth is slow. Height from 1 to 2m.
It remains a small tree easy to place in any garden.

 

‘Mariken’


This dwarf Ginkgo grows in a largely flattened ball, compact and dense.
Its autumn color is particularly strong.

 

‘Jeosaphat’


Miniature variety, its growth is extremely slow.
Its habit is rather erect, with a dense crown. The leaves are small and round.

 

‘Pendula Selection’


Selection with upright main trunk and drooping branches and leaves.
Particular silhouette that does not take up space in the garden.

 

40 LEAF METAMORPHOSES

‘Mayfield’


With its leaf in a perfect semi-circle, whole, this Ginkgo is undoubtedly the most regular in its intense green foliage.
The fall color is more lime green.

 

‘Mephisto’


Selection of Ginkgo with deeply cut leaves.
This shrubby variety, with a random habit, presents a very beautiful aerial green foliage.

 

‘Mutation’


New variety of Ginkgo with very large leaves of 8 to 10cm, particularly cut.

 

‘Saratoga’


Selection of Ginkgo with leaves in narrow triangles, gracefully drooping.
Its growth is moderate, it forms a very pretty little tree ideal for all gardens.

 

‘Tubifolia’


The majority of the leaves of this variety curl up on themselves and form having small inverted cones, providing an attractive structure.

 

40 GOLDEN SHADES

‘Dr Gerd Krüssmann’


Very nice selection with buttery yellow leaves in autumn.
Slow growing, it forms a pretty, very decorative bush.

 

‘Hayanari’


Old Chinese selection, with a beautiful gradual autumnal coloring.
It turns very intense yellow at the heart of the season.

 

‘Late Fall Gold’


Ginkgo variety with a spectacular golden yellow color in autumn.
The leaves stay on the plant for a long time which gives it additional appeal.

 

‘Princeton Sentry’


Very nice selection with beautiful golden foliage in autumn.
Its growth is robust and its port well branched.

 

‘Yellow Dragon’


Variegated varieties do not really color in fall, the leaves turn brown and drop.
This selection is however particularly attractive in autumn, when the green of the leaves turns golden yellow.

 

Suite de LE GINKGO BILOBA - imprévisible et durable 1/2

 

Sur la scène horticole

A son arrivée en Europe, le Ginkgo présente un intérêt principalement lié à son exotisme, sa rareté et son étrangeté botanique. Il est, alors, principalement cloné par bouturage. Les seuls semis possibles, le sont de graines importées d’Asie et cela vaut son pesant d’or, ou d’écu. En France, en Angleterre et ailleurs en Europe, beaucoup d’arbres sont dès lors de sexe mâle, identiques à ceux d’Utrecht, de Kew, ou de Montpellier.

 

En 1814, un botaniste Suisse, Augustin Pyrame de Candolle, informe qu’un sujet femelle est répertorié près de  Genève, dans un arboretum privé, celui de M. Paul Gaussen de Chapeaurouge, dans sa propriété de Bourdigny. Cet arbre, acquis en 1790, porte annuellement des ovules non fécondés.  En 1830, deux branches de cet arbre suisse sont greffées en France, sur de jeunes porte-greffes. Dès lors, des branches femelles seront prélevées et greffées directement sur les vieux sujets mâles de différents jardins botaniques, dont celui de Montpellier ou de Leiden aux Pays-Bas.

Cette technique, qui se répand, garantit la fécondation des ovules. On rencontre, dès lors, cette curiosité un peu partout, notamment à l’université de Padoue, ou encore à Vienne, dans le domaine du château de Schönbrunn.

C’est également de cette façon que l’on constate aisément que les branches femelles forment leurs feuilles, plus tardivement que le pied porteur mâle, et sont encore vertes alors que toutes celles de l’arbre prennent leur couleur d’automne.

Malgré  cette énorme longévité et sa résistance à toute épreuve, l'engouement pour les variétés horticoles de l'arbre aux quarante écus est très récent. Il y a une vingtaine d'année, seuls quelques variétés étaient connues, répertoriées et multipliées.
Depuis, l'intérêt va croissant, et les nouvelles découvertes se multiplient au fil des années. En Août 2010, Heidi Dieck, de la pépinière Herrenkamper Gärten en Allemagne, décrit plus ou moins 200 variétés distinctes dans son ouvrage 'Ginkgo, das Sortenbuch'. Beaucoup de variétés étant encore peu observées et décrites, cet ouvrage est quasi le seul référencement « récent ».

De plus en plus d’horticulteurs s’en éprennent, et de nouvelles variétés attractives fleurissent aux quatre coins de l’Europe, du nord de l’Amérique, mais aussi en Chine. Point amusant, on constate que la grande majorité des nouvelles sélections chinoises sont des femelles, alors qu’en occident, ce sont plutôt les mâles qui ont la cote. Il faut simplement comprendre que les asiatiques, friands des noyaux, le considèrent plutôt comme un arbre fruitier, au-delà de son aspect symbolique.

Aujourd’hui, notre liste de variétés de Ginkgo atteint les 400 références, hors synonymes.

Le ginkgo est une plante, d'un point de vue horticole, particulièrement instable. Fixer une variété et en garder, au fil des saisons, l'entièreté de ses caractéristiques est plutôt aléatoire. A croire que ce vieil 'hibou' s’adapte et se modifie à la moindre variation climatique ou environnementale. D'ailleurs une même plante peut présenter plusieurs formes de feuillages différentes ou des branches se comportant de façon totalement hétérogène. Sa façon à lui de traverser le temps et l'histoire.

En culture, d’ailleurs, il est préférable de laisser le Ginkgo se débrouiller. Choyer ses Ginkgos à force d’engrais, ou de conditions idéales, leur font perdre de leurs caractéristiques pourtant recherchées. Au contraire, il est préférable de ralentir leur croissance, notamment pour conserver le caractère panaché de certaines variétés. Il est conseillé de les tailler, banches, comme racines. Pour les sujets plus vieux, en pleine terre, quelques coups de bêche printaniers, dans le sol, dans la circonférence de leurs racines, aident à ce ralentissement.

L’apport d’engrais donne systématiquement de belles grandes feuilles bien vertes à bleutées. Si cela s’avère intéressant pour des variétés comme le ‘Jade Butterfly’, le ‘Jagged Jade’, le ‘Mascia, ou le ‘Select Wit’, sélectionnés pour leurs très belles grandes feuilles vertes ou bleues, il faut l’éviter aussi pour des variétés fastigiées, comme ‘Blagon’,  ‘Obelisk’ ou encore ‘Denise’ qui est particulièrement étroit. L’engraissage favorise l’apparition de branches latérales robustes, plutôt horizontales, ce qui risque de défigurer les silhouettes élancées.

Nous avons remarqué qu’un Ginkgo en pot pousse peu, voire pas du tout. Il s’adapte simplement à ses conditions de vie. Un pied de Ginkgo peut donc facilement trouver sa place sur un balcon et ne jamais devenir encombrant.

Lors de la plantation en pleine terre, il est primordial de défaire la motte et de libérer le chevelu des racines. Il faut aussi réaliser un large trou de forme aléatoire (surtout pas cylindrique) et ameublir un maximum la terre autour du pied. Sans ces précautions, il faudra plus de temps à votre Ginkgo pour se rendre compte qu’il n’est plus dans son pot et démarrer sa croissance normale. Il faut permettre aux racines d’étendre naturellement leur parcours. On constate, très souvent, qu’un Ginkgo fraichement planté, peut prendre plusieurs années, avant de commencer à pousser. Suivre ces derniers conseils devrait réduire ce temps de léthargie.

 

 

Quarante variétés de Ginkgo

 

40 NUANCES DE VERTS

‘All Gold’


Le rêve absolu. La seule sélection au feuillage jaune toute l’année.
Il débourre jaune vert et reste bien jaune tout l’été. A l’automne les feuilles ont tendance à s’enrouler et deviennent jaune pâle.

 

‘Boleslow Chrobry’


Ici une feuille de fin d’été.
En forme papillon aux deux lobes bien écartés, les feuilles se teintent de bleu glauque en fin de saison. Les feuilles juvéniles sont plus entières et bien vertes.

 

‘Bernheim Arboretum’


Une feuille pratiquement ronde de 2 lobes découpés.
Cette forme miniature présente un port compact et irrégulier avec de petites feuilles tout en rondeur. Sa couleur d’automne est éclatante.

 

‘BZN’


Au feuillage plutôt vert olive, Ses rameaux sont tortueux.
Petit arbre à croissance lente et port aléatoire. Les feuilles sont aussi épaisses et recroquevillées.

 

‘Clica’

Les feuilles de cette variété sont particulièrement chiffonnées.
Petit arbre à croissance lente et port aléatoire. Les feuilles sont d’un beau vert vif.

 

‘Freak’


D’un vert profond, les feuilles sont particulièrement découpées et très irrégulière.
De croissance lente, les branches sont horizontales à verticales.

 

‘Golden Girl’


Très belle sélection aux feuilles bien dessinées et à la teinte verte très claire. Elles sont régulièrement tombantes, apportant une touche élégante.
Sa croissance est lente et régulière.

 

‘Jagged Jade’


Sans doute un des Ginkgos les plus bleus. La couleur s’assombrit au fil de la saison pour devenir glauque.
Cette variété, plutôt arbustive, peut atteindre quelques mètres.

 

‘Kopista’


Variété naine au port boule.
Les feuilles sont polymorphes, entières, découpées ou atrophiées. D’un beau vert émeraude, il s'agit d’une sélection mâle.

 

‘Little Joe’


Ginkgo aux feuilles particulièrement petites, 2cm maximum.
Ce Ginkgo miniature pousse en petite colonne. D’une année à l’autre il varie du vert olive au vert bleuté.

 

40 VARIATIONS PANACHEES

‘Beijing Gold’


Une des panachures les plus originales, en taches longitudinales plutôt que strié.
Ce Ginkgo débourre complètement blanc à crème. Le contraste de la panachure apparait au fil de la saison.

 

‘Californian Sunset’


Version panachée du ‘Saratoga’.
Les feuilles sont tombantes, étroites, triangulaires et longitudinalement striée de jaune. La panachure est stable, sur un arbre plutôt érigé. Croissance robuste.

 

‘Françoise’


Cette nouvelle sélection belge de Ginkgo n’est pas encore commercialisée.
Son dégradé de couleur, du vert au blanc, est particulièrement éblouissant.

 

‘Löver’


Les feuilles de ce Ginkgo sont marginées irrégulièrement de blanc crème. 
Cette caractéristique est plus ou moins marquée d’une année à l’autre.

 

'Majestic Butterfly’


Variété aux feuilles panachées de bleu et de jaune, parfois de vert, mais aussi de crème.
Malheureusement ce caractère est très instable et peu se perdre.

 

‘PV4 Variegata’


La panachure en crème de ce Ginkgo est très originale et propose parfois de larges bandes claires.
La feuille, en demi cercle est belle et régulière.

 

‘Montezuma’


Variété panachée très stable.
La feuille en large éventail irrégulier propose des variations de jaune et de vert très intéressant. Port plutôt fastigié.

 

‘Peve Lobo’


Jolies feuilles en éventail ondulé, panachées généreusement de jaune et de vert foncé, très contrasté.

 

‘Snow Cloud’


Variété introduite au début des années 2010, coisement délicat entre le 'Beijing Gold' et le 'Löver'.
Rameaux très fins, croissance très lente, les feuilles adoptent le mixe des panachures de ses deux parents.

 

‘Sport Tit’


Mutation de la variété 'Tit' aux feuilles originales, vertes, blanches, ou partagées entre ces deux couleurs.

 

40 ALLURES DIFFERENTES

‘Baldii’


Sélection miniature au port assez dense.
Les feuilles sont généralement petites, découpées et irrégulières. La couronne se présente en boule aplatie. Greffé sur tige ou non.

 

‘Fastigiata’


Particulièrement étroit et haut, ce Ginkgo constitue un signal fort dans n’importe quel jardin.
La plupart de ses branches sont verticales. Il pousse jusque 15m.

 

‘Globus’


Variété au port boule dense et compact, pouvant atteindre 1,5m à 2m de diamètre.
​Les feuilles sont rondes et généreuses.

 

‘Horizontalis’


Ginkgo à la couronne particulièrement étalée, présentant principalement des branches horizontales.
Le point de greffe peut être réalisé à différentes hauteurs.

 

‘Kathinka’


Sélection récemment introduite sur le marché. Version globuleuse et très petite en boule dense et régulière.
Croissance annuelle de 2 à 4cm.

 

‘Nutans Pendula’


Version pleureuse du Ginkgo très intéressantes avec de belles branches arquées et retombantes.
Les feuilles sont polymorphes.

 

‘Obelisk’


Ginkgo au port érigé à ovoïde. Sa couronne se densifie avec la maturité. Sa croissance est lente. Hauteur de 1 à 2m.
Il reste un petit arbre facile à placer dans tous les jardins.

 

‘Mariken’


Ce Ginkgo nain se développe en boule largement aplatie, compacte et dense.
Sa couleur d’automne est particulièrement soutenue.

 

‘Jeosaphat’


Variété miniature, sa croissance est extrêmement lente.
Son port est plutôt érigé, à la couronne dense. Les feuilles sont petites et rondes.

 

‘Pendula Selection’


Sélection au tronc principal dressé et branches et feuilles retombantes.
Silhouette particulière qui ne prend pas de place au jardin.

 

40 METAMORPHOSES DE FEUILLES

‘Mayfield’


Avec sa feuille en parfait demi cercle, entière, ce Ginkgo est incontestablement le plus régulier dans son feuillage vert intense.
La couleur d’automne est plutôt citron vert.

 

‘Mephisto’


Sélection de Ginkgo à la feuille profondément  découpée.
Cette variété arbustive, au port aléatoire, présente un très beau feuillage vert aérien.

 

‘Mutation’


Nouvelle variété de Ginkgo aux très grandes feuilles de 8 à 10cm, particulièrement découpées.

 

‘Saratoga’


Sélection de Ginkgo aux feuilles en triangles étroits, retombantes de façon gracieuse.
Sa croissance est modérée, il forme un très joli petit arbre idéal pour tous les jardins.

 

‘Tubifolia’


La majorité des feuilles de cette variété s'enroulent sur elles mêmes et forment aurant de petits cônes inversés, apportant une structure attractive.

 

40 NUANCES D'OR

‘Dr Gerd Krüssmann’


Très belle sélection aux feuilles jaune beurre en automne.
De croissance lente, il forme un joli buisson très décoratif.

 

‘Hayanari’


Vielle sélection chinoise, présentant une belle coloration graduelle automnale.
Il devient jaune très intense au cœur de la saison.

 

‘Late Fall Gold’


Variété de Ginkgo à la couleur spectaculaire jaune or en automne.
Les feuilles restent longtemps sur la plante ce qui lui confère un attrait supplémentaire.

 

‘Princeton Sentry’


Très belle sélection au beau feuillage doré en automne.
Sa croissance est robuste et son port bine ramifié.

 

‘Yellow Dragon’


Les variétés panachées ne colorent pas réellement, les feuilles brunissent et tombent.
Cette sélection est pourtant particulièrement attractive à l'automne, lorsque le vert des feuilles devient jaune or.

In the last quarter of 2018, in the magazine 'Hommes et Plantes' N ° 107, our article was published dealing with Ginkgos. Here we deliver the original full article, which was then adapted for publication in the CCVS journal.

The tree with forty crowns, forty questions, forty virtues.
By Bénédicte NICOLAS - Les Jardins du Florilège

 

Ginkgo biloba is an ancestral plant. It appears at the time of the dinosaurs, in the Jurassic, 170 million years ago. We know of fossil examples throughout the northern hemisphere.
Currently, there remains a pocket of these living specimens in China, having also resisted the massive fragmentation of land and intensive agriculture that appeared in the 1950s.
In 2012 botanists proved and attested that these subjects are present in the natural state and have never been planted by man.

Intriguing in more ways than one, Ginkgo seems to be close to conifers. Although its appearance might suggest otherwise since it is not really conical in shape, especially with age, and it bears deciduous leaves, not evergreen needles. However, it is part of the group of gymnosperm anemophilous plants, such as conifers.
Wind-pollinated plants are pollinated by the wind, not by insects, as are entomophilous plants. Gymnosperm plants do not produce flowers or fruit because their reproductive organs appear completely bare.

 

 

Zoom on its morphological peculiarities

 

Generally the Ginkgo has an erect habit, a single trunk that can measure up to 2m in diameter, is branched by strong oblique or horizontal branches. The smaller twigs offer clusters of leaves. It can reach 30m high, under the best conditions.

 

This plant, close to conifers, has "leaves" rather than needles or scales like the vast majority of its cronies. It is deciduous, a characteristic that is also a minority in this plant group, shared by the Larix, Pseudolarix, Metasequoia and Taxodium.

If we look more closely at its leaves, we find that they are fundamentally different from those of a tree or shrub, or even a perennial. They are not "veined" in the same way.

It is, in reality, a juxtaposition of several needles, glued in a fan, united on the same petiole. So it could well be a conifer with thorns or an "evolved" form. With this device, the Ginkgo performs photosynthesis much better.

 

Another unique characteristic specific to this plant genus is the formation of "Chi-Chi", taken from Japanese, meaning "udders".

 

These are drooping growths, similar to aerial roots, formed on the bark of old trunks. They usually appear when the nutrient supply conditions are not sufficient.
The tree increases its bark surface, in order to increase the number of sensors therein and thus recover as much of the substances necessary for its development as possible. "It literally melts and flows its bark, like wax down a candle."

It also adapts its behavior when growing branches. Some return vertically to the soil, to take root there, and pump more water and nutrients the plant needs.

 

 

Classification of Ginkgo

 

Finally, is Ginkgo, yes or no, a conifer?

If we want to be precise and follow the scientific classification meticulously, the answer is no.
If we want to popularize information, and classify this plant among the classic "trees, shrubs, conifers, perennials, climbing plants, ..." the answer could be yes, because it is, indeed, with this class that it has the more in common.

In reality, the Ginkgo is a free electron, the only surviving representative of a class that has almost completely disappeared. Ginkgo is therefore a Ginkgo, and nothing else.

Not all scientific currents are of the same opinion and the classification tables differ from one movement, or one research group, to another. In addition, over the course of discoveries, certainties replace hypotheses, sometimes contradicting them. The task therefore remains difficult.
But let's try to see more clearly and understand why we tend to "store" Ginkgo with conifers.

The plant kingdom is subdivided into several orders, classes, etc. The distribution is mainly made on the observation, made by scientists, of the reproductive organs: flowers, fruits, seeds.

Here is a very simplified table that more or less agrees with everyone.
It tries to follow the phylogenetic classification (Established by Willi Hennig, a German biologist, in 1950. It spreads in Europe, over the translations, in the decades that follow, to be mainly recognized today, even if it does still debate).

 

Ginkgo, indisputably, is one of the Gymnosperms. It does not produce a flower and its reproductive, sexual organs are "bare seeds". Male inflorescences are hanging clusters of open scales containing pollen (like conifers). They dry up and fall off once the pollen is released. The female inflorescences boil down to a biovular petiole.

Conifers are also part of this group, but you could say that the similarity ends here.

Let us dissect this branch of Gymnosperms, by this other table, very simplified, but also heckled.

The different arrow systems (orange, blue or green) show the possible sub-branches, on the basis of separate observations. Sometimes, Ginkgo observes similarities with Cycas, sometimes with conifers. Thus, some botanists prefer to distinguish them completely, since it also has fundamental differences with these other two groups. Our purpose is not to take sides or to point out similarities or differences. What we can say, taking this qualification into account, is that Ginkgo is not a tree, like oak or maple would be. For short, and some will agree with this statement, Ginkgo "is close" to conifers.

 

 

To each his gender

 

Ginkgo is an agame plant, or dioecious. There are therefore two kinds: male or female. In nature, the proportion is 3 females for 2 males.

 

It is difficult to differentiate males from females, with the naked eye, except by the appearance of the first inflorescences, ie after 20 years.

Among gymnosperm plants, we do not speak of fruit. Here, the female reproductive organ, the ovum, consists of a nucleus, the nucellus, protected by a membrane, or a differentiated protective tissue, the integument. The female inflorescences, for their part, are made up of simple, green, biovulated peduncles that appear in the axils of the leaves. They merge, moreover, very easily with the leaves, when breaking.

Female subjects have the reputation for "smelling bad".

This happens, indeed, for a short time, when the egg falls to the ground, while its integument is breaking down.

It is the butanoic acid, contained in the latter, that is released and gives off this rancid smell. The concern becomes major, mainly with mature subjects, often over 30 years old. Until then, it is quite attractive to be able to enjoy the magnificence of a Ginkgo, male or female, in your garden. If necessary, the complete harvest of ripe eggs will solve the problem and may delight a horticultural producer.

In Japan, it is also called "the tree of the grandfather and the grandson" because the one who plants it never sees it "bear fruit". When planted, it becomes, according to legend, the promise of an immortal line.

Male plants, on the other hand, bear cones, or rather pendulous cylindrical catkins, at the end of short branches, similar to those of other conifer families.
As the first reproductive organs usually appear on mature plants, it is rather uncertain whether to rely on any speech to buy a young male or female plant from a seedling. We must prefer a grafted or cuttings subject, for which it is easy to trace the origin.

 

An index could however help in the recognition of individuals, but remains unreliable.
The males shed their leaves a fortnight earlier than the females and they are more pyramidal and slender in shape. We could then identify subjects who are nearby, under identical conditions.

 

Uncommon longevity

 

Appeared on earth in the dawn of time, the Ginkgo, today, is a monotypic genus, the only survivor of the Ginkgoaceae family. 270 million years ago, this family was 18 rich. Since then it has shrunk deeply, and only the Ginkgo has come to us.

It is considered, in Europe, as a “living fossil”. For a long time, it was known only in fossil form. It is, perhaps incorrectly, estimated that it has not changed for 51 million years. Jurassic fossils show differences, such as multilobed leaves, while the more recent ones show leaves close to the Ginkgo we know today, with marked two lobes or almost full. However, if we closely study Ginkgo trees from the same seedling, we may find these differences from one subject to another. For example, the 'Landliebe' or 'Mephisto' varieties have multilobed leaves reminiscent of those of the oldest fossils found. These varieties were selected from seedlings.

The primary natural forest where we meet Ginkgos, is located in the Dalou mountains, whose highest point flirts with 2,250m, in the province of Guizhou, in southwest China. The climate is subtropical, hot and humid; limestone soil. It sometimes grows in difficult conditions, even on rock, on the mountainside.
Besides 'Ginkgo biloba', these fragments of primary forest contain beautiful samples of different plants in the wild and original, such as Metasequoia, Liquidambar, Cunninghamia, Cornus, Davidia, Glyptostrobus, Keteleeria, Taiwania, Nyssa, Carya, and many others.
We meet Ginkgo trees from 350 to 900 years old, or even up to 1250 years old, to make the oldest oaks or Sequoiadendron on the planet pale.

Around temples, in China and Japan, it is not uncommon to encounter ancient subjects that are thousands of years old. This is the case at the Gu Guanyin Buddhist Temple in the Zhongnan Mountains of China, where an impressive 1400-year-old Ginkgo tree blooms in the courtyard. It draws crowds from all over the country in autumn with its carpet of gold leaves by the thousand; a Chinese way to celebrate autumn.

In fact, Ginkgo has been planted by monks since the years 1.100 BC. They appreciate it for its beautiful aesthetic and medicinal qualities; but above all, the legends lend it a protective role.

 

 

Foolproof resistance

Natural attacks :

In its original forest, the environment is hostile, punctuated by outcropping limestone rocks and subject to recurring earthquakes. It is regularly encountered on the side of a crevasse, growing directly on the rock, exposed to full sun.
When injured, he changes his metabolism in order to survive. This is how he especially develops "chi-chi", aerial roots. These growths are erroneously associated with the age of the tree, but they are not. It is a mode of survival and appears only, possibly, when the subject is put in danger.
It can also develop several trunks, side by side, in order to draw more resources from even very poor soil.

It willingly changes the orientation of its branches or the development of its leaves. It is thus that on the same subject, one meets main branches as well vertical as horizontal, even oblique, or leaves of several types: tubular, atrophied, plane, whole or multilobed.

 

It suffices to observe the different subjects of Ginkgo biloba 'Pendula’ from the botanical garden of Nancy in France, all from the same selection. They offer very different ports.

  

 

It resists better, than any other plant, to fungi, diseases and parasites. Naturally, Ginkgo detects, via numerous sensors, its potentially dangerous unwanted substances, and produces the chemicals necessary to eradicate them. It is by wanting to feed on the leaves or other parts of the plant that the parasites ingest the fatal substances. The signal is given and therefore, very few risk "consuming" Ginkgo.

In addition, Ginkgo knows how to ally itself with effective partners. A French pharmacologist from Tours has discovered that ginkgo leaves are partially covered with an archaic form of algae, which takes over photosynthesis when the very cells of the leaves are destroyed. This process allows the tree to survive, gives it the ability to last until the next season and to form new leaves.

 

Human attacks :

Le Ginkgo biloba s'adapte à tout, même à la pollution de nos villes modernes, atmosphère dans laquelle il continue à se développer parfaitement, alors que beaucoup d'autres arbres ou arbustes affichent une grise mine.

C'est aussi le premier arbre à reprendre son cycle végétatif, en 1946, après l'explosion nucléaire à Hiroshima ; alors que 337 autres espèces d’arbre n’y résistent pas. Un sujet emblématique est retrouvé parfaitement sein à 1km de l'épicentre, adossé aux ruines d'un temple. Le temple a été reconstruit autour de ce survivant. Des études ont suivi cet événement, démontrant la grande résistance de cette espèce, aux radiations. Les traces de contaminations étant les plus faibles chez le Ginkgo.

Il résiste également très bien au feu. Il sécrète une forme de caoutchouc, qui enveloppe l’entièreté de son écorce, et l’empêche ainsi de brûler. Un temple japonais, a survécu en 1923 à un incendie. Il était protégé par un alignement de Ginkgo qui a arrêté la progression du feu.

 

 

Le Ginkgo et ses vertus

 

5000-year-old traditional Chinese medicine uses it by consuming its roasted or boiled egg nuclei and dried leaves as an infusion. It lends it many virtues deduced from its observed characteristics, such as resistance or longevity.

By extrapolation we give it multiple powers:

  • Antioxidant effects (It would slow down the formation of cancer cells and the production of inflammatory molecules),
  • It would improve blood circulation (Blood fluidity would reduce the risk of stroke, as well as migraines, since the brain would be better supplied with water),
  • It would promote breathing and improve immunity (It would therefore fight asthma),
  • It would improve hearing qualities and prevent tinnitus,
  • It would improve neuronal connections and therefore memory (it would block the formation of enzymes responsible for Alzheimer's disease).

Even though scientific studies show that its potential is real, isolating and using active substances remains a headache.

In the 20th century, ginkgolides were extracted, in particular from the leaves, to introduce them into pharmaceutical compositions, thus being able to respond to a growing number of pathologies specific to modern man. The real problem is that we are not sure of anything yet. A plant like ginkgo contains more than 10,000 active substances and we are a long way from knowing them, from being able to extract them and even less from using them wisely. To treat oneself with the fruits or the leaves of Ginkgo remains largely empirical and difficult to control.

Extracting ginkgolides is an industrial process, involving many dangerous products such as acetone or ethanol: They are then eliminated before being incorporated into preparations, but still.

It could still be said today, as it was a long time ago, that the strength of the mind is much greater than that of the body. By keeping in mind all the symbolism of the tree, and by absorbing its substances, we will certainly be better off spiritually.

 

In Europe

 

 

Ginkgo biloba was discovered around 1690 by Englebert Kaempfer, a German botanist, who gives a first scientific description in his book "Amoenitatum exoticarum 'in 1712. He proposes the name Ginkgo on the basis of his Japanese name" Gin Yyo "which means "Duck leg" next to the shape of its leaf.

 

The Chinese call it "Yin (silver) Hing (Apricot)" from which one of its French appellations is derived: the silver apricot. It is more commonly known, in french, as the "40 crown tree", the exorbitant amount spent by a wealthy collector in Paris, M. de Pétigny, around 1780, to obtain a jar of five of these subjects. It is also found, by extrapolation, under the name of "tree of a thousand crowns", in reference to the carpet of gold leaf, which can be seen at its foot in autumn.

 

The "Pagoda tree" is still used to name it.

Buddhist monks planted these revered trees around their temples and pagodas to keep out the fire. In the 19th century, it was called "Japanese walnut".

The first tree was planted in Europe in Utrecht, in the "Oude Hortus", in 1735, from a seedling made in 1927, at the university itself. It appeared in 1754, in England, where it was cultivated at the Gordon School of Botany, and then planted at Kew Garden in 1762.

In 1771, Linnaeus, in his binomial nomenclature, added the genus 'biloba' in reference to its generally and particularly bilobed leaves. This name has been officially recognized since and the exact name is "Ginkgo biloba L.", L. referring to Karl von Linné himself, this eminent Swedish botanist.

The first Ginkgo in France is the one planted in 1788, 3 rue du Carré-du-Roi in Montpellier. It was Antoine Gouan, botanical assistant at the city's academy, who received him from Auguste Broussonnet, a prominent local scientist and politician, based in London. This is a gift from Sir Joseph Banks, a British naturalist who takes part in James Cook's first voyage around the world. Several layers were extracted from this tree in 1795. One was offered to the botanical gardens of Montpellier and another to Paris. These male trees produced their first cones in 1812, which made it possible to determine their genus.

These trees are still alive.

In 1794, England saw its first Ginkgo "bloom" and in 1876 Darwin spoke of them as "living fossils".

 

 

 

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An attempt at a census of the oldest Ginkgos in Europe in the 18th century.

NL-Utrect – De oude Hortus – 1735 – Male <sown in 1727 from Asia (1st Ginkgo in Europe)

B- Geetbets – 37 Dorpsstraat next to the church - 1753 - female <seedlings from Asia - 20.5m

I – Padoue – Botanical Garden of the University of Padua - North gate - 1750 - male with a female branch grafted <seedlings from Asia

D – Weinheim – Schlosspark – 1758 – 20m.

GB- London - Kew Garden – 1762 – Male <sowing in 1754 from Asia

B - Château de Dumon in Tournai – 1766 – 31m

I – Milan – Botanic Garden di Brera – 1775 – 21m

A - Schönbrunn – 1781 - male with a female branch grafted <Foot received from Asia via England

I – Pise – Botanical Garden of Pisa - 1787 - male <seedling from Asia - planted by Giorgio Santi, botanist naturalist.

NL- Leiden – Hortus botanicus – 1788 – male with a female branch grafted

F - Montpellier – 3 rue du carré du roi – 1788 – male <Foot received from Asia via England (GBfr1)

CH - Genève – Bourdigny – 1790 – female <Foot received from Asia via England and France, sent by Thomas Blackie (landscape gardener in charge of Bagatelle castle) GBsu1- presumed dead - not listed on the tree map of Geneva.

F - Montpellier – Jardin des plantes – 1795 – male with a grafted female branch (GBsu1) <GBfr1 layering

F- Paris – jardin des plantes – 1795 – male <GBfr1 layering

 

Bibliography

Cindy Q. Tang  « The  Subtropical  Vegetation of Southwestern China, Plant Distribution, Diversity and Ecology » , Springer 2015.

Gymnosperm (naked seeds plant) : structure and development par V.P. Singh

the first botanical gardens in geneva - studies in the history of gardens and designed landscapes: sigrist & bungener

Bibliothèque universelle de Genève Nouvelle série, volumes 5 et 6- Bulletin scientifique - Sur l’origine des pieds de Ginkgo femelles qui existent en Europe1836

Defense Mechanisms in Leaves and Fruit of Trees to Fungal Infection - J. E. Adaskaveg

Ginkgo et ginseng: de la poudre aux yeux ! – RTS TV

Au dernier trimestre 2018, dans la revue 'Hommes et Plantes' N°107, est paru notre article traitant des Ginkgos. Nous vous livrons ici l'article complet original, qui a ensuite été adapté pour paraitre dans la revue du CCVS.

L’arbre aux quarante écus, aux quarante questions, aux quarante vertus.
Par Bénédicte NICOLAS – Les jardins du Florilège

 

Le ginkgo biloba est une plante ancestrale. Elle apparait à l'époque des dinosaures, au Jurassique, il y a 170 millions d'années. On en connait des exemples fossiles dans tout l'hémisphère nord.
Actuellement, il persiste une poche de ces spécimens vivants, en Chine, ayant résisté aussi au morcellement massif des terres et à l'agriculture intensive apparue dans les années 50.
En 2012 des botanistes ont prouvé et attesté que ces sujets sont présents à l'état naturel et n'ont jamais été plantés par l'homme.

Intrigant à plus d'un titre, le Ginkgo semble être proche des conifères. Même si son apparence pourrait laisser penser le contraire puisqu’il n’est pas vraiment de forme conique, surtout avec l’âge, et qu’il porte des feuilles caduques et non des épines persistantes. Il fait pourtant partie du groupe des plantes anémophiles gymnospermes, comme les conifères.
Les plantes anémophiles sont pollinisées par le vent, et non par les insectes, comme le sont les plantes entomophiles. Les plantes gymnospermes ne font pas de fleur ou de fruit car leurs organes reproducteurs se présentent complètement dénudés.

 

 

Zoom sur ses particularités morphologiques.

 

Généralement le Ginkgo a un port érigé, un tronc unique pouvant mesurer jusqu'à 2m de diamètre, est ramifié par de fortes branches obliques ou horizontales. Les rameaux plus petits offrent des bouquets de feuilles. Il peut atteindre 30m de haut, dans les meilleures conditions.

 

Cette plante, proche des conifères, a des "feuilles" plutôt que des aiguilles ou des écailles comme la toute grande majorité de ses compères. Il est caduc, caractéristique également minoritaire dans ce groupe végétal, partagée par les Larix, Pseudolarix, Metasequoia et Taxodium.

Si on observe, de façon plus précise, ses feuilles, on découvre qu'elles sont fondamentalement différentes de celles d'un arbre ou d'un arbuste, ou même d'une vivace. Elles ne sont pas « veinées » de la même façon.

 Il s'agit, en réalité, d'une juxtaposition de plusieurs aiguilles, collées en éventail, unies sur un même pétiole. Il pourrait donc bien s'agir d'un conifère à épines ou une forme « évoluée ». Avec ce dispositif, le Ginkgo pratique bien mieux la photosynthèse.

 

Une autre caractéristique unique et propre à ce genre végétal est la formation de « Chi-Chi », repris du japonais, signifiant « mamelles ».

 

Il s’agit d’excroissances tombantes, assimilées à des racines aériennes, formées à même l’écorce des vieux troncs. Elles apparaissent, en général, lorsque les conditions d’apport nutritif ne sont pas suffisantes.
L’arbre augmente sa surface d’écorce, afin d’augmenter le nombre de capteurs qui s’y trouvent et ainsi récupérer un maximum de substances nécessaires à son développement. « Il fait littéralement fondre et couler son écorce, comme la cire le long d’un cierge ».

Il adapte également son comportement, lors de la croissance des branches. Certaines retournent verticalement vers le sol, pour s’y enraciner, et pomper d’avantage d’eau et de nutriments dont la plante a besoin.

 

 

Classification du Ginkgo

 

Finalement, le Ginkgo, est-il, oui ou non, un conifère ?

Si on veut être précis et suivre pointilleusement la classification scientifique, la réponse est non.
Si on souhaite vulgariser l’information, et classer cette plante parmi les classiques « arbres, arbustes, conifère, vivaces, plantes grimpantes, …» la réponse pourrait être oui, car c’est, effectivement, avec cette classe qu’il a le plus de points communs.

En réalité, le Ginkgo est un électron libre, unique représentant survivant d’une classe qui a presque complètement disparu. Le Ginkgo est donc un Ginkgo, et rien d’autre.

Tous les courants scientifiques ne sont pas toujours du même avis et les tableaux de classification divergent d’un mouvement, ou d’un groupe de recherche, à l’autre. De plus, au fil des découvertes, des certitudes remplacent des hypothèses, parfois en les contredisant. La tâche reste donc ardue.
Mais essayons d’y voir plus clair et de comprendre pourquoi on a tendance à « ranger » le Ginkgo avec les conifères.

Le règne végétal est subdivisé en plusieurs ordres, classes, etc… La répartition se fait principalement sur l’observation, que font les scientifiques, des organes reproducteurs : fleurs, fruits, graines.

Voici un tableau, très simplifié, qui met, plus ou moins, tout le monde d’accord.
Il essaye de suivre la classification phylogénétique (Etablie par Willi Hennig, un biologiste Allemand, en 1950. Elle se répand, en Europe, au fil des traductions, dans les décennies qui suivent, pour être majoritairement reconnue aujourd’hui, même si elle fait encore débat).

 

Le Ginkgo, indiscutablement, fait partie des Gymnospermes. Il ne produit pas de fleur et ses organes reproducteurs, sexués, sont des « graines dénudées ». Les inflorescences mâles sont des grappes pendantes d’écailles ouvertes contenant le pollen (comme les conifères). Elles sèchent et tombent une fois le pollen libéré. Les inflorescences femelles se résument à un pétiole biovulaire.

Les conifères font également partie de ce groupe, mais on pourrait dire que la similitude s’arrête ici.

Décortiquons cet embranchement des Gymnospermes, par cet autre tableau, très simplifié, mais aussi chahuté.

 

Les différents systèmes fléchés (orange, bleu ou vert) montrent les sous-embranchements possibles, sur base d’observations distinctes. Tantôt, le Ginkgo observe des similitudes avec les Cycas, tantôt avec les conifères. Ainsi, certains botanistes préfèrent les distinguer complètement, car il présente aussi des différences fondamentales avec ces deux autres groupes. L’objet qui nous occupe n’est pas de prendre parti ou de préciser les similitudes ou différences. Ce que nous pouvons affirmer, en tenant compte de cette qualification, c’est que le Ginkgo n’est pas un arbre, comme le serait le chêne ou l’érable. Par raccourci, et certains seront d’accord avec cette affirmation, le Ginkgo « est proche » des conifères.

 

 

A chacun son genre

 

Le Ginkgo est une plante agame, ou dioïque. On en rencontre donc des deux genres : mâle ou femelle. Dans la nature, la proportion est de 3 femelles pour 2 mâles.

 

Il est difficile de différencier les sujets mâles des femelles, à l'œil nu, si ce n'est par l’apparition des premières inflorescences, soit après 20ans.

Parmi les plantes gymnospermes, on ne parle pas de fruit. Ici, l’organe reproducteur femelle, l’ovule, est constitué d’un noyau, le nucelle, protégé par une membrane, ou un tissu différencié protecteur, le tégument. Les inflorescences femelles, quand à elles, sont constituées de simples pédoncules biovulés, verts, qui apparaissent à l’aisselle des feuilles. Elles se confondent, d’ailleurs, très facilement, avec les feuilles, au débourrage.

Les sujets femelles ont la mauvaise réputation de « sentir mauvais ».

Cela se produit, effectivement, pendant une courte période, lorsque l’ovule tombe par terre, alors que son tégument se décompose.

C’est l’acide butanoïque, contenu dans ce dernier, qui se libère et dégage cette odeur de rance. Le souci devient majeur, principalement avec des sujets d’âge mûr, souvent plus de 30 ans. D’ici là, il est plutôt attrayant de pouvoir profiter de la magnificence d’un Ginkgo, mâle ou femelle, dans son jardin. Le cas échéant, la récolte complète des ovules mûrs résoudra le souci et pourra ravir un producteur horticole.

Au Japon, on l’appelle aussi « l’arbre du grand-père et du petit fils », car celui qui le plante ne le voit jamais « fructifier ». Lorsqu’il est planté, il devient, d’après la légende, la promesse d’une lignée immortelle.

 

Les sujets mâles, quant à eux, portent des cônes, ou plutôt des chatons cylindriques pendants, à l’extrémité des rameaux courts, semblables à ceux des autres familles de conifères.
Les premiers organes reproducteurs apparaissant généralement sur des plantes matures, il est plutôt incertain de se fier à un quelconque discours, pour acheter un jeune plant mâle ou femelle, issu d’un semis. Il faut y préférer un sujet greffé ou bouturé, pour lequel il est aisé de tracer l’origine.

 

Un indice pourrait cependant aider dans la reconnaissance des individus, mais reste peu fiable.
Les mâles perdent leur feuilles une quinzaine de jours plus tôt que les femelles et ils sont de forme plus pyramidale et élancée. On pourrait alors identifier des sujets qui se trouvent à proximité, dans des conditions identiques.

 

 

Une longévité peu commune

 

Apparu sur terre dans la nuit des temps, le Ginkgo, aujourd'hui, est un genre monotypique, seul survivant de la famille des Ginkgoaceae. Il y a 270 millions d’années, cette famille était riche de 18 membres. Depuis, elle s’est profondément réduite, et seul le Ginkgo est arrivé jusqu’à nous.

Il est considéré, en Europe, comme un « fossile vivant ».  Longtemps, il a été connu sous forme fossile uniquement. On estime, peut-être à tord, qu’il n’a plus évolué depuis 51 millions d’années. Les fossiles du jurassique montrent des différences, comme des feuilles multilobées alors que les plus récents présentent des feuilles proches du Ginkgo que nous connaissons aujourd’hui, à deux lobes marqués ou presqu’entière. Pourtant, si on étudie de près les Ginkgos issus d’un même semis, On retrouve, éventuellement, ces différences d’un sujet à l’autre. Par exemple, les variétés ‘Landliebe’ ou ‘Mephisto’ présentent des feuilles multilobées qui rappellent celles des plus vieux fossiles trouvés.  Ces variétés ont été sélectionnées dans des semis.

La forêt naturelle primaire où on rencontre des Ginkgos, se situe dans les monts Dalou, dont le point culminant flirte avec les 2.250m, dans la province de Guizhou, au sud ouest de la Chine. Le climat y est subtropical, chaud et humide ; le sol calcaire. Il pousse parfois dans des conditions difficiles, à même la roche, à flanc de montagne.
Outre les ‘Ginkgo biloba’, ces fragments de forêt primaire recèlent de beaux échantillons de plantes différentes à l'état sauvage et originel, comme les Metasequoia, Liquidambar, Cunninghamia, Cornus, Davidia, Glyptostrobus, Keteleeria, Taiwania, Nyssa, Carya, et bien d’autres.
On y rencontre des Ginkgos de 350 à 900 ans, voire même jusqu’à 1250 ans, à faire pâlir les plus vieux chênes ou Sequoiadendron de la planète.

Autour des temples, en Chine et au Japon, il n’est pas rare de rencontrer des vieux sujets millénaires. C’est le cas au Temple bouddhiste Gu Guanyin dans les Monts Zhongnan en Chine, où un impressionnant Ginkgo de 1400 ans s’épanouit dans la cour. Il attire les foules du pays entier, en automne, avec son tapis de feuilles d’or par millier ; une façon chinoise de fêter l’automne.

En réalité, le Ginkgo est planté, par les moines, depuis les années 1.100 avant Jésus-Christ. Ils l’apprécient pour ses belles qualités esthétiques, et médicinales ; mais surtout, les légendes lui prêtent un rôle protecteur.

 

 

Une résistance à toute épreuve

Attaques naturelles :

Dans sa forêt originelle, l'environnement est hostile, ponctué de roches calcaires affleurantes et soumis à des séismes récurrents. On le rencontre régulièrement à flanc de crevasse, poussant à même la roche, exposé en plein soleil.
Lorsqu'il est blessé, il modifie son métabolisme afin de survivre. C'est ainsi qu'il développe notamment les "chi-chi", des racines aériennes. Ces excroissances sont, de façon erronée, associées à l'âge de l'arbre, mais il n'en est rien. Il s'agit d'un mode de survie et apparait uniquement, éventuellement, lorsque le sujet est mis en péril.
Il peut également développer plusieurs troncs, côte à côte, afin de puiser davantage de ressources dans un sol même très pauvre.

Il modifie volontiers l'orientation de ses branches ou le développement de ses feuilles. C'est ainsi que sur un même sujet, on rencontre des branches maitresses aussi bien verticales qu'horizontales, voire obliques, ou des feuilles de plusieurs types : tubulaires, atrophiées, planes, entières ou multilobées.

 

Il suffit d’observer les différents sujets de Ginkgo biloba ‘Pendula’ du jardin botanique de Nancy, tous issus de la même sélection. Ils proposent des ports bien différents.

  

 

Il résiste mieux, que toute autre plante, aux champignons, maladies et parasites. Naturellement, le Ginkgo détecte, via de nombreux capteurs, ses indésirables potentiellement dangereux, et produit les substances chimiques nécessaires à les éradiquer. C’est en voulant se nourrir des feuilles ou d’autres parties de la plante, que les parasites ingurgitent les substances fatales. Le signal est donné et dès lors, très peu se risquent à « consommer » du Ginkgo.

De plus, le Ginkgo sait s’allier de partenaires efficaces. Une pharmacologue française de Tours a découvert, que les feuilles de ginkgo, sont partiellement recouvertes d’une forme d’algue archaïque, qui prendrait le relais de la photosynthèse, lorsque les cellules même des feuilles sont détruites. Ce processus permet ainsi la survie de l’arbre, lui donne la possibilité de tenir jusqu’à la saison suivante et de former de nouvelles feuilles.

 

Attaques humaines :

Le Ginkgo biloba s'adapte à tout, même à la pollution de nos villes modernes, atmosphère dans laquelle il continue à se développer parfaitement, alors que beaucoup d'autres arbres ou arbustes affichent une grise mine.

C'est aussi le premier arbre à reprendre son cycle végétatif, en 1946, après l'explosion nucléaire à Hiroshima ; alors que 337 autres espèces d’arbre n’y résistent pas. Un sujet emblématique est retrouvé parfaitement sein à 1km de l'épicentre, adossé aux ruines d'un temple. Le temple a été reconstruit autour de ce survivant. Des études ont suivi cet événement, démontrant la grande résistance de cette espèce, aux radiations. Les traces de contaminations étant les plus faibles chez le Ginkgo.

Il résiste également très bien au feu. Il sécrète une forme de caoutchouc, qui enveloppe l’entièreté de son écorce, et l’empêche ainsi de brûler. Un temple japonais, a survécu en 1923 à un incendie. Il était protégé par un alignement de Ginkgo qui a arrêté la progression du feu.

 

 

Le Ginkgo et ses vertus

 

La médecine traditionnelle chinoise, vieille de 5000 ans, l’utilise en consommant ses noyaux ovulaires grillés ou bouillis et ses feuilles séchées en infusion. Elle lui prête de nombreuses vertus déduites de ses caractéristiques observées, telles que la résistance ou la longévité.

Par extrapolation on lui confère de multiples pouvoirs :

  • Des effets antioxydants (Il ralentirait la formation de cellules cancéreuses et la production de molécules inflammatoires),
  • Il améliorerait la circulation sanguine (La fluidité sanguine réduirait le risque d’AVC, ainsi que les migraines, puisque le cerveau serait mieux irrigué),
  • Il favoriserait la respiration et améliorerait l’immunité (Il combattrait donc l’asthme),
  • Il améliorerait les qualités auditives et préviendrait les acouphènes,
  • Il améliorerait les connexions neuronales et donc la mémoire (il bloquerait la formation des enzymes responsables de la maladie d’Alzheimer).

Même si des études scientifiques montrent que son potentiel est réel, isoler et utiliser les substances actives reste un casse tête.

Au XXème siècle on extrait les ginkgolides, notamment des feuilles, pour les introduire dans les compositions pharmaceutiques, pouvant ainsi répondre à un nombre croissant de pathologies propres à l’homme moderne. La réelle problématique, est que nous ne sommes encore certains de rien. Une plante comme le ginkgo contient plus de 10 000 substances actives et nous sommes bien loin de les connaitre, de pouvoir les extraire et encore moins de les utiliser à bon escient. Se soigner par les fruits ou par les feuilles de Ginkgo demeure largement empirique et difficilement contrôlable.

Extraire les ginkgolides relève d’un processus industriel, mettant en scène de nombreux produits dangereux comme l’acétone ou l’éthanol : Ils sont ensuite éliminés avant de les intégrer dans des préparations,  mais quand même.

On pourrait dire encore aujourd’hui, comme il y a bien longtemps, que la force de l’esprit est bien supérieure à celle du corps. En gardant en tête toute la symbolique de l’arbre, et en absorbant ses substances, on s’en trouvera certainement spirituellement mieux.

 

 

En Europe

 

 

Le Ginkgo biloba a été découvert vers 1690 par Englebert Kaempfer, un botaniste allemand, qui en donne une première description scientifique dans son livre "Amoenitatum exoticarum' en 1712. Il propose le nom Ginkgo sur base de son nom Japonais « Gin Yyo » qui signifie « patte de canard » en regard de la forme de sa feuille.

 

Les Chinois l’appellent « Yin (argent) Hing (Abricot) » d’où est tirée une de ses appellations françaises : l’abricotier d’argent. On l’appelle, plus communément « arbre aux 40 écus », montant  exorbitant  qu’avait dépensé un riche collectionneur de Paris, M. de Pétigny, vers 1780, pour obtenir un pot de cinq de ces sujets. On le rencontre également, par extrapolation, sous le nom d’ « arbre aux mille écus », en référence au tapis de feuille d’or, qu’on peut contempler à son pied, en automne.

 

L’« arbre des Pagodes » est encore utilisé pour le dénommer.

Les moines bouddhistes plantaient ces arbres vénérés autour de leurs temples et pagodes, afin d’écarter le feu. Au XIXème siècle, on l’appelait « noyer du Japon ».

Le premier arbre est planté en Europe à Utrecht, dans le « Oude Hortus », en 1735, d’un semis réalisé en 1927, à l’université même. Il apparait en 1754, en Angleterre, où il est cultivé à l’école botanique Gordon, et ensuite planté à Kew Garden en 1762.

En 1771, Linné, dans sa nomenclature binominale ajoute le genre 'biloba' en référence à ses feuilles généralement et particulièrement bilobées. Ce nom est officiellement reconnu depuis et l'appellation exacte est "Ginkgo biloba L.", L. référant à Karl von Linné lui-même, cet éminent botaniste suédois.

Le premier Ginkgo en France, est celui planté en 1788, 3 rue du Carré-du-roi à Montpellier. C’est Antoine Gouan, adjoint en botanique à l’académie de la ville, qui le reçoit d’Auguste Broussonnet, un éminent scientifique et politicien local, installé à Londres. Il s’agit d’un présent offert par Sir Joseph Banks, un naturaliste britannique qui participe au premier voyage autour du monde de James Cook. De cet arbre, sont extraites plusieurs marcottes, en 1795. Une est offerte aux jardins des plantes de Montpellier et une autre à celui de Paris.  Ces arbres mâles produisent leurs premiers cônes en 1812, ce qui permet de déterminer leur genre.

Ces arbres sont toujours vivants.

En 1794, l'Angleterre voit « fleurir » son premier Ginkgo et en 1876 Darwin parle d'eux en "fossiles vivants".

 

 

 

____________________________________________________________________________________________________________________

Essai d’un recensement des plus vieux Ginkgos d’Europe au XVIIIème siècle.

NL-Utrect – De oude Hortus – 1735 – Mâle < semis en 1727 en provenance d’Asie (1er Ginkgo d’Europe)

I – Padoue – Jardin botanique de l’Université de Padoue- porte Nord – 1750 - mâle avec une branche femelle greffée< semis en provenance d’Asie

B- Geetbets – 37 Dorpsstraat à côté de l’église – 1753 – femelle < semis en provenance d’Asie – 20,5m

D – Weinheim – Schlosspark – 1758 – 20m de haut.

GB- Londres - Kew Garden – 1762 – Mâle < semis en 1754 en provenance d’Asie

B - Château de Dumon à Tournai – 1766 – 31m

I – Milan – Jardin botanique di Brera – 1775 – 21m

A - Schönbrunn – 1781 - mâle avec une branche femelle greffée < Pied reçu d’Asie via l’Angleterre

I – Pise – Jardin botanique de Pise – 1787 – mâle < semis en provenance d’Asie – planté par Giorgio Santi, naturaliste botaniste.

NL- Leiden – Hortus botanicus – 1788 – mâle avec une branche femelle greffée

F - Montpellier – 3 rue du carré du roi – 1788 – mâle < Pied reçu d’Asie via l’Angleterre (GBfr1)

CH - Genève – Bourdigny – 1790 – femelle < Pied reçu d’Asie via l’Angleterre et la France, envoyé par Thomas Blackie (jardinier paysagiste en charge du château de Bagatelle) GBsu1- présumé  mort – non répertorié sur la carte des arbres de Genève.

F - Montpellier – Jardin des plantes – 1795 – mâle avec une branche femelle greffée(GBsu1) < marcotte de GBfr1

F- Paris – jardin des plantes – 1795 – mâle < marcotte de GBfr1

 

Bibliographie

Cindy Q. Tang  « The  Subtropical  Vegetation of Southwestern China, Plant Distribution, Diversity and Ecology » , Springer 2015.

Gymnosperm (naked seeds plant) : structure and development par V.P. Singh

the first botanical gardens in geneva - studies in the history of gardens and designed landscapes: sigrist & bungener

Bibliothèque universelle de Genève Nouvelle série, volumes 5 et 6- Bulletin scientifique - Sur l’origine des pieds de Ginkgo femelles qui existent en Europe1836

Defense Mechanisms in Leaves and Fruit of Trees to Fungal Infection - J. E. Adaskaveg

Ginkgo et ginseng: de la poudre aux yeux ! – RTS TV

This is announced by the International Union for Conservation of Nature (IUCN)
on the homepage of the "IUCN Red List".

 

You who regularly visit arboretum, botanical gardens and some private gardens, you have certainly already spotted this LOGO next to labels of some trees.

IUCN is worried about the health of our planet and is taking stock of the species that populate it. It counts no less than 26,500 species concerned by a near extinction, all reigns confused.

 

WHAT ABOUT CONIFERS?

As Conifers lovers, we plunged our noses into these lists and come out shocked.
34% of conifer species are threatened.

As the scientific community warns, we are experiencing the 6th great mass extinction that the earth knows. Some will say, the 6th, so it's not new. the 5th took place during the last ice age, what can we do?
Well, exactly! This last extinction has the particularity, to be the first due to the human activities themselves, and the resulting global warming.
It is time to be involved, isn't it?

In its statistical banner, the IUCN announces the percentages relating to the animal world, mainly. Only conifers are representatives of the plant world. These are obviously not the only ones, but why are they so significant?

Victims of their bad reputation, they suffer from negligence on the part of men. In addition, with their evergreen foliage, they find more difficulties to withstand climate change. They love their little habits and cold, rainy, snowy periods are very often vital to them. Of all the vegetal kingdom, they are undoubtedly the most fragile face to the changes which are announced. During the last ice age, their elimination had already been drastic.

The interest of persistent foliage

If we observe the plant world, in a very global way, we can distinguish two groups of evergreen plants:

  • Tropical plants. They do not know the temperate climate, the big variations of temperature, and know vegetative cycles at any time of the year. They are mainly confined to the vicinity of the equator. They are generous, vigorous and contribute massively to providing oxygen to the living world in need. And they do it all year, what a gift!
  • Some plants of temperate climates such as conifers and some rhodos, cherry laurels, andromed. All these plants should be pampered in our temperate regions, because they are the only ones that bring us oxygen in winter.

In addition to producing oxygen, plants clean the air, filter the water, prevent erosion, sweat and activate the rain, so we are away from drought, and protects us from many other things. They provide shelter and food for many insects, birds and mammals.
Preserving evergreen plants in temperate regions is really important. They balance our polluting, stifling human productions in the winter; while the deciduous species are dormant.

So please, this is our real prayer:

Stop cutting your conifers,
Maybe plant some with a more reasonable size, at sensible places so that they do not overly darken your environment.

 

IUCN RED LIST - Categories

The red list has several categories of urgency:

  • LC: Least Concern 
  • NT: Near Threatened 
  • VU: Vulnerable. These species present a great risk of extinction
  • EN: Endangered. These species present a very high risk of extinction
  • CR: Critically Endangered. These species are almost extinct
  • EW: Extinct in the Wild. These plants no longer exist in the natural state, but also in the conservatories, botanical gardens and arboretum
  • EX: Extinct

 

WHICH ARE THE CONIFERS CONCERNED?

Here we present the three categories more involved: VU, EN and CR.

There is something to be astonished at times. You will no longer look at the neighbour Atlas Cedar of the same eye, or Araucaria araucana or Ginkgo biloba.

 

Since the red list exists, created in 1964, there is still no species of conifers that has completely extinguished in nature or completely on the surface of the earth; or none that has been listed, but that does not reassure us.

▼     populations always decreasing
◄► stable populations
▲     growing populations
?      information not available

 

VU: Vulnerable -  THESE SPECIES HAVE A HIGH RISK OF EXTINCTION

Abies Squamata ▼ ( Kalmthout Arboretum - Belgium)

  

Abies fabri ▼
Abies hidalgensis ?
Abies recurvata ▼
Afrocarpus mannii ◄►
Agathis flavescens ◄►
Agathis lanceolata ▼
Agathis lenticulata ▼
Agathis dammara ▼ (Puerto de la Cruz Botanic Garden -Tenerife/Spain)

  

Agathis moorei ▼
Amentotaxus formosana ◄►
Amentotaxus yunnanensis ▼
Amentotaxus poilanei ◄►
Araucaria bernieri ▼
Araucaria biramulata ▼
Araucaria montana ▼
Arauvaria schmidii ◄►
Araucaria heterophylla ▲ (Puerto de la Cruz Botanic Garden -Tenerife/Spain)

  

Athrotaxis cupressoides ▼
Athrotaxis selaginoides ▼
Callitris monticola ▼
Callitris oblonga ▼
Cathaya argyrophylla ◄►

Cedrus libani ▼ (Lyon Botanic Parc - France)

Cephalotaxus mannii ▼
Cephalotaxus oliveri ▼
Cupressus macrocarpa◄►
Cupressus bakeri ▼
Cupressus chengiana ▼
Cupressus sargentii ▼ (Botanical Gardens Pinetum Blijdenstein in Hilversum -The Netherlands)

Dacrycarpus leptophyllum ◄►
Dacrydium medium ▼
Dacrydium leptophyllum ◄►
Gnetum globosum ▼
Gnetum contractum ▼
Gnetum acutum ▼
Juniperus brevifolia ▼
Juniperus barbadensis ▼
Juniperus Tibetica ▼
Juniperus angosturana ▼
Nageia motleyi ▼
Parasitaxus usta ▼
Picea asperata ▼ (Meise Botanic Garden - Belgium)

Picea brachytyla ?
Picea breweriana ▼ (Les jardins du Florilège in Bastogne - Belgium)

  

Picea farreri ?
Picea likiangensis ?
Picea morrisonicola ◄►
Picea torano ▼
Pinus gregii ▼
Pinus krempfi ▼
Pinus merkusii ▼
Pinus muricata ?
Pinus rzedowskii ◄►
Pinus tecunumanii ▼
Pinus tropicalis ▼
Podocarpus angustifolius ▼
Podocarpus archiboldii ?
Podocarpus fasciculus ?
Podocarpus gibbsiae ◄►
Podocarpus lophatus ?
Podocarpus matudae ▼
Podocarpus pallidus ?
Podocarpus polystachyus ▼
Podocarpus ridleyi ▼
Podocarpus rusbyi ▼
Podocarpus salignus ▼ (Savill Garden in Windsor - England)

Prumnopitys andina ▼
Prumnopitys ladei◄►
Prumnopitys montana ▼
Pseudolarix amabilis ▼
Pseudotaxus chienii ▼
Taiwania cryptomerioides▼ (Lucca Botanic Garden - Italy)

  

Taxus mairei ▼
Thuja koraiensis ▼
Torreya californica ?
Torreya fargesi ▼
Tsuga forrestii ?

 

EN: Endangered - THESE SPECIES HAVE A VERY HIGH RISK OF EXTINCTION

Abies koreana - Sapin de Corée ▼ (Les jardins du Florilège in Bastogne - Belgium)

   

Abies pinsapo - Sapin d'Espagne ▼ (Kew Royal Botanic gardens in Londres - England)

Abies guatemalensis ▼

Abies fraseri ▼ (Jardin botanique de Benmoor - Ecosse)

  
Abies fanjingshanensis ▼
Abies hickelii ▼
Abies ziyuanensis ▼
Afrocarpus usambarensis ▼
Agathis ovata ▼
Agathis kinabaluensis ▼
Agathis macrophylla ▼
Agathis orbicula ▼
Agathis borneensis ▼
Amentotaxus assamica ▼

Araucaria araucana ▼ (Glasgow Botanic Garden - Scotland)

Araucaria luxurians ▼
Araucaria rueli ▼
Araucaria scopulorum ▼
Araucaria humboldtensis ▼
Araucaria muelleri ▼
Araucaria goroensis ◄►
Athrotaxis laxifolia ▼
Callitris sulcata ▼
Calocedrus rupestris ▼

Calocedrus formosana ▼ (Private Garden Etang de Launay in Varengeville-sur-Mer - France)
  
  

Cedrus atlantica ▼ (Kew Royal Botanic gardens in Londres - England)

Cephalotaxus hainanensis ▼
Cephalotaxus lanceolata ▼
Chamaecyparis formosensis ?
Cunninghamia konishii ▼
Cupressus dupreziana ▼
Cupressus guadalupensis ▼
Cupressus goveniana ▼
Dacrydium nausoriense ▼
Dacrydium comosum ▼
Dacrydium pectinatum ▼
Falcatifolium angustum ▼
Fitzroya cupressoides ▼

Ginkgo biloba ? (Beesbetz - Belgium)

Gnetum oxycarpum ▼
Juniperus comitana ▼
Juniperus cedrus ▼
Juniperus standleyi ▼
Juniperus camboana ▼
Juniperus gracilior ▼
Larix mastersiana ▼
Libocedrus yateensis ▼

Metasequoia glyptostroboides ▼ (Meise Botanic Garden - Belgium)

  

Nageia maxima ▼
Neocallitropsis pancheri ▼
Picea aurantiaca ▼
Picea chihuahuana ▼
Picea martinezii ▼
Picea maximowiczii ▼

Picea omorika ▼ (CR12 - Grand Duchy of Luxemburg)

  

Picea retroflexa ▼
Pinus albicaulis ▼
Pinus amamiana ▼
Pinus culminicolas ▼
Pinus maximartinezii ▼
Pinus nelsonii ▼
Pinus occidentalis ▼
Pinus palustris ▼

Pinus radiata ▼ (Stone Lane Garden Nursery in Newton Abbot - England)

   

Pinus wangii ▼
Podocarpus capuronii ▼
Podocarpus confertus ▼
Podocarpus costalis ▼
Podocarpus globulus ▼
Podocarpus henkelii  ▼
Podocarpus hispaniolensis ▼
Podocarpus humbertii ▼
Podocarpus laubenfelsii ▼
Podocarpus longefoliolatus
Podocarpus macrocarpus ▼
Podocarpus nakaii ▼
Podocarpus pendulifolius ▼
Podocarpus polyspermus ▼
Podocarpus purdieanus ▼
Podocarpus rostratus ▼
Podocarpus transiens ▼
Podocarpus sellowii ▼
Podocarpus sprucei ▼
Prumnopitys standleyi ▼
Sequoia sempervirens ▼
Sequoiadendron giganteum ▼
Taxus contorta ▼

Taxus wallichiana ▼ (Meise Botanic Garden - Belgium)

Taxus chinensis ▼
Taxus globosa ▼
Thuja sutchuenensis ▲
Xanthocyparis vietnamensis ▼

 

CR: Critically Endangered -  These species are almost extinct

Abies numidica ▼ (Wakehurst Place Kew Gardens in Ardingly - England)

Abies yuanbaoshanensis ▼
Abies beshanzuensis ▼
Acmopyle sahniana ?
Agathis montana ▼
Araucaria nemorosa ▼

Araucaria angustifolia ▼ (Lyon Botanic Parc - France)

Dacrydium guillauminii ▼
Glyptostrobus pensilis ▼
Juniperus saxicola ▼
Juniperus bermudiana ▲
Libocedrus chevalieri ?
Pherosphaera fitzgeraldii ?
Pinus cernua ?
Pinus squamata ?
Podocarpus costaricensis ?
Podocarpus decumbens ◄►
Podocarpus palawanensis ▼
Podocarpus urbanii ▼
Taxus floridana ▼
Torreya jackii ▼
  
Torreya taxifolia ▼ (Botanical Gardens Pinetum Blijdenstein in Hilversum - The Netherlands)

   

Widdringtonia cedarbergensis ▼
Widdringtonia whytei ▼
Wollemia nobilis ? (Kew Royal Botanic gardens in Londres - England)

 

Take care of the planet, plant!
And plant varied!
Plant conifers!
Thanks.

 

C'est ce qu'annonce l'IUCN (International Union for Conservation of Nature)
sur la page d'accueil de l' "IUCN Red List".

 

Vous qui visitez régulièrement les arboretum, les jardins botaniques et certains jardins privés avertis, vous avez déjà certainement repéré ce LOGO à côté des nominettes de certains arbres.

l'IUCN s'inquiète de la santé de notre planète et fait des bilans sur les espèces qui la peuplent. Elle dénombre pas moins de 26.500 espèces concernées par une extinction prochaine, tous règnes confondus.

 

ET LES CONIFERES ?

En tant que passionnés de Conifères, nous avons plongé notre nez dans ces listes et nous en ressortons choqués.
34% des espèces de conifères sont menacées.

Comme l'avertit la communauté scientifique, nous vivons la 6ème grande extinction de masse que la terre connaisse. Certains diront, la 6ème, ce n'est donc pas nouveau. la 5ème a eu lieu lors de la dernière glaciation, qu'y pouvons nous?
Et bien justement ! Cette dernière extinction a de particulier, d'être la première dûe aux activités humaines elles-mêmes, et au réchauffement climatique qui en découle.
Il y a quand même de quoi essayer de se remettre un peu en question non?
 

Dans sa bannière statistique, l'IUCN annonce les poucentages relatifs au monde animal, principalement. Seuls les conifères sont les représentants du monde végétal. Ce ne sont évidemment pas les seuls, mais pourquoi sont-ils aussi significatifs?

Victimes de leur mauvaise réputation, ils souffrent de négligeance de la part des hommes. De plus, avec leur feuillage persistant, ils éprouvent plus de difficultés à supporter les changements climatiques. Ils aiment leurs petites habitudes et les périodes froides, pluvieuses, neigeuses, leurs sont très souvent vitales. De tout le règne végétal, ils sont sans doute des plus fragiles face aux changements qui s'annoncent. Lors de la dernière glaciation, leur élimination avait déjà été drastique.

 

L'intérêt des feuillages persistants

Si on observe le monde végétal, de façon très globale, on peut distinguer deux groupes de plantes à feuillage persistant:

  • Les plantes tropicales. Elles ne connaissent pas le climat tempéré, les grandes variations de température, et connaissent des cycles végétatifs à tout moment de l'année. Elles se cantonnent principalement aux alentours de l'équateur. Elles sont généreuses, poussives et contribuent en masse à fournir de l'oxygène au monde vivant qui en a besoin. Et elles le font toute l'année, quel cadeau !
  • Certaines plantes des climats tempérés comme les conifères et quelques rhodos, lauriers cerises, andromèdes. Toutes ces plantes devraient être choyées dans nos régions tempérées, car ce sont les seules qui nous apportent de l'oxygène en hiver.

En plus de produire de l'oxygène, les plantes dépolluent l'air, filtre l'eau, empèchent l'érosion, transpirent et activent la pluie, nous éloignent donc de la sécheresse, et nous protège de bien d'autres choses encore. Elles apportent abri et nourriture à nombre d'insectes, d'oiseaux et de mammifères.
Préserver des plantes persistantes dans les régions tempérées est vraiment primordial. Elles équilibrent nos productions humaines polluantes, étouffantes, en période hivernale; alors que les espèces caduques sont en dormance.

Alors s'il vous plaît, c'est notre réelle prière:

Arrêtez de couper vos conifères,
mais plantez-en de taille plus raisonnable, à des endroits judicieux pour qu'ils n'assombrissent pas trop votre environnement.

 

IUCN RED LIST - Les catégories

La liste rouge présente plusieurs catégories d'urgence:

  • LC: Least Concern - Préoccupation mineure
  • NT: Near Threatened - Presque menacée
  • VU: Vulnerable - Vulnérable. Ces espèces présentent un grand risque d'extinction
  • EN: Endangered - En dangé. Ces espèces présentent un très grand risque d'extinction
  • CR: Critically Endangered - En dangé critique. Ces espèces sont presque éteintes
  • EW: Extinct in the Wild - Eteinte dans la nature. ces plantes n'existent plus à l'état naturel, mais encore dans les conservatoires, jardins botaniques et arboretum.
  • EX: Extinct - Eteinte.

 

QUELS SONT LES CONIFERES CONCERNES ?

Nous vous présentons ici les trois catégories préoccupantes: VU, EN et CR.

Il y a de quoi parfois être vraiment étonné. Vous ne regarderez plus le Cèdre de l'Atlas du quartier du même oeil, ni l' Araucaria araucana ou encore le Ginkgo biloba.

Depuis que la liste rouge existe, créée en 1964, il n'y a pas encore d'espèce de conifères qui se soit totalement éteinte dans la nature ou complètement de la surface de la terre; ou aucun qui n'ait été répertorié, mais cela ne nous rassure guère.

▼     populations toujours décroissantes
◄► populations stables
▲     populations en croissance
?       information non disponible

 

VU: Vulnerable - Vulnérable. Ces espèces présentent un grand risque d'extinction

Abies Squamata ▼ (Arboretum de Kalmthout - Belgique)

  

Abies fabri ▼
Abies hidalgensis ?
Abies recurvata ▼
Afrocarpus mannii ◄►
Agathis flavescens ◄►
Agathis lanceolata ▼
Agathis lenticulata ▼
Agathis dammara ▼ (Jardin Botanique de Puerto de la Cruz -Tenerife/Espagne)

  

Agathis moorei ▼
Amentotaxus formosana ◄►
Amentotaxus yunnanensis ▼
Amentotaxus poilanei ◄►
Araucaria bernieri ▼
Araucaria biramulata ▼
Araucaria montana ▼
Arauvaria schmidii ◄►
Araucaria heterophylla ▲ (Jardin Botanique de Puerto de la Cruz -Tenerife/Espagne)

  

Athrotaxis cupressoides ▼
Athrotaxis selaginoides ▼
Callitris monticola ▼
Callitris oblonga ▼
Cathaya argyrophylla ◄►

Cedrus libani ▼ (Parc botanique Lyon - France)

Cephalotaxus mannii ▼
Cephalotaxus oliveri ▼
Cupressus macrocarpa◄►
Cupressus bakeri ▼
Cupressus chengiana ▼
Cupressus sargentii ▼ (Botanical Gardens Pinetum Blijdenstein à Hilversum -Pays-Bas)

Dacrycarpus leptophyllum ◄►
Dacrydium medium ▼
Dacrydium leptophyllum ◄►
Gnetum globosum ▼
Gnetum contractum ▼
Gnetum acutum ▼
Juniperus brevifolia ▼
Juniperus barbadensis ▼
Juniperus Tibetica ▼
Juniperus angosturana ▼
Nageia motleyi ▼
Parasitaxus usta ▼
Picea asperata ▼ (Jardin botanique de Meise - Belgique)

Picea brachytyla ?
Picea breweriana ▼ (Les jardins du Florilège à Bastogne - Belgique)

  

Picea farreri ?
Picea likiangensis ?
Picea morrisonicola ◄►
Picea torano ▼
Pinus gregii ▼
Pinus krempfi ▼
Pinus merkusii ▼
Pinus muricata ?
Pinus rzedowskii ◄►
Pinus tecunumanii ▼
Pinus tropicalis ▼
Podocarpus angustifolius ▼
Podocarpus archiboldii ?
Podocarpus fasciculus ?
Podocarpus gibbsiae ◄►
Podocarpus lophatus ?
Podocarpus matudae ▼
Podocarpus pallidus ?
Podocarpus polystachyus ▼
Podocarpus ridleyi ▼
Podocarpus rusbyi ▼
Podocarpus salignus ▼ (Savill Garden à Windsor - Angleterre)

Prumnopitys andina ▼
Prumnopitys ladei◄►
Prumnopitys montana ▼
Pseudolarix amabilis ▼
Pseudotaxus chienii ▼
Taiwania cryptomerioides▼ (Jardin botanique de Lucca - Italie)

  

Taxus mairei ▼
Thuja koraiensis ▼
Torreya californica ?
Torreya fargesi ▼
Tsuga forrestii ?

 

EN: Endangered - En dangé. Ces espèces présentent un très grand risque d'extinction

Abies koreana - Sapin de Corée ▼ (Les jardins du Florilège à Bastogne - Belgique)

   

Abies pinsapo - Sapin d'Espagne ▼ (Kew Royal Botanic gardens à Londres - Angleterre)

Abies guatemalensis ▼

Abies fraseri ▼ (Jardin botanique de Benmoor - Ecosse)

  
Abies fanjingshanensis ▼
Abies hickelii ▼
Abies ziyuanensis ▼
Afrocarpus usambarensis ▼
Agathis ovata ▼
Agathis kinabaluensis ▼
Agathis macrophylla ▼
Agathis orbicula ▼
Agathis borneensis ▼
Amentotaxus assamica ▼

Araucaria araucana ▼ (Jardin botanique de Glasgow - Ecosse)

Araucaria luxurians ▼
Araucaria rueli ▼
Araucaria scopulorum ▼
Araucaria humboldtensis ▼
Araucaria muelleri ▼
Araucaria goroensis ◄►
Athrotaxis laxifolia ▼
Callitris sulcata ▼
Calocedrus rupestris ▼

Calocedrus formosana ▼ (jardin de l'Etang de Launay à Varengeville-sur-Mer - France)
  
  

Cedrus atlantica ▼ (Kew Royal Botanic gardens à Londres - Angleterre)

Cephalotaxus hainanensis ▼
Cephalotaxus lanceolata ▼
Chamaecyparis formosensis ?
Cunninghamia konishii ▼
Cupressus dupreziana ▼
Cupressus guadalupensis ▼
Cupressus goveniana ▼
Dacrydium nausoriense ▼
Dacrydium comosum ▼
Dacrydium pectinatum ▼
Falcatifolium angustum ▼
Fitzroya cupressoides ▼

Ginkgo biloba ? (Beesbetz - Belgique)

Gnetum oxycarpum ▼
Juniperus comitana ▼
Juniperus cedrus ▼
Juniperus standleyi ▼
Juniperus camboana ▼
Juniperus gracilior ▼
Larix mastersiana ▼
Libocedrus yateensis ▼

Metasequoia glyptostroboides ▼ (Jardin botanique de Meise - Belgique)

  

Nageia maxima ▼
Neocallitropsis pancheri ▼
Picea aurantiaca ▼
Picea chihuahuana ▼
Picea martinezii ▼
Picea maximowiczii ▼

Picea omorika ▼ (CR12 - grand Duché de Luxembourg)

  

Picea retroflexa ▼
Pinus albicaulis ▼
Pinus amamiana ▼
Pinus culminicolas ▼
Pinus maximartinezii ▼
Pinus nelsonii ▼
Pinus occidentalis ▼
Pinus palustris ▼

Pinus radiata ▼ (Pépinière Stone Lane Garden à Newton Abbot - Angleterre)

   

Pinus wangii ▼
Podocarpus capuronii ▼
Podocarpus confertus ▼
Podocarpus costalis ▼
Podocarpus globulus ▼
Podocarpus henkelii  ▼
Podocarpus hispaniolensis ▼
Podocarpus humbertii ▼
Podocarpus laubenfelsii ▼
Podocarpus longefoliolatus
Podocarpus macrocarpus ▼
Podocarpus nakaii ▼
Podocarpus pendulifolius ▼
Podocarpus polyspermus ▼
Podocarpus purdieanus ▼
Podocarpus rostratus ▼
Podocarpus transiens ▼
Podocarpus sellowii ▼
Podocarpus sprucei ▼
Prumnopitys standleyi ▼
Sequoia sempervirens ▼
Sequoiadendron giganteum ▼
Taxus contorta ▼

Taxus wallichiana ▼ (Jardin botanique de Meise - Belgique)

Taxus chinensis ▼
Taxus globosa ▼
Thuja sutchuenensis ▲
Xanthocyparis vietnamensis ▼

 

CR: Critically Endangered - En dangé critique. Ces espèces sont presque éteintes

Abies numidica ▼ (Wakehurst Place Kew Gardens à Ardingly - Angleterre)

Abies yuanbaoshanensis ▼
Abies beshanzuensis ▼
Acmopyle sahniana ?
Agathis montana ▼
Araucaria nemorosa ▼

Araucaria angustifolia ▼ (Parc botanique Lyon - France)

Dacrydium guillauminii ▼
Glyptostrobus pensilis ▼
Juniperus saxicola ▼
Juniperus bermudiana ▲
Libocedrus chevalieri ?
Pherosphaera fitzgeraldii ?
Pinus cernua ?
Pinus squamata ?
Podocarpus costaricensis ?
Podocarpus decumbens ◄►
Podocarpus palawanensis ▼
Podocarpus urbanii ▼
Taxus floridana ▼
Torreya jackii ▼
  
Torreya taxifolia ▼ (Botanical Gardens Pinetum Blijdenstein à Hilversum - Pays-Bas)

   

Widdringtonia cedarbergensis ▼
Widdringtonia whytei ▼
Wollemia nobilis ? (Kew Royal Botanic gardens à Londres - Angleterre)

 

Prenez soin de la planète, plantez !
Et plantez varié !
Plantez des conifères !

 

Original plants to offer at Christmas

Currently available at the nursery

 

Stewartia rostrata

Small tree with slightly pinkish white flowers and beautiful red color glowing in Autumn. Height of 5m in 10 years.

  

 

Neoshirakia japonica

Shrub with arched and supple branches. It adopts beautiful intense red colors through purple and purple in autumn. Height of 2m and width of 3m.

  

 

Enkianthus campanulatus 'Pretty Coat'

Small dwarf Enkianthus, slow-growing and erect branches, thick, red. Very beautiful orange-purple color in autumn. The flowers appear in May, in group of white bells.

  

Maackia amurensis

You may have noticed it in the back of our garden, in the middle of the 'big' round. It is in spring that it is beautiful with its silver gray leaves at the break. The white flowers appear in bells in summer. Height of 5m.

  

 

Styphnolobium japonicum 'Flavi-rameus'

Atypical small tree, with yellow wood. very attractive in winter. Its crown is round and elegant, its leaves, composed are fine, soft yellow in spring and then yellow gold.

  

 

Prunus cerasifera 'Zloty Oblok'

Ornamental cherry with very attractive yellow leaves. Yellow cherries late summer. Ordered for the Vasterival, or perhaps for his personal garden, by Didier Willery.

  

 

Euonymus myrianthus

Charcoal tree with amazing fruit in autumn, a deep orange-yellow. planted with great character by Jean-François Dantec at Etang de Launay.

  

 

Pricrasma quassioides

Small Asian tree with bright yellow autumn foliage and bright red petioles.

  

 

Ailanthus altissima 'Purple Dragon'

Exotic foliage. The new shoots are purple red, before turning green in shades. Height 6m. Planted with love by Guy Vandersande at Pairi Daisa.

 

Winter barks - BETULA

Betula utilis 'Mount Luoji'

Chinese birch with beautiful dark mahogany brown exfoliating bark. the fresh bark is milky.

  

 

Betula utilis 'Wakehurst Place Chocolate'

Beautiful shiny bark and totally chocolate brown to red.

 

Betula utilis 'Doorenbos'

An immaculate white bark, without having to rub it.

  

 

Betula ermanii 'Mount Zao Purple'

Erman birch with special bark. It owes its name to its Japanese origin and its pale, lustrous, horizontally striated coral. Height 10m.

  

 

And many more things in our online catalog.

Un balai de sorcière de taille, à partir d'un bourgeon de tête.

Nous le savons, les plantes sont dotées d'armes multiples, principalement chimiques, pour se défendre des attaques. Parfois la plante se transforme elle même afin de tuer son assaillant, comme certaines feuilles sèchent sous la larve afin de priver cette dernière de toute nourriture et de la condamner ainsi.
C'est le combat pour la vie, coute que coute, et il arrive, suite à l'attaque d'un insecte ou d'un champignon, que le bourgeon contaminé, modifie sont comportement et développe une nouvelle forme végétative. On peut observer des modifications de couleurs, de forme et de taille. Souvent, cette forme est altérée, atrophiée et donne naissance, notamment, par greffage, aux variétés naines.

C'est ce que nous appelons communément les balais de sorcière.

Certains balais sont chétifs, en mauvaise santé, et greffer l'un d'entre eux est inutile. D'autres, à l'inverse, sont tellement vigoureux et gourmands, qu'ils parviennent à faire dépérir la plante hôte.

A Ettelbrück, au Grand-duché de Luxembourg, nous avons déniché un fabuleux balai de sorcière. Développé il y a très longtemps sur le bourgeon de tête de son hôte, il vit en parfaite harmonie avec ce dernier. Au sommet de ce Douglas, une énorme boule, dense, aux rameaux plus courts, se développe et croisse chaque année.